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 A l'étranger : Les chauffeurs de bus de la société israélienne Connex vont apprendre la langue des signes - Israel
 News: ISRAELVALLEY FRANCE - SOURDS ET MUETS - INNOVATION SOCIALE POUR VEOLIA : Les chauffeurs de bus de la société israélienne Connex vont apprendre la langue des signes

Les conducteurs d’autobus qui travaillent pour la société de transport Connex vont bientôt apprendre la langue des signes. Ce projet mené conjointement avec Un projet commun par Pay it Forward in Signs association permettra aux conducteurs de la compagnie de bus de communiquer couramment avec les passagers sourds et muets. Un premier groupe de 30 chauffeurs prendra part au programme, ils seront convoqués à Modi’in mardi pour un cours qui a été spécialement adapté pour la communication chauffeur-passager.

Les signes de base que devront apprendre les conducteurs sont : Bonjour, je vous remercie, station, de l’argent, le changement, où dois-je descendre, … «Tout d’abord, nous souhaitons sensibiliser les conducteurs et les passagers pour qu’ils soient plus tolérants envers les personnes malentendantes », affirme un communiqué de presse conjoint publié par les deux organismes.

Yaeli Raz, le coordinateur du projet, a déclaré à Ynet: «Etant donné que je suis malentendante depuis ma naissance, je comprends l’importance de la question, et je suis heureuse de passer du temps à enseigner aux chauffeurs de bus d’être plus sensibles à nos problématiques. J’exhorte également d’autres entreprises à suivre les traces de Connex et la formation pour former leurs chauffeurs à communiquer avec nous. "

L’issue du cours, chaque pilote portera un badge spécial, indiquant qu’il ou elle est capable de communiquer en langue des signes. Le bus sera également marqué par un autocollant indiquant que le véhicule est adapté pour les malentendants. Moshe Lasker, PDG de Veolia Israel, la société qui exploite Connex, a déclaré : "C’est un grand honneur pour nous d’être les premiers, les pionniers parmi les entreprises de transport public à mener ce programme. Les valeurs du programme sont parfaitement en ligne avec les valeurs de la société. Nous pensons qu’il deviendra un modèle en matière de sensibilisation envers les communautés de sourds et muets d’Israël. "—

M.F

Par Mickael Finkelstein
Rubrique: Transport
Publié le 2 octobre 2010
http://www.israelvalley.com/
2010/10/07 11:53 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Environ 60.000 personnes souffrent de la surdité et de la déficience auditive en RDC, révèle le ministre F. Kambere - Afrique
 Environ 60.000 personnes souffrent de la surdité et de la déficience auditive en RDC, révèle le ministre F. Kambere

Intervenant sur les ondes nationales à l’occasion de la célébration le 30 septembre de la Journée international des sourds muets, le ministre des Affaires sociales, Action humanitaire et Solidarité nationale a révélé que, selon les estimations du BIT, la RDC compte un nombre d’environ 60.000 patients de ces handicaps

Environ soixante mille personnes souffrent de la surdité et de la déficience auditive en République démocratique du Congo (RDC) sur les 3 millions de personnes handicapées dans la région de l’Afrique, selon les estimations du BIT, a déclaré mercredi le ministre des Affaires sociales, Action humanitaire et Solidarité nationale, Ferdinand Kambere Kalubi, dans son adresse à la nation, à l’occasion de la célébration le 30 septembre de la journée internationale des sourds muets.

Le thème choisi pour la célébration de cette journée en RDC est « la cohésion et solidarité agissante facteurs de réussite dans l’effort de participation au processus du développement national ». Il (thème) est une interpellation pour cette catégorie de personnes confrontées aux problèmes de communication afin de privilégier leur valeur au sein de la communauté, a souligné M. Kambere.

Il a indiqué que son ministère a déjà pris des dispositions utiles pour relever les différents défis majeurs des groupes vulnérables dont les personnes vivant avec handicap en général et les sourds muets en particulier. A ce sujet, le ministre a fait savoir que le livre bleu de la stratégie nationale de protection de son ministère récupère leurs différentes préoccupations qui doivent être intégrées, selon les priorités repérées, dans la planification de l’année 2011 dont les travaux prennent déjà cours avec l’accompagnement du ministère du Plan.

Selon M. Kambere, la mise en œuvre des recommandations de la deuxième décennie africaine des personnes handicapées allant de 2009 à 2019 reste le leitmotiv de l’action de son ministère. Il a réaffirmé son engagement à l’amélioration de ta vie des compatriotes handicapés en général et des sourds et malentendants en particulier. Il a, enfin, appelé ces derniers à a faire preuve de leur sens de responsabilité et de leurs aptitudes à se souder pour que la Cohésion et la solidarité soient réellement des facteurs de réussite qui leur permettront de participer à la matérialisation du programme de 5 chantiers de la République.

APA
Kinshasa, 02/10/2010
http://www.digitalcongo.net
2010/10/07 11:51 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : La première rencontre interculturelle Dakhla-Canaries, un espace d'échange et d'apprentissage au profit des handicapés
 La première rencontre interculturelle Dakhla-Canaries, un espace d'échange et d'apprentissage au profit des handicapés

La première rencontre interculturelle Dakhla-Canaries, un espace d'échange et d'apprentissage au profit des handicapés

Cette rencontre de quatre jours est tenue à l'initiative de deux associations basées à Dakhla, en l'occurrence Leader ( Raed) de la Marche verte pour les handicapés et les non-voyants, l'association Dakhla pour les handicapés, en partenariat avec trois associations canariennes, à savoir les amis de Dakhla, l'association des sourds er muets des Iles canaries et l'association Guaniles Sine Vereda.

Pour M. Al-Alaoui Moulay Rachid, chargé des relations extérieures à l'association Leader de la marche verte, cette manifestation culturelle vise à aider les personnes handicapées à développer leurs aptitudes dans des domaines d'activités divers et à consacrer les liens de coopération, d'entraide et d'amitié entre des associations intéressées par l'intégration et la promotion de la situation de cette frange de la société.

Les participants à cette rencontre, tenue au point kilométrique 25, sont répartis en différents ateliers autour de différentes activités destinées aux handicapés moteurs, à des non-voyants, à des sourds-muets et à des personnes trisomiques.

Encadrés par des formateurs canariens, ces ateliers sont axés autour de l'apprentissage du langage des signes, de la natation, de la peinture, du théâtre, des travaux manuels, outres des séances de divertissement, de loisirs et de sport.

Une délégation conduite par le wali de la région de Oued-Eddahab-Lagouira, gouverneur de la province de Oued-Eddahab, M. Hamid Chabar et composée d'élus et de responsables locaux ont assisté, mercredi soir, à une partie des activités de cette manifestation artistiques et d'échange interculturel Dakhla-Iles Canaries.

30/09/2010 08:45.
(MAP) Maghreb Arabe Presse
http://www.marocjournal.net/
2010/10/07 11:34 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Kalemie: les sourds-muets manquent d’infrastructures adéquates pour leur scolarisation - Afrique
 Kalemie: les sourds-muets manquent d’infrastructures adéquates pour leur scolarisation

A l’occasion de la journée mondiale des sourds-muets, célébrée le mercredi 29 septembre, un reporter de la Radio Okapi a visité l’école primaire des sourds-muets Efata (Ephata) au quartier Kankomba TSF à Kalemie. Le bâtiment de cette école de la communauté Garenganze, construit en 1998 par la Caritas, est dépourvu de portes et fenêtres. Soixante-dix élèves y étudient assis à même le sol.

Les difficultés dans l’enseignement des sourds-muets sont énormes, a expliqué le conseiller pédagogique des écoles conventionnées Garenganze, Edouard Tombwe Kapale:

    «Seuls les élèves de 1ère et 2e années primaire reçoivent un kit scolaire de la part de l’Unicef. Pour les autres, c’est l’affaire des parents.»

Il a aussi affirmé que les enseignants ne sont pas motivés, faute de salaire.

Il a, par ailleurs, souligné que l’enseignement y est gratuit. Car, a-t-il expliqué, la mission primaire des ces écoles est l’évangélisation des sourds.

Certains des ces enfants auraient présenté et réussi au Test national de fin d’études primaires (Tenafep).

Edouard Tombwe Kapale a, enfin, indiqué que sa communauté projetait d’ouvrir une section coupe et couture secondaire, mais les enseignants feraient défaut.

Il a alors proposé d’envoyer des professeurs en formation à Kinshasa et au Nigeria.

septembre 29, 2010
http://radiookapi.net
2010/10/07 11:32 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : La langue des signes algérienne est une revendication des sourds
 Mustapha Guiroub. Enseignant spécialisé en langue des signes
«La langue des signes algérienne est une revendication des sourds»

La langue des signes diffère d’une société à une autre. Quelles sont les spécificités de la langue des signes algérienne ?

La langue des signes adoptée en Algérie émane de la langue des signes française (LSF). Il y a beaucoup de gestes similaires parce que le système a été adopté avant qu’il y ait l’arabisation.

-Mais vous avez évoqué, lors de la conférence, les spécificités culturelles de chaque langue…

C’est une revendication des sourds. C’est lié beaucoup plus aux traits culturels parce qu’il y a des gestes qui n’existent pas en France mais existent en Algérie. Mais 50% des gestes sont similaires. Pour le reste, ce sont des gestes spécifiques à l’Algérie.
On est en train de veiller à uniformiser la langue des signes algérienne, c’est-à-dire à adopter les mêmes signes dans toutes les wilayas.

-Vous avez déclaré que le niveau des sourds en langue arabe est un peu bas par rapport au français. Quelles en sont les raisons ?

L’arabisation a démarré en Algérie en 1976. Ils sont en train d’appliquer le programme de l’éducation nationale, mais quand même il y a des manques. Il faudrait qu’il y ait un programme spécifique. Il faudrait des adaptations du programme. Parce que qu’il est très difficile pour un sourd de se concentrer du fait qu’il n’entend pas. Imaginez un professeur qui assure un cours pour un groupe de sourds dans un amphithéâtre : ils ne comprennent absolument rien car le rythme d’acquisition chez les sourds est ralenti par rapport aux enfants entendants.

-Le niveau d’abstraction chez les élèves sourds est un peu faible par rapport aux autres. Néanmoins, ils reçoivent le même enseignement. Comment expliquer cette situation ?

Il n’y a pas d’expert dans ce domaine. Le domaine du langage des signes est nouveau en Algérie. Le terrain est encore vierge. On fait de la recherche ; on essaie d’améliorer à chaque fois et d’apporter sa pierre à l’édifice. Mais cela nécessite de longues années d’efforts. Il faudrait associer les sourds ; il faut qu’ils apprennent eux-mêmes à se prendre en charge et à voir leurs difficultés. Parce qu’il ne suffit pas d’adapter les choses. On ne peut pas appliquer un programme plus élevé à quelqu’un qui a des capacités limitées. Déjà, l’enseignement de manière générale est critiqué en Algérie. Quand on voit un enfant qui porte un «frigo» plein de bouquins, cela veut tout dire. On n’a pas cherché à adapter les programmes ; on a opté directement pour les programmes de l’éducation nationale.
A l’étranger, on utilise partout la langue des signes alors que dans nos établissements, son usage est interdit. C’est pratiquement de l’oralisme. Si on veut appliquer l’oralisme, il faut un appareillage adéquat.

Vous avez parlé de la préparation d’un dictionnaire de langue des signes. Quelles sont les conclusions tirées des recherches dans les différentes régions de l’Algérie ?

Les références sont différentes entre le nord et le sud. Dans le Sud, on désigne la couleur jaune par les champs de blé ; chez les sourds du Nord, cette couleur est désignée par le soleil. Il y a beaucoup de choses qui sont spécifiques à des régions. Au Sud, on représente le bleu par le ciel ; au Nord, on le représente par la mer. On a recensé de nombreux gestes totalement différents entre le Nord et le Sud.
            
Djedjiga Rahmani
http://www.elwatan.com
2010/09/27 11:24 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : L’etat ne les voit pas, ne les écoute pas - Algerie
 Journée mondiale des sourds-muets
L’etat ne les voit pas, ne les écoute pas

 Les représentants de la Fédération nationale des sourds d›Algérie appellent à la création d›un centre national de formation en langue des signes.«1800 métiers peuvent être assurés par les sourds-muets tandis qu›en Algérie, l›on se limite à la menuiserie et la cordonnerie», relève-t-on.

Environ 170 000 personnes sourdes ont été recensées à l’échelle nationale. Tels sont les chiffres avancés par Ahmed Zekhref, président de la Fédération nationale des sourds d’Algérie (FNSA), lors d’une conférence de presse animée hier, au siège de la fédération, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des sourds-muets. Néanmoins, ces statistiques sont loin de refléter la réalité de ce handicap. Aucun recensement fiable de la population sourde n’a été effectué jusque-là», a déclaré Mustapha Guiroub, secrétaire général de la FNSA, appuyant son constat sur des témoignages qu’il a recueillis lors d’une tentative de recensement entamé par la fédération.
Les représentants de cette fondation appellent à la création d’un centre national de formation en langue des signes ainsi qu’à l’officialisation de cette langue. Ce serait la seule façon qui permettrait de mettre fin à la marginalisation des sourds.

Lors de cette rencontre, les deux intervenants sont revenus sur la stratégie de l’insertion sociale et professionnelle des sourds, qu’ils jugent insuffisante. «L’inclusion des sourds passe inéluctablement par la formation et l’emploi qui conditionnent leur existence», a affirmé M. Guiroub, enseignant spécialisé en langue des signes, mettant l’accent sur les problèmes auxquels est confrontée cette frange de la société. «Les sourds souffrent de la marginalisation. D’autant plus que leur handicap est invisible», a-t-il fait remarquer.
En effet, toutes les difficultés qu’ils rencontrent sont liées essentiellement à la communication. «Notre fondation, qui lutte depuis sa création contre le rejet des sourds, a assuré la formation pour les interprètes de la langue des signes», a précisé ce professeur.
Ainsi, 254 greffiers ont été formés depuis le lancement de cette opération. Néanmoins, «la formation a été menée dans des conditions difficiles dans la mesure où les moyens dont on dispose sont limités», a souligné le secrétaire général de la FNSA, précisant que les formateurs – en l’occurrence les sourds – n’ont pas perçu leur salaire jusque-là.

La fondation a envisagé tout de même de former des interprètes dans d’autres secteurs, à savoir la police, la douane, la médecine, etc. Les membres de cette fondation plaident également pour une prise en charge intersectorielle : «Tous les secteurs doivent s’associer pour que cette catégorie puissent réussir son inclusion dans la société», a affirmé cet enseignant en langue de signes. Outre la formation de base au niveau des écoles, M. Guiroub met l’accent sur la nécessité d’une meilleure prise en charge au niveau des centres de formation professionnelle en ce sens que «1800 métiers peuvent être assurés par des sourds. Tandis qu’en Algérie, leurs métiers se limitent à la menuiserie et la cordonnerie», a-t-il déploré.

En effet, la prise en charge des personnes atteintes de surdité diffère d’une région à une autre selon les moyens mis en place. Néanmoins, le vécu des sourds se trouvant dans le sud du pays est des plus déplorables : «20 sourds ont été recensés au sein d’une même famille à Tamanrasset. Dans certains cas, les sourds ne sont même pas enregistrés à l’état civil. On ne fait recours à eux que lors des campagnes électorales», a regretté M. Guiroub.

Djedjiga Rahmani
http://www.elwatan.com
2010/09/27 11:23 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Les sourds flamands et wallons se comprennent facilement
 Les sourds flamands et wallons se comprennent facilement

Cette année, les fédérations francophones et flamandes des sourds ont décidé d'organiser le Journée mondiale des sourds ensemble. L'occasion d'en savoir plus sur la langue des signes. Flamands et francophones se comprennent-ils ?

Sophie Deloyer et Hilde Verhelste sont sourdes de naissance. Elles semblent communiquer sans problèmes. Pourtant, l'une est francophone, l'autre néerlandophone. En Belgique, il n'existe pas une seule langue des signes, chaque communauté à la sienne.

Bien que les gestes soient parfois différents, on se comprend généralement des deux côtés de la frontière linguistique. "30% des gestes sont différents", explique Hilde Verhelste. "Par exemple, le signe 'jeune', les francophones le font vers le haut tandis que les néerlandophones le font vers le bas. Il y a des petites différences, mais on peut facilement se comprendre", assure-t-elle.

Ce sont les mots abstraits qui posent généralement problème. Même s'il existe une langue des signes internationale, tous les sourds ne peuvent pas se comprendre immédiatement. Comme dans le langage oral, le vocabulaire change, une forme d'accent aussi. "Les francophones sont beaucoup plus expressifs au niveau du visage", explique Sophier Deloyer. "Il y a aussi différents dialectes à Liège, à Charleroi. Un peu comme l'accent, qui diffère selon les régions".

Quand un public sourd assiste à une conférence, le silence règne. L'invité s'exprime avec des signes internationaux.

Mais des interprètes traduisent à ses côtés dans les deux langues nationales, pour être sûr que tout le monde se comprenne.

Justine Katz
http://www.rtbf.be
2010/09/27 11:15 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : atican: manifestation de victimes de prêtres pédophiles le 31 octobre
 ROME, 25 sept 2010 (AFP) - Vatican: manifestation de victimes de prêtres pédophiles le 31 octobre

Une manifestation internationale des victimes de prêtres pédophiles se tiendra le 31 octobre prochain devant le Vatican, a indiqué samedi à Vérone, dans le nord de l'Italie, le porte-parole d'une association locale de victimes d'abus de religieux, selon l'agence Ansa.

"Ce sera une manifestation internationale et nous irons devant le Vatican pour dénoncer une fois de plus ces nombreux faits (pédophiles, ndlr) qui ont choqué de jeunes victimes et qui ne commencent à être connus que maintenant", a déclaré Marco Lodo Rizzini, porte-parole de l'association des victimes de l'institut Antonio Provolo pour enfants sourd-muets.

Des associations américaines de victimes de prêtres pédophiles ont également invité leurs membres à se rendre le 31 octobre au Vatican.

M. Lodo Rizzini s'exprimait en marge d'une réunion de plusieurs dizaines de personnes, pour parler de leurs expériences et réclamer la vérité.

Des employés, prêtres et laïcs, de l'institut catholique Antonio Provolo de Vérone sont accusés d'avoir abusé de 67 enfants sourd-muets entre les années 50 et 1984.

"L'heure est venue pour que la vérité soit connue. Il y a des personnes dont la vie a été littéralement détruite. Il y a ceux qui ont vécu 50 ans avec un poids immense en raison de ce qu'ils ont subi pendant l'enfance, ceux qui nous disent avoir renoncé aux enfants de peur que ceux-ci soit également victimes d'abus", a déclaré M. Lodo Rizzini.

Fin mai, la Conférence épiscopale italienne (CEI) avait indiqué qu'"une centaine" de cas de pédophilie commis par des prêtres ont fait l'objet d'une "procédure canonique sur les dix dernières années en Italie".

Depuis la publication en novembre 2009 d'un rapport révélant des centaines d'abus sexuels sur des enfants en Irlande et couverts par la hiérarchie, le pape Benoît XVI est aux prises avec la plus grave crise de l'Eglise catholique de ces dernières années, amplifiée par des scandales similaires en Allemagne et en Belgique.

http://www.la-croix.com/
2010/09/27 11:14 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Un étudiant sourd du Mali à l’université Gallaudet
 Un étudiant sourd du Mali à l’université Gallaudet

Un nouvel étudiant à l’université Gallaudet a réussi quelque chose de presque impossible. Né en 1981 au Mali, Dana Benjamin Diarra a relevé des défis énormes et est parvenu, grâce à ses efforts et à sa persistance, à entamer des études supérieures. Il est entré cet automne à Gallaudet, la seule université du monde à être spécifiquement conçue pour donner aux sourds et aux malentendants un accès égal à l’éducation.

À l’âge de six ans, M. Diarra avait déjà perdu le sens de l’ouïe et est allé pendant quelque temps à une école pour sourds dans sa région natale de Ségou. Puis son père apprit l’existence de l’École pour les déficients auditifs à Bamako ; le jeune Diarra partit pour la capitale, à 240 kilomètres de chez lui, pour apprendre le langage gestuel. Élève brillant, il ne tarda pas à y exceller et fut envoyé en France pour obtenir un certificat de formateur en langue des signes. Il revint ensuite à Bamako en tant qu’enseignant pour les plus jeunes élèves de son ancienne école.

Dans le système éducatif local, il n’y avait pas de collèges pour les malentendants au-delà de la troisième. Pour poursuivre des études secondaires, M. Diarra s’inscrit dans une école où la langue des signes n’était pas utilisée. Mais cela ne l’empêcha d’être premier de sa classe en suivant les cours sur le tableau et les notes que prenaient ses camarades.

Selon Mme Kathleen Peoples, qui est diplomate à l’ambassade des États-Unis à Bamako et avait travaillé auparavant à l’université Gallaudet, il est difficile pour les enfants handicapés d’avoir accès à une éducation valable dans une grande partie d’Afrique. Les ressources sont maigres et l’infrastructure inadéquate. Souvent, les parents ne savent pas que leurs enfants seraient capables d’apprendre pour peu qu’on leur donne les outils nécessaires. Mme Peoples a dit que les enfants sourds contribuent fréquemment au revenu de leur famille en faisant du travail domestique ou en mendiant bien qu’ils soient en mesure de faire beaucoup plus.

M. Diarra dit que c’est grâce aux encouragements de ses parents, et surtout de son père, qu’il a poursuivi son objectif. Son père le conduisait à l’école et ses frères et sœurs l’ont aidé à avoir confiance en lui-même. Excellent élève, M. Diarra réussit à impressionner le directeur de l’école qui était sceptique quant à son potentiel. Et cela poussa ce dernier à convaincre le ministère malien de l’éducation que les déficients auditifs pouvaient être éduqués. Également impressionnés, les camarades de M. Diarra apprirent eux aussi la langue des signes.

« Les sourds le peuvent », affirme sans équivoque M. Diarra, souhaitant éliminer l’idée répandue en Afrique qu’un enfant sourd n’a pas d’avenir. Et cette phrase concorde bien avec celle du premier président sourd de l’université Gallaudet qui avait déclaré : « Les gens sourds peuvent tout faire à part entendre. »

M. Diarra a bénéficié du soutien de nombreuses personnes qui avaient reconnu son potentiel. En 2008, il était interprète pour un étudiant américain de l’université du Texas qui faisait des recherches au Mali et qui l’avait présenté à Mme Peoples. Celle-ci a vu l’élan et l’intelligence de M. Diarra, et consciente des possibilités limitées d’une éducation supérieure pour lui au Mali, elle a consulté ses anciens collègues à Gallaudet puis a soumis son nom comme candidat à la World Deaf Leadership Scholarship, une bourse qui vise à donner aux sourds les moyens de jouer un rôle significatif dans la société et qui est financée par la fondation Nippon. Accordée chaque année à un ou deux étudiants de pays en développement, cette bourse fournit les fonds nécessaires pour obtenir un diplôme de quatre ans à Gallaudet et pour une cinquième année d’études visant à aider les récipiendaires à faire une différence au niveau de l’éducation des sourds dans leur pays d’origine.

M. Diarra a obtenu l’une de ces bourses et est arrivé à l’université Gallaudet en août.

15 septembre 2010
http://afriqueactu.net/
2010/09/16 11:30 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Fermeture de l’école des sourds-muets de Mohammadia - Algerie
 Fermeture de l’école des sourds-muets de Mohammadia
Le projet de la Grande mosquée d’Alger fait des dégâts

 L’école des sourds-muets de Lavigerie (actuelle Mohammadia) a été fermée en prévision de sa démolition. La Grande mosquée d’Alger, dont les travaux n'ont pas encore commencé, est prévue à son emplacement.

Des familles, accompagnées de leurs enfants, des élèves de l’école des sourds et muets de Mohammadia, ont organisé, hier, un rassemblement pour protester contre la fermeture de l’établissement spécialisé. «C’est une véritable méprise. La tutelle (ministère de la Solidarité, ndlr) a décidé de fermer cet établissement sans en référer aux parents et au personnel spécialisé et sans tenir compte de l’intérêt des élèves perturbés dans leur scolarité. Ils ont tous été répartis sur les différentes écoles spécialisées du Télémly (Krim Belkacem) et de Baraki», s’indigne, éploré, le parent d’un enfant accroupi avec ses camarades devant l’école vouée à terme à la démolition. Située sur le terrain dégagé pour la construction de la Grande mosquée d’Alger, l’école, ouverte dans les anciens locaux des Pères Blancs de l’ex-Lavigerie, n’a pas rouvert, «comme l’appréhendaient les parents et les éducateurs».

Les parents, accompagnés de leurs enfants, se rassemblent à l’entrée de l’école depuis lundi. «Ils ne s’en iront pas jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée. Les parents souhaitent que les autorités sursoient à la décision et retardent d’au moins une année la fermeture et la démolition de l’école, vu que le projet de la Grande mosquée d’Alger programmé à cet endroit n’a pas encore été lancé», s’emporte, les yeux en larmes, une femme. «Un peu d’égard aux enfants», «Ayez pitié des sourds-muets», peut-on lire sur des banderoles déployées à l’entrée de l’établissement fermé à double tour. Les enfants, étonnés par le «remue-ménage» créé par leurs parents désemparés, semblent absents. Les enseignants, affectés dans plusieurs autres établissements, se sont solidarisés avec les enfants.

«Séparer les enfants de leur milieu, c’est les perdre pour toujours. Notre école a toujours eu de bons résultats dans les différents paliers. Jusqu’à une certaines époque, nos voisins tunisiens venaient s’y former. Ce qui m’écœure, c’est ce mépris affiché par le ministère à l’égard des enfants et de leurs éducateurs. Même comportement à la direction de l’action sociale de la wilaya (DAS)», s’indigne un enseignant qui fait remarquer que ses collègues ont reçu, pour certains, des mises en demeure et des menaces de ponction sur salaire. Les enseignants, les psys et le personnel administratif ont été affectés dans plusieurs centres, au Télémly et à Baraki, tandis que les bureaux de la direction ont été installés dans une école du secteur à Birkhadem.

Selon les éducateurs, le problème s’est posé il y a quatre ans et la solution aurait pu, insistent-t-ils, être trouvée dans l’intervalle. Il n’en a rien été. «Rien n’a été fait par notre tutelle qui gère le secteur sans véritable stratégie. Les ministères de la Solidarité ou des Affaires religieuses avaient la latitude de mettre à la disposition des élèves un centre de remplacement où ils peuvent être regroupés. L’Agence nationale des autoroutes (ANA), le centre de formation professionnelle, le centre hippique qui disposent de bâtiments au même endroit ont eu des compensations, mais pas nous. Pourtant, les Pères Blancs ont cédé l’endroit au profit des catégories fragiles. L’Etat algérien, représenté par le ministère de la Solidarité, n’en fait pas de même» s’étonnent les protestataires qui ne veulent pas lâcher prise et ont décidé de continuer à se rassembler à l’entrée de l’école jusqu’à l’aboutissement de leurs revendications.

Contacté, le ministère de la Solidarité fait la sourde oreille. «Des solutions devraient être trouvées», s’est-on contenté de nous assurer dans une précédente entrevue au ministère, dont les services ont été renouvelés après le dernier remaniement ministériel. «Les nouveaux cadres du ministère géré par M. Barka ne sont pas au fait des réalités du secteur», regrette-t-on au niveau de Mohammadia.
   
Nadir Iddir
le 16.09.10 | 03h00
http://www.elwatan.com
2010/09/16 11:20 - BB - Version imprimable 

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