Dernières actualités

 A l'étranger (192)
 Art / Culture (93)
 Associatif (144)
 Cinéma (10)
 Conférences-Congrès (10)
 Divers (49)
 DOM - TOM (90)
 Education (25)
 Emploi / Formation (105)
 Festivals / Salons (7)
 Nouveautés à voir! (116)
 Presse (373)
 Santé / Social (30)
 Services (85)
 Sorties / Fêtes (15)
 Sport (30)
 Télévision (32)
 Vacances / Voyages (25)

Proposer une news


Rechercher

 

Service Gratuit !

Associations : Publier vos annonces
Cliquez ici

 A l'étranger : Journée internationale des personnes handicapées : L’ère du braille et de la bibliothèque sonore - Algérie
 Journée internationale des personnes handicapées : L’ère du braille et de la bibliothèque sonore

Atika El Mamri, présidente de la Fédération algérienne des personnes handicapées, à El Moudjahid : “La volonté politique existe, mais beaucoup reste à faire”

Les efforts déployés par les pouvoirs publics pour faciliter l’accès au savoir aux enfants souffrant de handicap se poursuivent non seulement par l’intégration scolaire de cette catégorie, mais aussi l’adoption de méthodes susceptibles d’aider les enfants non-voyants et les sourds-muets à bénéficier au même titre que leurs pairs de l’éducation. En effet, s’il y a quelques années, la scolarisation de l’enfant handicapé visuel et sourd-muet relevait presque de l’utopie, en raison du manque de structures spécialisées, de personnels qualifiés ou même de supports pédagogiques adaptés aux besoins de cette frange de la population, aujourd’hui, des efforts sont consentis pour s’acheminer vers l’ère du braille et du numérique. Cette volonté d’améliorer la prise en charge de plus de 20.000 enfants handicapés scolarisés, dont 173.000 handicapés aveugles qui ont eu leurs lots de livres scolaires, édités en braille. En effet, 2.000 manuels scolaires en braille ont été édités pour tous les niveaux scolaires. Le souci de faciliter la scolarité de l’enfant aveugle et sourd-muet remonte, en fait, à l’année 2000, avec l’inauguration d’une imprimerie en braille, qui a assuré, à ce jour, l'édition de 78.313 ouvrages, dont 3.313 depuis le 1er août 2011. Il faut dire aussi que l’Algérie s’est dotée également en 2007 d’une bibliothèque sonore, première du genre. Elle est ainsi le premier pays en Afrique et dans le monde arabe à s’être dotée de cet outil didactique. La bibliothèque en question est constituée de livres en braille et de CD, appelés “livres parlés”, qui constituent pour les aveugles et les malvoyants les matériaux de base pour leur apprentissage. La documentation est transcrite en braille et sur cassettes audio, alors que la traduction se fait simultanément en arabe, français et anglais. Cette initiative prévoit, à vrai dire, la mise sur CD de 38.000 livres scolaires en braille et la création de 55.000 livres de culture générale en braille. Le coût global du projet est estimé à 14 milliards de centimes. Il s’agit, à travers ce projet aussi, de permettre aux handicapés de manière générale d’améliorer leurs connaissances, mais aussi d’accéder aux loisirs, notamment la lecture, considérée jusque-là comme un luxe pour cette population. Cette technique permet de remplacer jusqu’à 50 cassettes par un seul CD capable de stocker 50 heures d’informations sur un livre parlé numérique appelé Daisy (Digital Accessible Information System), basé sur un logiciel pour la création d’une formation adaptée aux besoins des personnes handicapées et permettant aux utilisateurs d’insérer des signes dans des sections du livre. Ces appareils se distinguent par des fonctions simples d’écoute, mais aussi des fonctions évoluées de navigation à travers le livre.
Aujourd’hui, le braille ou encore le CD font leur entrée doucement mais sûrement pour ouvrir de nouveaux horizons aux handicapés, répartis sur quelque 180 établissements spécialisés ou encore admis dans des classes normales. Des efforts soldés par l’introduction de près de 85% des sujets des épreuves du baccalauréat pour l’année 2010 pour la première fois en braille.
Samia D.

----------------------------------

Atika El Mamri, présidente de la Fédération algérienne des personnes handicapées, à El Moudjahid :
“La volonté politique existe, mais beaucoup reste à faire”

La FAPH milite depuis sa création contre l’exclusion des personnes handicapées et fait de la promotion des droits des personnes handicapées son cheval de bataille.
Sa présidente livre dans cet entretien, qu’elle a accordé à El Moudjahid, ses sentiments sur la Journée internationale des personnes handicapées et donne son avis, sans détour ni langue de bois, sur la situation des personnes en situation de handicap dans notre pays.

El Moudjahid : L’Algérie célèbre aujourd’hui la Journée internationale des personnes handicapées. Est-ce vraiment un grand événement pour la FAPH ou c’est devenu routinier que d’organiser des cérémonies et des conférences pour oublier ensuite les souffrances des personnes handicapées ?
Atika El Mamri : Cette année, la Journée internationale des personnes handicapées est marquée par deux événements majeurs. Il s’agit d’abord de la ratification de l’Algérie de la convention internationale des droits des personnes handicapées, en mai 2009, et de la mise en application, pour bientôt, de l’obligation d’accessibilité pour les personnes handicapées dans notre pays.
Pour revenir à la ratification, c’est une bonne nouvelle dans la mesure où quand on dit ratifier, cela veut dire respecter tous les articles de cette convention et parmi lesquels, et ce n’est pas moindre, celui de réaliser une enquête nationale sur les besoins des personnes handicapées dans notre pays. Ceci doit permettre de situer les conditions souvent dramatiques dans lesquelles vivent les personnes handicapées, dont la presse en fait l’écho régulièrement, et les contraintes qu’elles rencontrent. Donc, j’avoue que c’est une décision nationale importante qui prouve quand même que la volonté politique existe mais cependant, beaucoup reste à faire.

Pensez-vous que cette enquête aura des répercussions positives sur le vécu des personnes handicapées ?
Certainement. Car si l’on va directement à cette enquête, je crois que les choses peuvent s’améliorer puisque c’est à partir de ses conclusions et de ses recommandations que nous pouvons mettre en place des stratégies et des politiques adaptées relatives à la prise en charge des personnes handicapées et de leurs besoins.

Mais faut-il encore qu’on vous consulte en tant que mouvement associatif ?
Tout à fait. J’estime qu’on doit entendre nos propositions dans la mesure où il n’y a pas mieux qu’une personne handicapée pour décrire son vécu quotidien. Cependant, on fait appel parfois à nous pour l’élaboration de lois ou la mise en place des politiques, mais nous sommes à chaque fois surpris de constater à la fin que les choses ne se passent comme nous le souhaitions. Donc, à partir de ce constat, on peut imaginer qu’on ne prend jamais en compte nos observations.

Vous avez cité l’accessibilité des personnes handicapées comme étant l’autre fait marquant de cette année…
Bien évidement, l’accessibilité constitue un thème très important pour nous. L’accessibilité, c’est de pouvoir se déplacer librement, sans contraintes, avec des espaces aménagés. Ce qui n’est pas le cas malheureusement dans notre pays. L’exemple le plus édifiant est le métro d’Alger nouvellement réceptionné. Figurez-vous qu’on n’a même pas pensé aménager des espaces pour les personnes handicapées. Certes, ce n’est qu’un détail parmi tant d’autres qui sont sans doute plus importants que le métro, mais ceci dénote les lacunes et les carences existantes encore à ce sujet.

Il y a aussi l’accessibilité dans les rues. Les espaces aménagés et autres passages pour personnes handicapées font cruellement défaut en Algérie, et on imagine que ça doit être un calvaire pour elles...
 Absolument. Et si l’on décide de faire quelque chose, on le réalise mal. Si l’on s’amuse à mettre à notre disposition de minuscules passages situés au bout du bout des trottoirs et nous dire voilà, on vous a aménagé des espaces, je pense qu’il vaut mieux s’en abstenir au lieu de faire n’importe quoi. Y en a marre de la politique du «mieux que rien» ! Non, nous ne sommes pas preneurs dans ces conditions-là. Il faut savoir que ces choses-là reposent sur des normes universelles bien précises. Il ne suffit pas de faire ceci et cela si l’on ne respecte pas des critères bien définis. Donc, nous ne réclamons que le respect des normes et des standards internationaux.

Revenons, si vous le permettez, à la situation socioprofessionnelle des personnes handicapées. Pensez-vous que les choses se sont améliorées ces dernières années ? La prise en charge est-elle à la hauteur ?
Cela reste insuffisant quand même en dépit d’une réelle volonté politique de bien faire. Le chemin reste long et trop d’obstacles rendent la vie difficile aux personnes handicapées. Prenons le cas de la capitale où l’on a recensé 19.000 personnes handicapées, mais qui se trouvent marginalisées, vivant dans l’oubli, à l’écart. Je peux vous amener chez eux, un par un, pour voir comment ils vivent, à la charge de leurs familles. En Algérie, les dernières statistiques parlent de 15% des Algériens qui sont handicapés, la plupart des jeunes. Imaginez, 15% de la population exclu de tout. Il faut à mon avis multiplier le nombre de centres et autres structures permettant la prise en charge de nos malades. Il faut aussi créer les métiers pour handicapés, des métiers spécifiques pour handicapés pouvant leur permettre d’être indépendants dans leur vie.

Pour y arriver, votre rôle en tant que mouvement associatif n’est plus à prouver…
Effectivement, le rôle des associations est essentiel. Pas pour sensibiliser parce que ce n’est pas notre mission, mais nous sommes là pour assister les handicapés et tenter de les orienter vers le bon chemin. Toutefois, il faut que les pouvoirs publics s’y mettent. Ils doivent dépasser les politiques des pensions et de l’assistanat et penser à plus important telles l’intégration et l’insertion.
Propos recueillis par S. A. M.
 

PUBLIE LE : 03-12-2011
2012/01/13 17:07 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Le chant des signes du P. Constantin - Roumanie
 Le chant des signes du P. Constantin

Depuis plus de dix ans, le prêtre orthodoxe Constantin Onu lutte pour la reconnaissance au sein de l’Église orthodoxe roumaine des sourds-muets.

Un sourire illumine le visage du P. Onu. Assis à son bureau de la paroisse de Mavrodolu, dans la petite ville de Pitesti, au sud-est de la Roumanie, il ne se lasse pas de lire le document officiel qu’il vient de recevoir. Le Centre national de préparation, de catéchisme et de mission orthodoxe pour les malentendants de Roumanie et de la Diaspora est officiellement créé.

« Enfin ! Ça fait plus de dix ans qu’un rapport pour la création de ce centre a été déposé au Saint Synode… » , dit-il heureux. La création de cet organisme est une victoire de plus dans la longue lutte que mène le P. Constantin Onu pour la reconnaissance des malentendants par l’Église orthodoxe et la société roumaine. Et à presque soixante ans, ce prêtre à la longue barbe blanche milite toujours avec énergie pour cette cause.

CRÉATION D’UNE CHORALE
Tout a commencé en 1996. « C’est difficile à expliquer, mais Dieu m’a fait comprendre que je devais aider ces gens-là », raconte-t-il. À l’époque, le langage des signes n’est pas reconnu par l’État – il ne sera reconnu officiellement qu’en 2006 – et aucune alternative pour les sourds-muets n’est offerte par l’Église.

Le P. Constantin Onu se met alors à apprendre le langage des signes et part aux quatre coins de la Roumanie pour offrir aux sourds-muets un office à leur portée. Ses messes n’ont pas lieu dans des églises, mais peu importe. « Ils étaient tellement touchés que je vienne spécialement pour eux. Certains me demandaient même : “mais vous n’avez pas honte de rester avec nous ?” »

À cette époque, il crée également la chorale de sourds-muets Effata . Sur un fond musical, il entraîne ses élèves à chanter avec leurs bras et leurs mains. « Effata dans le Bible veut dire “Ouvre-toi !”. Ce sont les mots que Jésus a employés quand il a touché l’oreille d’un sourd. Nous, nous voulons ouvrir les oreilles de ceux qui peuvent entendre » , explique-t-il.

ENRICHIR LE LEXIQUE RELIGIEUX
Professeur conférencier pour les sourds-muets à la faculté de théologie de Pitesti, Constantin Onu travaille par ailleurs à la création de nouveaux signes pour enrichir ce langage d’un lexique religieux.

« Jusqu’à maintenant, on utilisait des signes laïques pour exprimer des concepts religieux : père et Père étaient traduits par le même signe ! » , dit-il. En 2008, après tant d’efforts et de dévouement, le Patriarcat reconnaît son travail en publiant un missel orthodoxe pour sourds-muets. Deux ans plus tard, l’Académie roumaine valide son travail en publiant son dictionnaire des signes religieux.

Jonas Mercier (à Bucarest)
http://www.la-croix.com
2012/01/13 16:55 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : 1st International Congress on Family-Centred Early Intervention for Children who are Deaf or Hard of Hearing du 30/05/12 au 01/06/12 - Autriche
 Early Intervention for Children who are Deaf or Hard of Hearing

1st International Congress on Family-Centred Early Intervention for Children who are Deaf or Hard of Hearing
Bad Ischl, Austria, from May 30th to June 1st 2012

This Congress aims to bring together professionals involved in early family-centred intervention, researchers and parents. It will present evidence-based family-centred approaches in early intervention from multidiscliplinary professional and parent perspectives to improve national early intervention programs for children with hearing loss.

Bad Ischl, a charming small town and the cultural center of the Salzkammergut, offers perfect conditions for exceptional and unforgettable events and conference venues. The Alpine health resort has a long-standing history as summer residence of the Austrian imperial family that still can be felt in many places.

Confirmed Speakers
 Christine Yoshinaga-Itano
 Arlene Stredler Brown
 Anu Sharma
 Manfred Hintermair
 Mary Pat Moeller
 Gwen Carr
 Leeanne Seaver
 Janet DesGeorges
 Pauline Walker
 Barry Wright

Scientific Program Committee
 Christine Yoshinaga-Itano, Scientific Chair, USA, Colorado,
 Arlene Stredler-Brown, Early Intervention, USA, Colorado,
 Gwen Carr, Early Intervention, UK,
 Leeanne Seaver, International Parent Representative, USA, Colorado,
 Janet DesGeorges, International Parent Representative, USA, Colorado,
 Pauline Walker, International Parent Representative, Northern Ireland,
 Barry Wright, Child Psychiatry, UK,
 Maria Wisnet, Deaf Education, Germany,
 Manfred Hintermair, Deaf Education, Germany,
 Mary Pat Moeller, Speech Language Pathology, USA, Nebraska,
 Johannes Fellinger, Neurology/Psychiatry, Austria,
 Daniel Holzinger, Clinical Linguistics, Austria

Advisory Board
 Gerd Rasp, Austrian Society for Otorhinolaryngology
 Patrick Zorowka, German Society for Audiology
 Thomas Keintzel, Head of Department of ENT, Klinikum Wels-Grieskirchen
 Annette Leonhardt, Chair for the Deaf and Hard of Hearing Education at the Ludwig-Maximilians-Universitat, Munich

This conference is brought to you by the Institute of Neurology and of Senses and Languages, Hospital of St. John of God, Linz, and the following partners :

 Marion Downs Hearing Center (University of Colorado Hospital),
 University of Colorado, Boulder, Colorado Department of Speech, Language & Hearing Sciences ;
 University of Colorado at Denver, Medical Center ;
 Colorado Home Intervention Program ; Colorado Families for Hands & Voices ; Hands & Voices National ;
 Global Coalition of Parents of Deaf Children


http://www.fcei2012.org/en/
2012/01/13 16:18 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Communication avec les sourds-muets Algérie Telecom Béjaïa innove
 Communication avec les sourds-muets
Algérie Telecom Béjaïa innove

La direction d’Algérie Telecom de Béjaïa a organisé, pour la première fois en Algérie, une formation des agents dans la maîtrise du langage des signes afin qu’ils puissent communiquer avec des abonnés sourds-muets.

Cinq jeunes filles, employées d’Algérie Telecom au niveau, notamment, des Actel d’Akbou, Amizour, Béjaïa et Sidi Aïch, et préposées aux relations avec les abonnés, ont suivi une formation qui aura duré deux mois au total (ce qui correspond à un peu plus d’une centaine d’heures de cours), assurée par une association dénommée Union des sourds-muets de la wilaya de Béjaïa. “La cérémonie de remise des attestations de stage et la collation organisées le jeudi 17 novembre, dans l’après-midi, au siège de la wilaya de la DOT (Algérie Télécom), s’inscrit dans le cadre, faut-il le rappeler, de la semaine de l’utilisation des PTIC en Algérie, avec cette note toute particulière et spécifique à Béjaïa, à savoir cette initiative innovante qu’est la formation d’éléments d’Algérie Telecom dans le langage des sourds-muets”, a tenu à préciser Abderrahmane Chebala, directeur des PTIC dans la wilaya de Béjaïa, présent à la cérémonie de remise des attestations de stage dans l’apprentissage du langage des sourds et muets aux cinq pionnières en la matière à l’échelle nationale.
Présidant la cérémonie, à laquelle étaient présents des membres de l’Union des sourds-muets de la wilaya de Béjaïa, dont son président et en même temps celui qui a dispensé le cours du langage des signes, Nadir Belabbas, sourd-muet lui-même et ingénieur en informatique (diplômé de Paris), le directeur régional d’Algérie Telecom (Sétif), Hassan Tibermacine, a qualifié, dans son intervention, l’initiative de “première en Algérie, indéniablement noble et fort louable, d’autant qu’elle permet, en effet, de prendre en charge cette frange de la population dans ses doléances et ses besoins d’abonnée.” Et d’ajouter que “cette expérience allait être adoptée d’abord à l’échelle régionale et que, d’autre part, sa généralisation à l’échelle nationale et même pour le personnel technique n’est pas à exclure, au regard de son absolue nécessité, de son incontestable utilité (l’apprentissage du langage des sourds-muets ndlr).”
Par ailleurs, rappelant que les employées d’Algérie Telecom, désormais maîtrisant le langage des signes, sont en parallèle, “évidemment”, des interprètes parlants, Me Louisa Belamri, avocate et chargée de la communication de l’association (sourds-muets), a annoncé que “l’expérience (apprentissage, par le personnel) d’Algérie Telecom allait être étendue aux tribunaux ainsi qu’à certains démembrements de l’administration et autres secteurs d’activité…”
L’avocate n’a pas omis, au passage, de “déplorer le fait qu’une association aussi exemplaire et citée à l’échelle nationale en tant que référence ne dispose toujours pas de local pour les sourds-muets, continuant à subsister et activer dans un sous-sol qu’ils ont un tant soit peu aménagé eux-mêmes et pour lequel ils payent un loyer de
30 000 DA par mois, leur budget annuel n’étant que de 360 000 DA.”
Espérons pour ces braves gens, qui sont nos enfants, nos frères, que ce message ne tombera pas dans l’oreille d’un…sourd !

Par : Mustapha BENSADI
http://www.liberte-algerie.com
2011/12/14 16:31 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : La Chine va établir des normes nationales pour la langue des signes et le braille
 La Chine va établir des normes nationales pour la langue des signes et le braille

La Chine a commencé à établir des normes nationales pour la langue des signes et le braille. Celles-ci bénéficieront à plus de 30 millions de non-voyants et de malentendants à travers le pays.
La Commission d'Etat sur la langue et la Fédération des handicapés de Chine sont chargées de créer ces normes. Des responsables de ces deux institutions ont indiqué qu'ils allaient créer un système de braille plus "scientifique et facile à maîtriser", basé sur l'actuel système.
Les experts linguistiques réviseront les gestes qui ne sont pas adaptés à l'expression en chinois et normaliseront d'autres signes ainsi que la grammaire.
La langue des signes et le braille existent depuis longtemps dans le pays, mais sans système standardisé et avec des variations selon les régions.

Agence de presse Xinhua 2011/11/11
2011/12/14 16:02 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Aider les malentendants à trouver leur place dans la société - Vietnam
 Aider les malentendants à trouver leur place dans la société - 08/11/2011
 

En dépit du fait que l'enseignement pour les malentendants ait été instauré il y a 125 ans, suite à la fondation de l'école réservée aux enfants sourds-muets dans la province de Binh Duong (Sud), il n'existe encore aujourd'hui aucun système complet. Chaque région, localité ou encore groupe de personnes utilise des signes différents, tandis que le programme aux normes du ministère de l'Éducation et de la Formation est insuffisant.

Lors d'un colloque sur l'élaboration du programme d'enseignement du langage des signes à la télévision, organisé récemment à Hanoi, les spécialistes de ce domaine ont affirmé que l'enseignement du langage des signes ne se faisait pas sans mal.

Le pays compte à l'heure actuelle un million de malentendants, soit 13,5% du nombre d'handicapés du pays. Un grand nombre d'entre eux ne connaissent pas le langage des signes en raison du manque d'écoles, d'enseignants ou encore de documents.

Le pays dispose de 70 écoles et centres réservés aux malentendants mais hélas concentrés essentiellement dans les grandes provinces et villes comme Hanoi, Hai Phong, Dà Nang, Binh Duong et Hô Chi Minh-Ville. Chaque année, environ 700 élèves malentendants vont à l'école. Mais ils n'étudient le langage des signes qu'à raison d'une à deux heures par semaine, ce qui est bien insuffisant au regard des besoins réels.

Le Docteur Lê Van Tac, directeur du Centre d'études de l'éducation spéciale (Institut des sciences de l'éducation du Vietnam) fait savoir qu'au Vietnam, le langage des signes existe depuis longtemps, sans pour autant qu'aucun système commun n'ait été mis en place. Chaque région, localité ou groupe de personnes utilise des signes différents, comme en témoignent Hanoi, Hai Phong et Hô Chi Minh-Ville, qui toutes trois ont leur propre dialecte.

Face à cette situation, l'Institut des sciences de l'éducation du Vietnam a, dans le cadre d'un projet, collecté, étudié et standardisé des signes pour 2.000 mots. Le problème est que cette avancée a toutes les peines du monde à être largement diffusée, ce pour diverses raisons.

"Les livres et documents sur le langage des signes sont rares, ce qui pose des difficultés non seulement aux sourds et malentendants, mais aussi à leurs proches et amis qui souhaitent communiquer avec eux", a souligné Lê Van Tac. De fait, à ce jour, aucune édition spécialisée dans les ouvrages pour malentendants ou branche de formation officielle des enseignants chargés d'enseigner le langage des signes n'existe au Vietnam.

En raison d'un manque, pour ne pas dire d'absence de formation sur le langage des signes, les malentendants ont énormément de difficultés à avoir accès aux services publics. Ce qui explique d'ailleurs en partie pourquoi il y a tant de chômage chez ces personnes.

L'Association des handicapés de Hanoi a décidé de prendre ce problème à bras le corps. Elle recueille actuellement des avis des malentendants et des spécialistes pour élaborer le programme appelé "l'Enseignement du langage des signes à la télévision". Ce programme sera diffusé à titre expérimental sur la chaîne VTV2 de la Télévision du Vietnam à partir du 1er décembre prochain. "Il contribuera à faciliter les échanges, la communication entre les malentendants mais aussi entre ces derniers et leurs proches, de sorte de mieux les aider à s'intégrer à la société", selon Vu Manh Hùng.


Huong Linh/CVN
8/11/2011
http://lecourrier.vnagency.com.vn
2011/12/14 15:47 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Sommet WISE : l‘éducation innovante récompensée
 Sommet WISE : l‘éducation innovante récompensée

WISE, le sommet mondial de l‘éducation innovante, est devenu une des plateformes internationales de référence en matière d‘éducation ces dernières années. Plus d’un millier d’experts se retrouvent chaque année à Doha pour envisager des solutions alternatives et amorcer des changements. Cette semaine, Learning World vous présente plusieurs d’entre eux, ainsi qu’une séléction d’idées neuves.

Premier prix : BRAC

Doté d’un demi million de dollars, le prix WISE est pour l’instant une exception sur la scène internationale de l‘éducation. Cette récompense fait office d‘étape vers la reconnaissance de contributions extraordinaires. Un immense suspense a entouré l’annonce du gagnant du premier prix. Il s’agit de Fazle Hasan Abed, du Bangladesh, fondateur de l’organisation Brac. Nous l’avons interviewé.

Maha Barada, euronews :

“Sir Abed, félicitations, pouvez-nous nous présenter votre projet ?”

Sir Fazle Hasan Abed :

“Je suis le président fondateur d’une organisation baptisée Brac, créée il y a 40 ans pour atténuer la pauvreté au Bangladesh. Mais au-delà, nous voulions aussi faire en sorte que les gens reçoivent une éducation.

Nous gérons plus de 35.000 écoles pour 1,2 million d’enfants. Nous avons formé, au cours de ces années, 5 millions d’enfants qui sont allés à l’université et sont devenus médecins, ingénieurs au fil du temps. Nous avons aussi une université avec 4.000 étudiants.

Maha Barada :

“Que représente ce prix pour vous ?”

Sir Fazle Hasan Abed :

“Ce prix représente beaucoup pour moi, en ce sens que c’est la première fois qu’on manifeste une reconnaissance de l‘éducation. Les prix encouragent les gens à faire de leur mieux, à être excellents. C’est le but de ces prix : rechercher l’excellence. Que ceux qui veulent décrocher ces prix fassent preuve d’excellence !”

Maha Barada :

“Qu’allez-vous faire de cet argent ?”

Sir Fazle Hasan Abed:

“L’argent sera investi dans l‘éducation, je monterai d’autres écoles, une ou deux bibliothèques, quelque chose comme ça.”

Vietnam : un puits de savoir

Six projets éducatifs ont aussi été récompensés pour leur contribution innovante à l’enseignement.

Parmi eux, le projet américain CONNEXIONS. Il s’agit d’une plateforme de contenu qui permet l’utilisation gratuite et libre de matériel éducatif de haute qualité via internet. Le réseau vietnamien VOER pour Vietnam open education resources utilise cette plateforme pour fournir des informations en ligne aux étudiants et à leurs professeurs.

Le Temple de la littérature à Hanoï a été la toute première université du Vietnam. Aujourd’hui, les étudiants viennent y prier avant leurs examens.

Nombre d’entre eux utilisent le réseau VOER.

20.000 cours sont disponibles en ligne, grâce à la contribution d’individus désireux de partager leur savoir. Des forums de discussion ont vu le jour et les critiques, positives comme négatives, remontent jusqu’aux auteurs.

Argentine : les signes du silence

Autre projet primé à Doha : Sueña Letras, une initiative visant à apprendre à lire et à écrire à des élèves malentendants et à promouvoir l’utilisation du langage des signes. Le Centre pour le développement des technologies de l’inclusion, au Chili, au Mexique et en Argentine, bénéficie de ce projet.

Etre sourd ou malentendant est un handicap qui, faute d’infrastructures adaptées, condamne bien souvent à l’exclusion sociale en Argentine. Les écoles spécialisées sont rares et sans la maîtrise de la langue des signes, les malentendants sont privés de toute communication orale.

Les choses sont en train de changer. Les prothèses auditives ne sont plus le seul espoir.

Une partie importante du programme Sueña Letras repose sur un logiciel spécialisé conçu au Chili.

L’apprentissage de la lecture et de l‘écriture se fait grâce à des applications innovantes du logiciel, qui rendent l’expérience divertissante et interactive.

Notre consoeur Aurora Velez a rencontré le fondateur du projet, Ricardo Rosas.

Aurora Velez, euronews :

“Votre projet a reçu plusieurs prix nationaux et maintenant il obtient une reconnaissance internationale ici à Doha. Pour Sueña Letras, quels sont les bénéfices de cette expérience ?”

Ricardo Rosas :

“Principalement la visibilité. Il est important de nous faire connaître dans les autres zones géographiques. Nous sommes déterminés à porter notre projet aussi loin que possible. Notre programme enseigne cette langue aux enfants malentendants comme s’il s’agissait d’une seconde langue et peut être traduit en bien des langues.”

Aurora Velez :

“Est-ce qu’un Japonais et un Chilien peuvent se comprendre ?”

Ricardo Rosas :

“Pour dire la vérité, il n’y a pas de langue universelle des signes, comme il n’y a pas de langue parlée universelle. Les langages nationaux des malentendants varient d’un pays à l’autre, tout comme le Castillan en Amérique latine et en Espagne. Tous ont une langue des signes spécifique. La bonne nouvelle est que les langues des signes sont plus proches les unes des autres que les langues parlées. Et de ce fait, les communautés de malentendants parviennent à se comprendre.”

http://www.cdpd-accesoalajusticia.cl/?p=9

http://www.wise-qatar.org/content/suenaletras

04/11/11
Copyright © 2011 euronews
http://fr.euronews.net
2011/11/29 15:07 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : L'APVSL reçoit le prix Dollard-Morin - Canada
 L'APVSL reçoit le prix Dollard-Morin

L'Association des personnes vivant avec une surdité de Laval (APVSL) s'est vu décerner le prix du bénévolat en loisir et en sport Dollard-Morin, dans la catégorie «Organisme» du volet «Soutien au bénévolat», le 28 octobre dernier, à l'Assemblée nationale du Québec.
«Nous étions déjà à la fois très heureux et aussi très fiers lorsque notre organisme a été retenu et sélectionné par la Conférence des élus de Laval au mois de juillet dernier», se souvient le coordonnateur Yvon Mantha.
Selon lui, ce prix vient confirmer la qualité du travail entrepris depuis le début des années 2000, année de la création de l'APVSL. «Je veux féliciter l'APVSL, qui mérite grandement l'hommage qui lui est décerné. Cet organisme fait un travail exceptionnel pour rendre accessibles des activités de loisir et de sport aux personnes sourdes et malentendantes», a souligné la ministre Line Beauchamps, lors de la remise.
Briser l'isolement
Une des problématiques majeures des personnes vivant avec une surdité est l'isolement.
Ainsi, depuis plus de 10 ans, l'organisme diversifie ses activités et offre aujourd'hui des sorties éducatives et culturelles, des conférences, des cours de langue des signes québécoise (LSQ), des formations sur le nautisme, le karaté ou encore le poker, en plus d'avoir ouvert un café Internet.
«Pour leur donner accès à l'actualité, on traduit aussi les journaux dans la LSQ, et on le diffuse sur YouTube», ajoute Louise De Serres, agente de communication.
Et défendre les droits
Mais depuis plusieurs années, ce sont les dossiers de défense des droits des 9000 Lavallois vivant avec une déficience auditive qui occupent les responsables.
Et le dossier de la santé préoccupe tout particulièrement Mme De Serres. «Quand un sourd est sur une civière, comment il peut se faire comprendre ?» demande-t-elle, avant de déplorer qu'il n'y ait pas d'interprète dans la région.
Yvon Mantha, lui, souhaite faire valoir également l'enjeu de l'insertion professionnelle. «Souvent, les patrons ont peur d'embaucher une personne sourde. On ne connaît pas précisément le taux de chômage, mais il est élevé», assure-t-il. Le coordonnateur n'est d'ailleurs pas peu fier de montrer le nouvel outil spécialement développé pour les employeurs, au printemps dernier. Adaptation des postes de travail, équipement de communication adaptée et programmes d'aide financière, tout y passe.
Encore du travail
Les victoires que comptent l'organisme ne se sont pas réalisées en un jour.
Par exemple, depuis début septembre, un employé de l'Institut Raymond Dewar (IRD) propose des services de santé au CLSC Marigot. «Il nous aura fallu cinq ans de négociations pour que l'IRD accepte de créer un service spécial pour les sourds au CLSC», explique Louise De Serres. Les quatre employés disent prioriser les dossiers de défense des droits, même si ceux-ci prennent généralement deux ans avant de déboucher.
«On espère que ce prix nous permettra d'accroître notre crédibilité et notre visibilité auprès des partenaires et des bailleurs de fonds de la région de Laval pour les prochaines années», de conclure Yvon Mantha.
Rappelons enfin que l’an dernier, l'APVSL avait remporté pour la région de Laval le prix «À part entière» de l’Office des personnes handicapées du Québec, qui vise à reconnaître les individus et organisations qui ont fait progresser la participation sociale des personnes handicapées et de leur famille.
 

Publié le 4 Novembre 2011
Camille Gaïor
2011/11/29 15:04 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Sortir les malentendants de leur bulle - Madagascar
 Sortir les malentendants de leur bulle

La complexité chez les malentendants ne leur permet pas de se développer. Les parents eux-mêmes en sont parfois à l'origine.
Ne pas enfermer les malentendants dans leur petit monde. Les enfants qui n'ont aucune complexité de leur handicap sont plus développés que les autres. Ce constat a été effectué par Rivo Henintsoa Andriamampianina, responsable pédagogique auprès de Akama, un centre luthérien spécialisé pour les malentendants. Exerçant le métier d'éducateur depuis près de 20 ans, il a remarqué que « les malentendants complexés ont un développement psychologique moins élevé que ceux qui osent s'affirmer ». Mais les parents ne sont pas toujours innocents dans ce cloisonnement de leur enfant. « Ce sont parfois les parents eux-mêmes qui sont complexés de l'handicap de leur enfant. Ce dernier est ainsi enfermé et son contact avec l'extérieur est limité », indique Rivo Henintsoa.
Or, contrairement à ce que les parents pensent, la société peut être d'une grande aide pour l'enfant. L'éducateur explique que celle-ci peut l'aider même à travers des signes de main. En effet, la grande majorité des Malgaches ne maîtrisent pas la langue des signes. Mais, si auparavant, ce moyen de communication est surtout limité à l'école, de particuliers sont de plus en plus nombreux à s'y intéresser. «J'ai toujours trouvé fascinant le fait qu'on puisse se communiquer uniquement avec les mains. Mais avec le centre à côté, il m'arrive aussi de croiser des sourds et des fois, j'ai envie de discuter avec eux. C'est pourquoi je m'exerce peu à peu », avance Mbolatiana, une adolescente qui habite 67 ha.
Marginalisés
En effet, la question de communication constitue la raison principale de la complexité des malentendants. Pour la maîtriser, il faut beaucoup de patience et de volonté. Les éducateurs auprès de Akama suivent, par exemple, une formation de deux ans avant de la maîtriser.
Actuellement, le centre compte au total 40 éducateurs pour 150 élèves. « Nous avons de la formation professionnelle et de la formation générale jusqu'en terminale », rapporte le responsable pédagogique du centre. Mais malgré la formation dont ils bénéficient, les malentendants ont la plupart du temps des problèmes pour trouver du travail.
« S'il y a deux personnes qui postulent, l'une n'a pas d'handicap et l'autre sourde, le recruteur choisira la première même si la seconde a une capacité intellectuelle largement plus élevée. Mais bien sûr, c'est un problème rencontré par les handicapés en général », évoque amèrement Rivo Henintsoa Andriamampianina. Or « si on leur donne la chance, ils arrivent à travailler aussi bien que les autres. Tel est, par exemple, le cas d'un malentendant à Besarety. Il a bénéficié d'une formation en informatique chez nous et ses parents lui ont ouvert un cyber. Aujourd'hui il en est le gérant », raconte fièrement l'éducateur.


Des prothèses auditives pour les malentendants
Des milliers de personnes avaient bénéficié des appareils auditifs durant trois jours, samedi et lundi, au Gymnase de Mahamasina. Cette distribution a été réalisée grâce à la Fondation Starkey Hearning, Rotary club d'Antananarivo 9220, la société VIMA et d'autres partenaires.

Judicaëlle Saraléa
Vendredi 04 novembre 2011
http://www.lexpressmada.com/
2011/11/29 14:55 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Du curling de haut calibre - Canada
 Du curling de haut calibre

Sports > Actualité sportive
La compétition sera chaude sur les glaces du Club de curling de Valleyfield en fin de semaine prochaine. Seize des meilleures équipes au Québec vont tenter d'empocher une large part des 4000 $ à l'enjeu du Valleyfield Open, présenté du 4 au 6 novembre.

Les pierres glisseront à compter de vendredi, 18 h, au club situé sur le boulevard du Havre. Parmi les équipes en lice, on note le quatuor de Mike Raby, champion sourd-muet du Québec, celui de Greg Sleno, champion senior provincial, Michel Briand, skip de l'équipe championne mixte québécoise et l'équipe de Tom Wharry, grande gagnante en 2010.

Deux formations de Valleyfield seront également à surveiller au cours du week-end. L'équipe championne mixte de la Branch, formée d'Alain Chiasson, Brandon Boyer, Marie-Claude Comeau et Sylvie Goulet est en lice, tout comme le quatuor d'Hélène Pelchat. Alison Ross est également inscrite avec son quatuor de Ormstown/Howick.

Chaque équipe est assurée de disputer un minimum de trois parties lors de cet événement qui se déroule selon la formule Open. Ce tournoi, commandité par les caisses Desjardins de Valleyfield, est l'un des plus importants à se dérouler au Club de curling campivallensien.

Eric Tremblay (Hebdos Montérégiens)
Le Journal Saint-François - 2 novembre 2011
http://monteregieweb.com
2011/11/29 14:39 - BB - Version imprimable 

News 1 à 10 sur 192  << · <  · 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20  ·  > · >> 

2003 - 2010© bbnewscom