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 A l'étranger : Judo : Préparation pour les prochains championnats du monde et d’Afrique - Maroc
 Judo : Préparation pour les prochains championnats du monde et d’Afrique
 
La nouvelle Direction Technique Nationale de la Fédération ?Royale Marocaine de Judo et Arts?Martiaux Assimilés sous la houlette de M. Mohammed Zouarh, organise?un stage de rassemblement et de détection afin de créer une dynamique au sein des équipes nationales de judo, et ce, depuis lundi 4 ?juillet et prendra fin vendredi prochain au Dojo National de Casablanca.
Organisé pour la première fois, ce rassemblement regroupe les 2 premiers cadets et cadettes, en vue des Championnats du Monde Cadets qui auront lieu à Kiev (Ukraine) du ?11 au 14 août; et les 2 premiers juniors masculins/féminins pour la préparation des Championnats d’Afrique organisés à Madagascar, du 20 au 25 juillet.
Ce stage qui regroupe 78 jeunes judokas qui se sont?illustrés?lors des derniers championnats nationaux dans les différentes catégories, se déroule dans une ambiance sportive avec beaucoup de «?transpiration?», il est encadré par différents entraîneurs nationaux : Baptiste Leroy, Hamza Doublali, Nour-Eddine Fasly, Chorfi Idrissi, Ahmed M’joun et en présence du DTN Mohammed Zouarh.
Sans oublier la présence de Mme Amina Ouaddi qui apporte une présence maternelle pour les féminines présentes au stage, et de M. Messaoudi, en tant que?bénévole, qui assure la logistique de tout le groupe.
Les entraîneurs font tous l’éloge du niveau technique et de l’engagement physique que déploient tous les athlètes présents. Ce résultat est le fruit du travail accompli par les professeurs au sein des différents clubs du Royaume.
L’entraîneur de l’équipe nationale, M. Baptiste Leroy, n’a pas manqué de souligner et de faire la comparaison de nos jeunes qui ont autant de talent que les judokas des pays tels que le Japon, le Brésil ou la France. Il estime ?que nous n’avons pas la quantité pour le moment, mais que la qualité est bien là et que nous allons bientôt rivaliser avec ces pays.?
En marge de ce stage, lors du dernier passage de grade organisé à Casablanca pour l’obtention de la ceinture noire, un judoka s’est particulièrement distingué, en si peu de temps, en obtenant le grade de ceinture noire au bout de 4 années de pratique. Il s’agit d’une?performance exceptionnelle? lorsque l’on apprend que M. Abdessamad Tazi souffre d’un handicap car il est sourd et muet.
La FRMJAMA est fière de ce Monsieur qui donne à tous une leçon de moral et de?persévérance. Elle le félicite ainsi que tous les membres de l’Association Bernoussi des Sports et tous ceux qui l’ont aidé et lui ont permis de vivre une discipline comme Monsieur tout le Monde.
Par ailleurs, une autre performance a été enregistrée, dernièrement, par Khalid El Boussiri qui a remporté une médaille d’or, lors des championnats du Monde de Judo des?Médecins?organisés à Las Palmas en ce moment.

9/7/2011
http://www.lopinion.ma
2011/07/18 12:39 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Discrimination et théâtre – échange interculturel de jeunes sourds et entendants du 21/10 au 29/10/11 - Hambourg
 Discrimination et théâtre – échange interculturel de jeunes sourds et entendants
du 21 au 29 octobre 2011, à Hambourg (Allemagne)

Les associations Une Terre Culturelle (UTC) à Marseille et le BDP de Hambourg invitent à participer à un échange : Discrimination et théâtre – échange interculturel de jeunes sourd-e-s et entendant-e-s, du 21 au 29 octobre, à Hambourg (Allemagne).

La première phase a eu lieu à Marseille du 22 au 29 avril derniers. Il est possible de ne participer qu’à la seconde phase de cet échange pour les personnes entre 18 et 30 ans qui aiment le théâtre et souhaitent découvrir de nouvelles personnes, sourdes et entendantes lors d’une rencontre créative.

Une équipe franco-allemande composée de sourd-e-s et entendant-e-s mène ce projet de rencontre autour de la thématique de la discrimination. Le but est d’amener des participant-e-s de langues différentes à communiquer entre eux-elles, de rendre possible la communication non-verbale, visuelle. Le théâtre sera un moyen d’échanger ses expériences, de communiquer par le langage du corps, de rire et de se découvrir. Chacun-e avec sa langue, en présence d’interprètes langues des signes allemande, allemand, langue des signes française et français, aura la possibilité de s’exprimer et communiquer dans sa langue maternelle. Une présentation détaillée est téléchargeable : http://www.culture.gouv.fr/culture/....

Il est possible de se pré-inscrire, en remplissant la fiche téléchargeable, jusqu’à fin juillet : http://www.culture.gouv.fr/culture/.... Les places sont comptées : 10 participants par pays, 5 participant-e-s entendant-e-s, 5 participant-e-s sourd-e-s.

Pour plus de renseignements : écrire un courriel à l’équipe française (utc.marseille@gmail.com) ou à l’équipe allemande (marseille@bdp-hamburg.de) ; envoyer un courriel vidéo en Langue des signes allemande via zignoo.com à Dennis (dennisblitz@gmx.de) ou en LSF via oovoo à Stéphanie (constantin3001@hotmail.fr) ; téléphoner à UTC Marseille : 0033 (0)4 91 06 63 18 ou à BDP Hamburg : 0049 (0)1 63 26 43 867.

Contact : Association Une Terre Culturelle, Résidence Les Floralies, Bât. D2, 93, boulevard Barry, 13013 Marseille (Permanences du lundi 14h au vendredi 12h30)

Cycle de formation Franco–Allemand sourd-e-s entendant-e-s PHASE 1
22 - 30 avril 2011 - Marseille
Projet soutenu par l’Office franco–allemand pour la jeunesse

Les associations Une Terre Culturelle à Marseille et le BDP de Hambourg vous invitent à participer à l’échange :
« Discrimination et théâtre – échange interculturel de jeunes sourd-e-s et entendant-e-s »
à Marseille du 22 au 30 avril 2011

- Vous avez entre 18 et 30 ans ?
- Vous aimez le théâtre ?
- Vous souhaitez rencontrer de nouvelles personnes, sourdes et entendantes, et créer quelque chose ensemble ?

Le projet :

Une équipe franco-allemande composée de sourd-e-s et entendant-e-s mène ce projet de rencontre autour de la thématique de la discrimination.
Des encadrant-e-s expérimenté-e-s sourd-e-s et entendant-e-s vous aideront à créer ensemble des scénettes de théâtre réalisées à partir de vos propres expériences et réflexions sur les discriminations.
Une seconde phase aura lieu à Hambourg en octobre, ce qui signifie que les participant-e-s français-es iront à Hambourg afin de continuer à réfléchir et développer ces scénettes et approfondir cet échange de culture.

La seconde phase aura lieu à Hambourg du 22 au 30 octobre 2011

Le but de ce projet est d’amener les participant-e-s de langues différentes à communiquer entre eux-elles, à rendre possible la communication. Le théâtre sera un moyen d’échanger vos expériences et de vous découvrir. Chacun-e avec sa langue, en présence d’interprètes langues des signes allemande, allemand, langue des signes française et français, ce qui permettra à chacun-e de s’exprimer et communiquer dans sa langue maternelle. Les participant-e-s et l’équipe auront la possibilité de découvrir ces 4 langues et d’y être sensibilisés. Nous voulons dépasser les barrières de la communication grâce à des méthodes comme la communication visuelle.
Toute personne souhaitant vivre l’expérience de l’échange interculturel, rencontrer de nouvelles personnes, pratiquer le théâtre et découvrir une nouvelle culture sont les bienvenues. Nous souhaitons dépasser les préjugés et les incompréhensions entre sourd-e-s et entendant-e-s, entre français-es et allemand-e-s par la tolérance et l’ouverture d’esprit.
Peut-être souhaiteriez-vous vous-même travailler plus tard avec des jeunes ? Cet échange serait dans ce cas une expérience importante pour vous.

Inscription : Jusqu’au 06 mars 2011

Les inscriptions se font dès maintenant jusqu’au 06 mars 2011. Les places sont comptées : 10 participants par pays, 5 participant-e-s entendant-e-s, 5 participant-e-s sourd-e-s. Suite à votre inscription, nous ferons une sélection des candidatures afin de vous donner une réponse définitive au plus tard le 16 mars.
Il est possible de ne participer qu’à une seule phase de cet échange (22 – 30 avril à Marseille et 22-30 octobre à Hambourg). Cependant pour la continuité du projet nous privilégierons les personnes souhaitant participer aux deux phases.

TARIF : Combien coûte la participation à cet échange ?

Le montant des frais de participation pour la première phase à Marseille est de 75 € (pour les participant-e-s résidant en France) et de 125 € pour la seconde phase à Hambourg.
Les frais pour les personnes s’inscrivant maintenant pour les deux phases sont de 175€.
Une adhésion de 10€ à l’association Une Terre Culturelle s’ajoute aux frais de participation.
Cette participation inclut la nourriture, l’hébergement, les frais de programme ainsi que les transports. Vous n’aurez donc qu’à gérer votre argent de poche !

D’autres questions ?

Ecrivez-nous un courriel
- à l’équipe française : utc.marseille@gmail.com
- à l’équipe allemande : marseille@bdp-hamburg.de

Ou envoyez nous un mail vidéo..
- en Langue des signes allemande via zignoo.com à Dennis : dennisblitz@gmx.de
- en LSF via oovoo à Stéphanie : constantin3001@hotmail.fr

Par téléphone …
- UTC Marseille : 0033 (0)4 91 06 63 18
- BDP Hamburg : 0049 (0)1 63 26 43 867

Interprète

L’association Une Terre Culturelle à Marseille recherche un-e interprète LSF <-> français pour intervenir bénévolement durant les deux phases de notre échange interculturel de jeunes franco-allemands / sourds-entendants.

L’interprète ne sera pas rémunéré-e mais ses frais de transports, de nourriture et hébergement seront pris en charge. Il–elle pourrait éventuellement être stagiaire au sein de notre structure pendant la durée de l’échange.

Il-elle travaillera au sein d’une équipe de 7 animateurs et interprètes pour 20 jeunes âgés de 18 à 30 ans.

Nous pourrions être amenés à travailler de nouveau ensemble par la suite. Ce serait l’occasion de découvrir la culture allemande, de travailler dans une équipe dynamique et jeune.

Nous souhaitons que cette personne ait une formation minimum en interprétariat, et en tout cas une expérience de traduction. L’interprète sera amené à "traduire" quelques heures par jour, soutenu-e par les membres de l’équipe pouvant signer le LSF. Les heures restantes seront du temps libre.

Si vous êtes intéressé-e-s, nous pouvons nous rencontrer, n’hésitez pas à nous contacter.

Ps : Nous ne pouvons nous engager sur une rémunération fixe, tout dépend de nos financements, le reste de l’équipe travaille sous les mêmes conditions.

CONTACTS :

Une Terre Culturelle
www.uneterreculturelle.org
utc.info@gmail.com
04 91 06 63 18


http://www.uneterreculturelle.org/sourds.html
2011/07/06 12:07 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : La musique soufie au festival de Roskilde - Danemark
 La musique soufie au festival de Roskilde

Le festival de Roskilde, au Danemark, est l’un des plus importants en Europe du Nord avec cette année 170 groupes programmés. Parmi eux, il y a un ovni. Les frères Gonga Sain et Mithu Sain, musiciens de dhôl venus tout droit du Pakistan, où ils sont de véritables légendes vivantes.

“C’est le Danemark, c’est la première fois que nous venons, mais ce festival est l’un des plus importants, avec beaucoup de monde et la fête”, commente Mithu Sain.

Derrière le Roskilde festival, il y a une association à but non-lucratif. Les recettes générées sont reversées à des oeuvres caritatives et culturelles. Au fil des années, la scène musique du monde n’a cessé de prendre de l’ampleur. Une évolution que les organisateurs assument pleinement., à l’image de Peter Hvalkof, chargé de la programmation musique du monde : “Nous programmons de la musique du monde parce que cela fait partie de notre histoire depuis le début. La mondialisation renforce encore l’importance pour Roskilde de proposer aux spectateurs de la musique du monde entier.”

Gonga et Mithu Sain n’ont pas attendu le début officiel du festival pour jouer. Gonga, à la carrure impressionnante, est né sourd muet. Il a appris à jouer du dhôl grâce à son père qui frappait des rythmes sur son dos. La musique soufie de Gonga et Mithu est un art ancestral, comme l’explique Rune Selsing, expert dans ce genre de musique : “Par rapport à la plupart de ce qui est proposé ici au festival, leur musique est différente dans le sens où c’est une musique spirituellement primaire. Ils la jouent pour les spectateurs qui sont ici mais pour eux le premier spectateur, c’est dieu. Ils jouent pour dieu et cela donne une toute autre dimension à leur performance.”

Après Roskilde, les deux artistes continueront de sillonner la Scandinavie tout l‘été en se produisant dans d’autres festivals.

http://fr.euronews.net
2011/07/06 11:54 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Brimés durant 100 ans, les sourds réclament justice - Suisse
 Brimés durant 100 ans, les sourds réclament justice

La Fédération suisse des sourds demandera des excuses aux institutions ayant relayé l'interdiction de la langue des signes à l’école dès la fin du 19e siècle. Pendant une centaine d’années, ce diktat contre une «langue de singe» a exclu les sourds de l’éducation supérieure.

«Pendant toutes ces années, les écoles pour sourds en Suisse allaient jusqu’à imposer des punitions sévères à ceux qui passaient outre l’interdiction de la langue des signes (LS)», explique Daniel Hadorn, responsable du service juridique de la FSS.
 
Et ce dernier de citer des témoignages de réelle maltraitance (mains attachées dans le dos, consignation en chambre, des heures à répéter des sons, coups de règles sur les mains, etc.) pour ceux qui s’oubliaient, y compris à la récréation.
 
«La LS forme une base qui favorise l’acquisition de la langue parlée et écrite, du lexique comme de la grammaire, mais aussi pour exprimer ses émotions. Sans compétence pour s’exprimer par écrit, pour lire et comprendre des textes moyens à difficiles, impossible d’accéder à des études supérieures», ajoute Daniel Hadorn.

Percevoir le monde par les yeux

La langue des signes a été si bien occultée que beaucoup de parents ignoraient son existence. Cette «victime» rencontrée à la FSS raconte que ses parents, dans les années 1960, l’avaient inscrite à l’école du village sans se poser de questions: «J’ai perdu mon temps à répéter des mots que je ne comprenais pas. D’ailleurs, tout ce qui se disait me passait à côté. Je n’ai découvert la LS que trop tard et je n’ai jamais rattrapé mon retard. Impossible ensuite d’aider mes enfants à faire leurs devoirs.»
 
«Etre sourd, c'est percevoir le monde par les yeux», écrit Yves Delaporte, ethnologue français, pour expliquer le fait qu’être sourd ou entendre sont deux organisations cognitives différentes.
 
Imaginons un petit enfant sourd de naissance qui voit sa mère se lever brusquement pour répondre au téléphone. Comment lui expliquer ce qu’est un téléphone ou ce qu’est une maman?
 
Ce handicap invisible est, socialement, le plus pénible. Isolés, passant souvent pour des simples d'esprit y compris chez des médecins, les «sourds-muets» ont développé une gestuelle.

Une langue et une culture propres

Leur histoire se développe dès la fin du 18e siècle, quand un abbé français, Charles Michel de l’Épée, tente de créer une méthode et réunit dans son institution des élèves sourds, dont le besoin de communiquer entre eux favorise le développement de la langue des signes (LS). Il fait des émules dans d’autres pays, convaincus comme lui que la langue, c’est l’autre élément indissociable de l'identité sourde, qui contribue à créer un fort sentiment d’appartenance à une culture propre.
 
«Les locuteurs de la LS ont transformé ce qui pouvait apparaître comme un handicap en une faculté créatrice et les implications anthropologiques et philosophiques d'une telle affirmation sont considérables», poursuit Yves Delaporte (Les sourds, c'est comme ça, 2002).

La cassure

Ces particularités cognitives étant difficiles à percevoir pour les enseignants entendants, même parfaitement bilingues, beaucoup militaient pour l’«oralisme», considérant que les sourds doivent apprendre à parler pour s’intégrer dans la société. D’autre part, on pensait (et certains pensent toujours) pouvoir venir à bout des problèmes grâce aux progrès techniques.
 
Le fossé s’est donc creusé, si bien que la quasi-unanimité (il y avait un seul sourd…) des pédagogues et médecins réunis au Congrès international sur l’éducation des sourds (ICED) en 1880 à Milan, décrètent l’abandon de la LS dans les écoles. Motifs: cet idiome «simiesque ne permet pas de parler de Dieu», «empêche de bien respirer et favorise la tuberculose», etc.
 
C’est la cassure. «Les sourds ont continué de signer, mais en cachette. Les écoles n’utilisaient que la méthode oraliste et de nombreux enfants en sortaient avec un niveau de formation très bas ne pouvant accéder qu’à un choix très restreint de métiers manuels», explique Eva Hammar-Bouveret, porte-parole de la FSS.

L’exception étatsunienne

En Europe, très rares sont les sourds accédant aux universités. Ce qui n’est pas le cas aux Etats-Unis, qui n’ont pas suivi le diktat de 1880. «Nos dirigeants étaient convaincus de notre droit d’utiliser la LS, de se réunir et de faire représenter ses intérêts au niveau national», peut-on lire sur le site de la National Association of the Deaf (NAD).
 
La LS bénéficie d’un statut officiel et figure parmi les droits humains. Créée en 1864 à Washington par le Congrès, l’Université de Gallaudet est toujours le seul établissement bilingue du monde où les sourds peuvent se former, de l’école maternelle aux 39 filières possibles de bachelor. «On voit clairement, encore aujourd’hui, une énorme différence de niveau socio-culturel entre sourds américains et européens», confirme Eva Hammar-Bouveret.
 
Il faudra attendre le début des années 1980 pour que les Européens se réveillent et que l’éducation bilingue s’impose, y compris dans les écoles suisses. Mais il y a encore du chemin à faire, puisque «les personnes ayant un vrai pouvoir de décision en lien avec la scolarité des enfants sourds sont toutes des entendants», précise la porte-parole de la FSS.

Mobilisation politique

Politiquement, les choses se sont précipitées en été 2010 à Vancouver, lorsque le même ICED a présenté des excuses pour avoir causé cette interdiction. C’est dans le même esprit que, le mois dernier, l’assemblée générale de la FSS a décidé de demander justice.
 
«Nous voulons des excuses (mais pas forcément des réparations) des institutions responsables de cette histoire d'interdiction, explique Daniel Hadorn. Mais aussi des politiciens, des médecins qui n’ont pas informé correctement les parents et ont nui au développement social et intellectuel des enfants sourds.»

Nouvelles menaces

Paradoxalement, la LS pourrait se trouver à nouveau menacée en raison de la tendance visant actuellement à intégrer tous les enfants dans l’école «normale». De ce fait, «les écoles spécialisées accueillent surtout les enfants sourds ayant d’autres handicaps en plus», ajoute Eva Hammar-Bouveret.
 
Il y a aussi toujours le facteur médical, car l’implantation cochléaire des enfants sourds est en augmentation. La FSS reproche au corps médical d’orienter les parents de manière unilatérale, sans donner «des informations en lien avec l’identité sourde, en outre les personnes implantées sont loin d’entendre et de comprendre comme un entendant», conclut la porte-parole de la FSS.


Par Isabelle Eichenberger, swissinfo.ch
26. juin 2011 - 15:59
http://www.swissinfo.ch
2011/06/29 12:05 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Rabat Africa, un festival engagé?! - Maroc
 Rabat Africa, un festival engagé?!
Culture |

Rachid Badouli, directeur stratégie et développement de la Fondation Orient -Occident, décrit l’essence du festival Rabat Africa. Un festival engagé, avec une origine et un but, ou comment éveiller les consciences à coups de fusions musicales??

Comment est né le festival Rabat Africa ?
On est parti du constat que la communauté marocaine du quartier de Yacoub El Mansour refusait de voir s’installer des migrants subsahariens. A l’ouverture de la fondation, ce sont surtout des musiciens qui venaient nous rendre visite et ils ont rapidement émis le souhait d’avoir un endroit où jouer. On a choisi la date du 20 juin, Journée mondiale du réfugié, pour organiser un festival de musique annuel.

Ci-dessus, un groupe de musiciens sourds muets. De simples regards échangés suffisent pour décider des changements de rythme, qui monte en crescendo.

Vous avez noté sur l’affiche de cette année : « 100 % Ifrikiya Nayda ». A quoi fait référence cet ajout ?
C’est pour dire que ça va bouger également en Afrique, comme ça a déjà bougé dans le monde arabe. Rendre hommage à Patrice Lumumba (principale figure de l’indépendance du Congo belge) est un choix calculé. Le festival a un positionnement clair. Pour preuve, nous n’avons aucun bailleur de fonds privé dans l’organisation de Rabat Africa. C’est totalement volontaire. On veut garder notre identité, notre ligne directrice.

Dans la programmation musicale du festival, on remarque justement beaucoup de fusions entre les groupes invités. Cela fait-il également référence au positionnement de votre Fondation ?
Comme à chaque édition, nous avons privilégié les fusions. Les Chiens Jaunes Blues vont peut être jouer avec Hoba Hoba Spirit, et un groupe de percussions marocain de sourds-muets va jouer avec un groupe français. C’est très symbolique. Nous souhaitons que la fusion musicale inspire la fusion entre communautés.

Cette année, les concerts auront lieu à la fois au théâtre Mohammed V (16 juin) et à la Fondation ?
On a souvent qualifié le festival Rabat Africa comme un « festival de quartier ». C’est pour cette raison qu’on a décidé, pour cette cinquième édition, de l’externaliser, mais uniquement pour une journée. Pas plus, parce qu’on souhaite garder le même esprit.

    «?Parallèlement à Rabat Africa sera organisé, durant deux week-ends, Oujda Africa. La ville a été choisie du fait de la grande communauté migrante qui y vit, coincée aux portes de l’Europe?».

Durant le festival, les visiteurs pourront découvrir un village africain recomposé à l’entrée de la Fondation. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Il s’agit de reconstituer un village africain avec des huttes en terre. Toute une animation sera réalisée autour de ce village : la vente de produits dans le marché africain, des percussions, etc. Cette année, la nouveauté est l’atelier des femmes migrantes du monde. On a réussi à y regrouper des femmes afghanes, irakiennes, marocaines et subsahariennes.

Le 20 juin à l’issue de ces journées, se tiendra une table ronde sur « Les laissés-pour-compte dans le débat constitutionnel ». Qui sont-ils ?
Il s’agit de soulever un aspect oublié du projet de réforme constitutionnelle, qui n’a pas abordé la communauté subsaharienne migrante. Les associations chargées de la défense de cette population n’ont pas été conviées au nouveau projet de réforme. On s’est intéressé aux Marocains résidant à l’étranger et pas aux étrangers résidant au Maroc.

En 2009, vous aviez organisé Casa Africa, parenthèse de Rabat Africa. Cette année, vous préparez un Oujda Africa. Pourquoi avoir choisi cette ville en particulier ?
Le programme sera identique à Oujda et à Rabat. La seule différence est qu’à Oujda, le festival va durer deux week-ends de suite (celui du 18 et celui du 26 juin). On trouve une grande communauté migrante dans cette ville où le racisme est plus présent qu’à Rabat. La communauté subsaharienne y est plus nombreuse, mais c’est peut- être également dû à la mentalité. Les habitants peuvent les percevoir comme une menace, un danger. Oujda Africa sera organisé au centre-ville et un autre programme est prévu à Saïdia en juillet. Il s’agira cette fois-ci d’un barbecue international.?

 Selma T. Bennani | 16 juin
http://www.lesoir-echos.com
2011/06/29 11:30 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : J’ai appris le langage des sourds muets aux infos télévisées - Tunisie
 J’ai appris le langage des sourds muets aux infos télévisées

Lorsque je vois une émission à la télé, ou un documentaire sur le monde agricole ou tout autre domaine, je pense immédiatement qu’il s’agit des infos télévisées. Je ne sais pas si elles sont devenues mieux ou pire qu’avant le 14 janvier, car je ne regardais pas, sachant que ce n’était qu’un tissu de mensonges et de propagandes destinés à soutenir la dictature, mais je sais que nos infos maintenant sont une honte. Depuis la révolution, et comme tout le monde, le besoin de savoir est devenu une soif qui nous pousse vers toute source d’information ; que ce soit les quotidiens ou le journal télévisé. Malheureusement, à la fin de chaque journal télévisé ,on ne peut s’empêcher de se sentir encore plus frustré et énervé d’avoir perdu son temps ; car ces infos évoquent souvent tout sauf ce dont les spectateurs ont besoin : si les infos de 14h évoquent la pauvreté dans les différentes zones rurales victimes de la négligence de l’ex- dictateur, ou les multiples constructions anarchiques de citoyens peu disciplinés , les infos de 18h30 évoqueraient probablement des problèmes du tourisme ou d’une entreprise quelconque; alors que les infos du soir exposeraient longuement l’importance du déroulement normal du bac ou tout autre examen , avant de passer rapidement aux nouvelles internationales .

Pendant ce temps, toutes nos questions demeurent entières : Quels sont les programmes des différents partis politiques ? Où en est la haute institution de la transition démocratique ? Que fait le gouvernement exactement ? Quelle politique économique a-t-il suivi, et dans quelle voie a-t-il engagé le pays, n’étant qu’un gouvernement provisoire ? Mais surtout : Où est passé le reste de la bande de Ben Ali ? Pourquoi continuent t-ils à nous gouverner ? Est-ce pour ne pas les compromettre que notre justice ne s’attaque pas sérieusement à Ben Ali ? N’est ce pas le rôle de la presse de les exposer et de dénoncer leurs manœuvres ?

Enfin Pourquoi les militants de la révolution, telle que Samir Feriani sont en prison , alors que les snipers ont des promotions ?

Ce n’est pas normal de devoir veiller tard et regarder une chaîne étrangère pour avoir quelques réponses sur son propre pays. D’ailleurs pourquoi n’a-t-on pas de nouvelles chaînes ,comme l’Egypte qui s’est libérée un mois après la Tunisie , mais qui en a 16 maintenant ? Et Radio « Kalima », a t-elle enfin une autorisation ?
Si le but des autorités est d’utiliser l’ « abêtisation » politique pour nous renvoyer dans l’indifférence et le désintérêt total d’avant, pour mieux détourner la révolution, c’est raté. Internet et les réseaux sociaux sont là, et les consciences se sont réveillées : De même les infos doivent et ne peuvent qu’évoluer, c’est inexorable.

Mais en attendant, en regardant les infos ,on apprend plus les rudiments du langage des sourds muets qu’autre chose ; langage qui bizarrement décrit bien ces infos ; puisqu’elles sont muettes ne disant rien de ce qui nous intéresse. Elles sont également sourdes, ou du moins leurs rédacteurs, car ils ne comprennent pas que c’est fini, qu’ils ne sont plus les seules sources d’information, que le plus grand mal qu’ils sont en train de faire, c’est à eux-mêmes. Ils sont sourds ,car la seule chose qu’ils réussissent à faire par leur tissu de propagandes c’est de jeter le discrédit sur leur propre rédaction.

Par Fairouz Boudali
http://nawaat.org
2011/06/29 11:15 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : La diminution des attaques verbales aux Communes fait au moins une heureuse - Canada
 La diminution des attaques verbales aux Communes fait au moins une heureuse

OTTAWA — Le niveau des attaques verbales a été réduit de façon importante pendant la période de question depuis le début de la nouvelle session aux Communes.

Ce changement de ton allège la tâche colossale qui repose sur les épaules d'Ann Missud.

Mme Missud doit «traduire» chaque période de question pour les personnes sourdes, un travail qui inclut la transmission d'autant de cris, d'attaques et de chahut possible.

Les amateurs de politique peuvent souvent la voir dans le coin supérieur droit de leur écran de télévision, juste au-dessus des lettres «LSQ», durant les transmissions officielles des questions des parlementaires.

Ann Missud est une spécialiste de la Langue des signes québécoise, un code élaboré au Canada. Elle travaille à partir d'un petit studio du centre-ville d'Ottawa, d'où elle regarde attentivement les échanges entre députés.

Avec un délai d'environ 10 secondes, Mme Missud interprète vigoureusement les propos échangés, en utilisant tout le haut de son corps, son visage et ses mains.

Certains mots ne se trouvent pas encore dans le «dictionnaire» de la LSQ. L'interprète doit alors les épeler lettre par lettre.

Des concepts complexes doivent aussi être reformulés en LSQ, une langue riche qui possède une culture, une poésie et même son propre humour. Il a été créé pour les francophones du Québec, mais partage environ 40 pour cent de son répertoire avec la langue des signes américaine.

Mme Missud dit qu'après avoir «traduit» 45 minutes d'échanges acrimonieux entre parlementaires, elle est «épuisée, à la fois physiquement et mentalement, à cause de la tension du direct. C'est tout un défi.»

Elle tente de retransmettre tout ce qu'elle peut entendre, même s'il s'agit de propos «non parlementaires», comme les insultes.

«Il n'y a pas de censure», affirme Ann Missud, qui fait partie de l'équipe de quatre travailleurs autonomes actuellement à l'emploi du bureau de la traduction de Travaux publics Canada.

Et même lorsqu'elle ne peut comprendre les mots criés d'un côté à l'autre de la chambre basse, l'interprète doit tenter de relayer les cris et le chahut avec son corps. Parfois, elle indiquera aux téléspectateurs que «des députés crient» si l'éruption sonore est trop importante.

Dès le début de cette 41e session du Parlement, avec une majorité conservatrice en place aux Communes, les députés ont adopté un comportement presque irréprochable. Les attaques verbales sont sporadiques par rapport à la situation qui prévalait lors des dernières sessions. Le leader de l'opposition, Jack Layton, a notamment promis de réduire au silence tout chahut provenant de son caucus.

De Dean Beeby, La Presse Canadienne – 14 juin 2011
The Canadian Press
2011/06/29 11:07 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Gérald Tremblay veut stimuler l'économie en aidant les grands projets - Canada
 Gérald Tremblay veut stimuler l'économie en aidant les grands projets

(Montréal) Le maire Gérald Tremblay a dévoilé hier sa stratégie de développement économique pour les six prochaines années, un plan de 3,5 milliards de dollars qui vise, pour l'essentiel, à mieux épauler les grands projets.

«Il faut, à la Ville, qu'on puisse faire de l'innovation urbaine et créer un environnement favorable pour les affaires», a affirmé le maire dans un discours devant le gratin du Montréal inc., hier matin.

M. Tremblay a convoqué des dizaines de gens d'affaires afin de présenter sa stratégie pour dynamiser l'économie d'ici à 2017. Il mise sur la «collaboration» entre les entreprises publiques, privées et institutionnelles. Il souhaite aussi modifier la manière dont les organismes de développement travaillent les uns avec les autres. Mais, hormis un programme d'aide aux entreprises en innovation, il n'a annoncé aucune nouvelle mesure pour stimuler l'activité économique.

En revanche, la Ville s'engage à mieux épauler les promoteurs qui lancent des projets d'envergure. La stratégie de développement est dotée d'une enveloppe de 3,5 milliards, dont 3,2 milliards financeront des mesures pour favoriser les grands investissements, essentiellement par des travaux d'infrastructure.

La Ville a, par exemple, déjà débloqué 30 millions pour refaire des rues et bâtir des parcs près du District Griffin, ce mégaprojet immobilier de 500 millions dans l'arrondissement du Sud-Ouest. Elle a également engagé des travaux d'infrastructure majeurs autour des futurs hôpitaux universitaires, le CHUM et le CUSM.

Or, bien d'autres chantiers ont besoin d'un coup de pouce de la Ville, souligne le responsable du développement économique de l'administration Tremblay, Richard Deschamps.

«Ces projets, parfois, s'ils ne sont pas accompagnés, ils ne se feront pas du tout», a-t-il résumé.

Il cite en exemple un projet de construction à la Pointe-Nord, à L'Île-des-Soeurs, ainsi que la reconversion de l'ancien Institut des sourds muets, dans le quartier Villeray, que la Ville compte aider par des travaux d'infrastructure.

Le plan du maire vise à créer un environnement favorable aux affaires. Comme plusieurs villes occidentales, Montréal a vu son secteur manufacturier péricliter au cours des dernières années. Dans ce contexte, la Ville souhaite attirer et retenir des travailleurs de talent.

Un bon accueil

La stratégie a été plutôt bien accueillie à la chambre de commerce du Montréal métropolitain. Son président, Michel Leblanc, y voit la preuve que la Ville prend acte des nombreux projets qui sont actuellement prévus par les investisseurs.

«La stratégie confirme qu'il faut qu'on s'équipe mieux pour que ces grandes initiatives se réalisent, qu'on améliore nos processus», a-t-il résumé.

Mais le plan reste muet sur plusieurs éléments plus «terre à terre» du développement économique, déplore M. Leblanc. La stratégie ne prévoit aucune mesure pour améliorer l'état des rues et la fluidité des transports routiers, sans compter que le taux de taxation et la multiplication des parcomètres continuent de donner des maux de tête à plusieurs entrepreneurs de la métropole.

«Le développement économique repose sur le fait que des entreprises décident de s'installer à Montréal plutôt qu'en banlieue, dit M. Leblanc. Les niveaux de taxation jouent là-dessus.»

Le plan a d'ailleurs été taillé en pièces par l'opposition officielle. Le conseiller Pierre Lampron, de Vision Montréal, souligne qu'aucune mesure concrète n'a été annoncée par le maire et qu'aucun objectif n'a été énoncé non plus.

«C'est une longue liste de projets déjà connus», a-t-il raillé.

Martin Croteau
Publié le 14 juin 2011 à 07h55
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca
2011/06/29 11:04 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Pour plus d’efficacité : Une délégation de la BM palpe du doigt les réalisations du Fonds social de la République - Afrique
 Pour plus d’efficacité : Une délégation de la BM palpe du doigt les réalisations du Fonds social de la République


Dans la commune de Kalamu, au Carrefour des jeunes, la Banque mondiale à travers le Fonds social de la République a financé un petit projet évalué à 55.000 dollars Us pour la réhabilitation et la dotation en matériels d’une école conventionnée protestante. Une école qui dispense un enseignement spécialisé aux enfants handicapés. Au marché de Matete, la même BM finance la construction d’un marché moderne pour un montant de 850.000 dollars Us et devant abriter plus de 3.000 places assises.

Une grande délégation de la Banque mondiale séjourne en Rd Congo en perspective de la présentation du rapport de synthèse du mémorandum économique pays qui intervient aujourd’hui au Salon Rouge du ministère des Affaires Etrangères. C’est ainsi que pour la journée d’hier lundi 06 juin 2011, l’importance a été accordée à quelques projets du Gouvernement de la République, exécutés par le Fonds social. Pour ce faire, M. Marcello Giugale, Directeur à la direction de la réduction de la pauvreté s’est fait accompagner d’une petite équipe.

La première étape c’était le Carrefour des jeunes situé dans la commune de Kalamu. Ici, le Fonds social de la République a financé la réhabilitation et la dotation en matériels d’une école conventionnée protestante dispensant un enseignement spécialisé pour les enfants handicapés. Pour souhaiter la bienvenue à ce haut fonctionnaire de la Banque mondiale, le choix est tombé sur un enfant sourd muet qui lui a adressé quelques mots au nom de tous les enfants handicapés. « Nous enfants handicapés de ce centre nous vous disons merci, car vous nous avez aidé à construire un avenir », a-t-il dit, grâce à l’interprétation de son enseignant.

Disons que cette école existe depuis 1999 et encadre à ce jour 85 enfants sourds muets, retardés mentaux, les enfants ayant un handicap moteur, etc. Avant l’intervention du Fonds social, les enfants étudiaient à même le sol, exposés à des intempéries de tout genre. En termes de difficultés, les responsables de cette école ont épinglé le manque d’électricité permanente qui ne permet de faire fonctionner les appareils de Kinésithérapie et autres. Voilà pourquoi ils ont demandé à la délégation de la Banque mondiale qui n’était là que pour écouter, un groupe électrogène pour aider à la rééducation des enfants. Soulignons que l’école apprend les métiers comme la menuiserie, la coupe et couture, etc.

Matete doté d’un marché moderne

Après l’étape de Kalamu, le cortège s’est ébranlé vers la commune de Matete, où un grand marché est en train d’être construit par le Fonds social de la République. Avec en tête le bourgmestre de cette commune, M. Thierry Gaibene Bayllon et la responsable de ce même marché, les femmes vendeuses ont entonné des chants et exécuté quelques pas de danse en l’honneur de M. Marcello et de son groupe. « Nzambe aponi yo papa Marcello osalela ye na motema mobimba », entendez, le Seigneur vous a choisi pour travailler en âme et conscience. Comme il devait dire un mot à cette foule qui l’attendait, il a félicité les uns et les autres pour le nouveau marché qui va se terminer bientôt. « Ce marché va vous donner l’opportunité de faire les affaires et de gagner de l’argent », a-t-il dit. Faudra-t-il dire que l’objectif est de mettre fin aux marchés pirates et d’amener tous les vendeurs vers le nouveau marché. C’est cet éparpillement du marché qui n’est pas propice pour les affaires et une vendeuse rencontrée dans l’ancien marché s’en est plaint. « Du fait que le marché est éparpillé, il n’y a même pas de vente.

D’où la nécessité de terminer la construction du marché dans le délai », dit-elle. Voulant clôturer cette tournée, Marcello a fait savoir que la Banque mondiale n’est là que pour servir les congolais. « Je suis content de ce qui a été fait même s’il y a beaucoup à faire. Le Fonds social de la République est un instrument efficace pour donner des services à la population », dit-il, avant d’ajouter que désormais la population aura un endroit décent pour la vente et l’achat des produits. De même, le marché connaitra un afflux économique important. Quant au Chef d’Antenne du Fonds social de la République, le but a été atteint, celui de construire un marché moderne pour la population de ce coin de la capitale. « C’est un marché modernisé où la vente des produits se fera dans des bonnes conditions », indique-t-il, avant d’annoncer l’inauguration du marché est prévue pour fin juin ou début juillet.

Jean-Marie Nkambua
(L'Avenir Quotidien 07/06/2011)
http://www.africatime.com/
2011/06/20 15:50 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Surdimobil : “N’utilisez plus le terme péjoratif “sourd-muet” - Belgique
 Surdimobil : “N’utilisez plus le terme péjoratif “sourd-muet”

    Des milliers de Sourds, sont blessés par ces termes vexants. Généralement, le terme “sourd-muet” utilisé depuis des siècles pour décrire l’idiot du village, signifie toujours que la Personne Sourde est retardée mentale, anormale, handicapée mentale, ou tout autre définition à connotation négative.

Dénigrements des personnes atteintes de surdité

Cet utilisation parfois bien maladroite, est source de quiproquos, de malentendus, de moqueries, qui induisent les lecteurs en erreur. Aujourd’hui, bien qu’elle reste Sourde profonde, cette personne peut aspirer à une vie presque normale, à des études supérieures ou universitaires, accéder à un poste à responsabilité, à être mandataire élu du peuple.
Maurice Hayard président de l’asbl Surdimobil

16 % de la population souffre de gros problèmes d’audition d’où une grande difficulté de communication et 85 % des Sourds de naissance sont analphabètes à cause d’une instruction inadaptée. “A bon entendeur, la Personne Sourde n’est pas muette et la personne muette n’est pas sourde. Merci de votre attention particulière”.
A propos de Surdimobil

Agence de sensibilisation à la surdité et malentendance, prévention des risques sonores, formation à la Langue des Signes (LS). Surdimobil est membre du Réseau Financement Alternatif qui propose des produits de finance éthique et solidaire. Si vous souhaitez nous soutenir financièrement et contribuer au développement de nos projets, aidez l’asbl Surdimobil en faisant un don déductible de vos impôts.
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2011/06/20 15:36 - BB - Version imprimable 

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