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 DOM - TOM : 14 policiers découvrent la langue des signes - La Réunion
 14 policiers découvrent la langue des signes

Au quotidien, les policiers peuvent être amenés à rencontrer des témoins, des victimes ou des auteurs de délits porteurs de handicaps. A la Réunion, on estime à 2000 le nombre de déficients auditifs. Eux-aussi doivent être en mesure de communiquer avec les autorités. C’est la raison pour laquelle une formation à la langue des signes est dispensée à 14 agents de la Police Nationale.

  
Durant ce stage intensif de trois jours, 14 membres de la Police Nationale ont pu découvrir l’univers des sourds et malentendants. Les policiers se sont familiarisés avec l’alphabet et le vocabulaire spécifiques à leur profession, avant de s’entraîner en conditions réelles.
  
A travers plusieurs ateliers, les policiers ont mis en pratique les connaissances acquises auprès d’une professionnelle du langage des signes. Cette formation doit permettre aux autorités de faciliter le contact avec les déficients auditifs qu’ils rencontrent dans l’exercice de leurs fonctions.
  
Si les forces de l’ordre font régulièrement appel à des interprètes lorsque leurs interlocuteurs ne parlent pas le français, en ce qui concerne les échanges avec les sourds et malentendants, l’exercice était jusque là plus délicat. Grâce à cette formation accélérée, les policiers bénéficient désormais d’un socle de connaissances qui leur permet de converser à des déficients auditifs et d’améliorer l’accueil et la prise en charge de ces personnes.

Publié : mercredi 30 novembre 2011
http://www.linfo.re
2012/01/13 16:56 - BB - Version imprimable 

 DOM - TOM : Voyage avec le conte - La Reunion
 Voyage avec le conte

Le TCO a subventionné les Théâtres départementaux pour une décentralisation sur le territoire de la côte Ouest des « Contes-dits-du-bout-des-doigts » joués par les Compagnons de Pierre Ménard.

Ce sont cinq contes d’un répertoire somme toute classique, écrits par Pierre Gripari ou les frères Grimm, qui sont proposés au public entendant et malentendant. Car la particularité de ces « Contes-dits-du-bout-des-doigts » réside dans la forme artistique choisie pour les conter… Posez deux histoires sur des pupitres, deux narrateurs à côté de leur pupitre… et écoutez-les raconter leur histoire… tout en regardant, fascinés, la comédienne Isabelle, qui traduit en langue des signes tout ce que vous entendez…
Tout simplement fascinant ! Et cerise sur le gâteau, apprenez à signer la
chanson du spectacle. Un vrai moment de partage qui s’est déroulé ce mercredi à la bibliothèque du Guillaume et à l’École Benjamin Thomas au Port… et qui se poursuit dans des écoles à Trois Bassins et à Saint-Leu pour finir par une séance tout public gratuite à la médiathèque Héva ce vendredi 4 novembre à 18 heures.

• Les enfants de l’école Benjamin Hoarau au Port ont vraiment beaucoup apprécié le conte des Compagnons de Pierre Ménard "La sorcière du placard aux balais".
Une séance tout public gratuite du conte "Les musiciens de la ville de Brème" se jouera ce vendredi 4 novembre à la médiathèque Héva à La Possession à 18 heures.

3 novembre 2011
http://www.temoignages.re
2011/11/29 14:43 - BB - Version imprimable 

 DOM - TOM : L'hôtel Le Dimitile reçoit le label "Tourisme et Handicap" - La Reunion
 L'hôtel Le Dimitile vient de recevoir, à l'occasion du salon Top Resa à Paris, le label Tourisme et Handicap. Il s'agit du premier hôtel à la Réunion à recevoir cette distinction. Au-delà de la fierté des responsables de cette structure située en plein coeur de l'Entre-Deux, cette annonce est une bonne nouvelle pour les personnes handicapées de la Réunion et d'ailleurs qui viennent passer des vacances sur notre île.

En France, 22 millions de personnes sont handicapées, soit près de 40% de la population. La prise en compte des handicaps s'impose donc, notamment en ce qui concerne les sites touristiques. Le label Tourisme et Handicap, mis en place par l'association du même nom, a été créé pour informer les personnes handicapées de l'accessibilité et de la garantie de sécurité qu'offrent les sites labellisés.

L’association "Tourisme et Handicaps", créée le 28 février 2001 par des membres de la "Cellule de coordination nationale tourisme et handicaps", constitue un tournant dans l'évolution de la prise en compte de l'accès aux loisirs et aux vacances des personnes en situation de handicap. Pour obtenir un label, il n'y a pas que les infrastructures qui comptent… Le personnel est également formé à l'accueil des personnes handicapées.

Handicap moteur

Ce label garantit aux personnes à mobilité réduite un accès en autonomie du parking jusqu'à l'issue de secours. Les portes doivent êtres larges (77cm au minimum), les pentes douces et aménagées, les sols non meublés. Des espaces de manœuvre et d'usage doivent également être aménagés dans les chambres, salles de bain et sanitaires ainsi que des passages sous lavabo, tables et comptoirs d'accueil de plus de 70cm. Le prestataire se doit enfin d'apporter son aide à n'importe quelle demande spécifique.

Handicap mental

Plusieurs précautions doivent être mises en place pour garantir aux personnes mentalement handicapées une sécurité maximale sur le site comme dans l'hébergement : signalétique adaptée et illustrations simples pour mieux se repérer et appréhender le site. Les éléments "anxiogènes", s'ils ne sont pas totalement absents, sont expliqués à l'accueil.

Handicap visuel

Eclairage maîtrisé (pas de contre-jour, de pénombre ou de risque d'éblouissement), éléments contrastés pour être plus visibles (interrupteurs ou poignées de porte par exemple), documentation disponible en grand format et en braille, installations aidant au déplacement (mains courantes, bandes rugueuses, etc...) assurent la sécurité des clients.

Handicap auditif

Ce label se concentre sur la qualité de l'acoustique : il garantit que des outils d'aide à l'audition sont disponibles dans les lieux d'informations et que les informations sonores sont également sous-titrées de façon à assurer la sécurité. Selon les endroits, le personnel est parfois initié à la LSF (Langue des Signes Française).

http://www.zinfos974.com
2011/09/28 16:43 - BB - Version imprimable 

 DOM - TOM : SUR LE NET. KSTV parle aux sourds et malentendants - Guadeloupe
 SUR LE NET. KSTV parle aux sourds et malentendants

L’association Karuk’Interface développe plusieurs projets à l’attention des sourds et malentendants. Parmi eux, kstv.fr, une télé sur le net qui propose une douzaine d’émissions.

Lancée en décembre 2009, la chaîne KSTV, entendez par là Karuk signes télévision, cible un public particulier, celui des personnes sourdes et malentendantes. Mais pas seulement. Les programmes sont accessibles à tous, puisque diffusés en langue des signes française (LSF), en français et en créole. Gérée par l’association Karuk’Interface, cette télé se démarque aussi des chaînes dites classiques par son moyen de diffusion. KSTV n’est en effet accessible que sur internet, à l’adresse www.kstv.fr. La petite équipe, dirigée par Gérard Loiseau et composée de journalistes, cadreurs, monteurs, réalise une douzaine d’émissions abordant des thèmes aussi variés que la culture, le sport, l’écologie ou la cuisine (lire par ailleurs). « Une fois que les reportages et émissions sont réalisés par le pôle audiovisuel, le pôle Interface intervient pour la traduction en LSF et le pôle Infographie s’occupe de l’habillage technique », indique Lovely Joe-Lake, l’assistante de production.
Une équipe mixte
Très impliquée dans l’insertion des sourds et malentendants, l’association Karuk’Interface est la première à montrer l’exemple. Deux sourds travaillent à temps plein au sein de la petite équipe en tant qu’animateur Flash et infographiste. Une troisième personne souffrant de ce handicap collabore régulièrement avec l’association. Si l’objectif était de mettre en ligne des émissions hebdomadaires, KSTV a été contrainte de revoir ses prévisions à la baisse faute de moyens. « Nous proposons tout de même régulièrement de nouvelles émissions, précise l’assistante de production. Etre sur internet représente un avantage non négligeable aussi. Nos programmes restent ainsi accessibles à n’importe quel moment de la journée », conclut Lovely Joe-Lake.
Karuk’Interface, lien entre deux mondes
Si Karuk'Interface est spécialisée dans l'insertion des personnes sourdes et malentendantes, elle intervient dans plusieurs autres domaines. L'association, créée en 2004 et actuellement dirigée par Marie-Chantal Garçon, possède aussi un pôle Infographie. Sa mission est de créer tous les visuels et supports de communication de la structure. Karuk'Interface propose, en outre, des formations à la langue des signes à l'attention de tous les publics et gère le Kafé signes, un restaurant rapide installé à Rivière Sens. Le 25 juin, le site internet, www.karukinterface.net, et la web TV ont été inaugurés en présence de Marie-Luce Penchard, Ministre de l’Outre-mer, et des parrains, Josy Budon (professionnelle aguerrie et militant pour l’accessibilité dans le milieu de l’audiovisuel) et Jacky Richard (fervent défenseur du monde associatif et de l’économie sociale).
KSTV, zac de Valkanaërs, à Gourbeyre. Tél. 05 90 94 63 28.
 
Les émissions
- Actu : journal d’information en langue des signes et en français.
- Demain je sors : visite de sites touristiques, découverte de restaurants…
- Info culture : l’histoire et la culture de la Guadeloupe.
- Info service : conseils pratiques pour les démarches administratives et de santé, diffusion d’informations pratiques (dates de concours…)
- Karuk’art : reportages consacrés à la musique, la danse, au théâtre, à la littérature…
- Lakou : débats intergénérationnels sur des thèmes d’actualité.
- Moukika : portraits de ceux qui font la Guadeloupe.
- Parle-moi saveur : découverte des richesses culinaires de Guadeloupe.
- SBT Sport (Sud Basse-Terre sport) : magazine d’actualité sportive (résumés de matches et compétitions, portraits de sportifs).
- Signes de vie : comment vivent les sourds au quotidien ?
- Vert planète : reportages abordant le thème de la protection de l’environnement et découverte de sites protégés aux Antilles et dans la Caraïbe.
- Styl’in : magazine de mode.


Estelle Virassamy franceantilles.fr 05.07.2011
2011/07/18 11:50 - BB - Version imprimable 

 DOM - TOM : Serac Guadeloupe : Accueil en Langue des Signes pour impots 2011
 Serac Guadeloupe Accueil

PERMANENCE En Langue des signes

Au centre des IMPÔTS
De basse-TERRE - desmarais


LE jeudi 19 Mai 2011
DE 8 H à 12 h

ET

AU centre SERAC
LE Mardi 17 Mai 2011
De 8 H à 12 H

VENEZ NOMBREUX

 

Poser toutes vos questions
ET INFORMEZ TOUT LE MONDE !!!


SERAC Guadeloupe
Interprétation - Formation
16 Bld de la Pointe de Jarry
Immeuble Ecomax
97 122 BAIE MAHAULT
Tél / Fax : 05.90.26.21.09.

Site : www.serac-gp.com
Blog : serac.over-blog.com
Mail : accueil@serac-asso.com
2011/05/05 15:58 - BB - Version imprimable 

 DOM - TOM : Les sourds vus sous un autre regard - Guadeloupe
 POINTE-À-PITRE
Les sourds vus sous un autre regard

Exposition de photos à Rémy Nainsouta. Vendredi en début de soirée, au centre culturel Rémy Nainsouta, il y avait beaucoup de monde au vernissage de l'exposition photos du Serac (Sourds entendants recherche action communication), une association qui forme à la langue des signes et oeuvre en faveur de l'insertion socio-professionnelle des sourds. « Ouvrir la porte du monde du silence et de la langue des signes en mettant en image une langue gestuelle et spatiale » , tel est l'objectif de l'exposition de photographies Signasourds, a décrit Sandra Dupuis, la directrice du Serac. Très émue, elle a ajouté qu'il s'agissait de l'aboutissement d'un long travail d'équipe de près de deux ans.
Démystifier l'univers des sourds
Une quarantaine de clichés contrecollés réussit à démystifier l'univers des sourds en les mettant en scène dans leur vie quotidienne à travers leurs loisirs, leurs activités professionnelles, leurs passions, leurs tracas et leurs moments de bonheur. Un univers finalement très similaire à celui des entendants. « La barrière de la langue des signes nous a invités à aller chercher l'être des personnes photographiées » , a expliqué le photographe Philippe Miljevic. En association avec son confrère Bertrand Vallet, ils ont réussi à faire ressortir « l'invisible au grand jour » . « Les sourds sont stigmatisés, mis dans le registre des personnes handicapées alors qu'ils peuvent faire les mêmes activités que tout le monde » , a ajouté Philippe Miljevic. Un moment de vrai partage sans tabous a donné la parole aux sourds et a permis aux uns et aux autres d'enrichir leurs représentations en cassant leurs préjugés sur la surdité et les personnes qui y sont confrontées.
- À voir jusqu'au 26 mars. Contact : 05 90 26 21 09. Plus d'informations, sur le site : www.serac-gp.com
- ILS ONT DIT...
THIERRY LUMON, MEMBRE DU SERAC : Nous avons une langue et une culture
Je suis très content de la présence de tous. C'est effarant de ressentir autant de plaisir réciproque et de complicité. Nous ne sommes pas handicapés. Nous avons une langue, une culture et nous sommes aptes à faire beaucoup de choses.
TANYA SAINT-VAL, CHANTEUSE ET MARRAINE DE L'EXPOSITION SIGNASOURDS : Un lien s'est cassé entre les sourds et les entendants
J'ai connu un sourd, Moïse, qui venait à toutes mes représentations artistiques. Il n'entendait pas les mélodies mais les infra-basses. Ma coiffeuse, aussi, était sourde. J'ai pris conscience de mon handicap : je n'arrivais pas à la comprendre. Il y a un lien qui s'est cassé entre les sourds et les entendants. C'est à nous de le retisser.
PHILIPPE MILJEVIC, PHOTOGRAPHE, 1ER PRIX PORTRAITISTE 2009 ET 2011 : Faire ressortir l'être du paraître
Nous vivons dans un monde du paraître. Nous avons voulu faire ressortir sur les photos, l'être des personnes. Nouer une complicité avec eux était indispensable et inoubliable.
ALIZÉE DES ÎLES, RÉDACTRICE DES TEXTES ILLUSTRANT LES PHOTOS : Fiers de la culture des sourds
J'ai voulu faire passer les messages en adéquation avec l'esprit du Serac et de la personnalité des personnes photographiées. J'ai puisé mon inspiration dans les rencontres que j'ai faites et j'ai cherché à la mettre en valeur ces personnes. La fierté des sourds vis-à-vis de leur culture était un des messages à faire passer.


Sandy FLEMING France-Antilles Guadeloupe
http://www.guadeloupe.franceantilles.fr
2011/03/21 14:12 - BB - Version imprimable 

 DOM - TOM : QUATRE PÊCHEURS SOURDS-MUETS PARMI LES LAUREATS DU CONCOURS ADIE MAYOTTE 2010
 QUATRE PÊCHEURS SOURDS-MUETS PARMI LES LAUREATS DU CONCOURS ADIE MAYOTTE 2010

La 3e édition du concours ADIE Mayotte, avec au palmarès des lauréats, quatre pêcheurs sourds-muets, aura été un des événements marquants des activités de cette association pour le développement de l’initiative économique en 2010.


Couveuse des micro–entreprises, l’ADIE Mayotte entend renforcer ses programmes d’accompagnement des porteurs des projets en 2011. Le cérémonial est immuable depuis trois ans. Un après–midi, des nombreux micro–entrepreneurs, en majorité des femmes, déferlent vers la grande salle de la MJC, maison des jeunes de Ngombani à Mamoudzou, chef– lieu de la collectivité départementale française de Mayotte dans l’océan indien. Accueillis par l’équipe de l’ADIE, ces bénéficiaires des micro–crédits viennent assister à la proclamation des projets primés dans le cadre du concours ADIE.
Quatre pêcheurs sourds–muets ont été primés parmi les lauréats de ce concours auquel ont participé 17 candidats (agriculteurs, commerçants, artisans) pour l’édition 2010. Dans le contexte actuel de l’île de Mayotte appelée à être le 101e département français en mars 2011 mais dépourvue de nombreuses structures d’insertion économique et sociale existantes en France métropolitaine et dans les autres départements de l’outre mer français, la reconnaissance du travail de ces pêcheurs sourds–muets constitue une contribution importante de l’ADIE Mayotte dans la lutte contre l’exclusion des handicapés. "Nous organisons ce concours pour valoriser le travail réalisé par les bénéficiaires des micro–crédits. Nous avons récompensé ces quatre pêcheurs sourds–muets pour leur courage. Malgré leur handicap, ils réussissent à exercer leur métier, à aller à la pêche,à gagner leur vie. C’est une admirable leçon de vie pour beaucoup de gens valides, déclare DASSAMI FAHARIDINE, déléguée régionale de l’ADIE Mayotte". Elle souligne, d’ autre part, la portée psychologique d’une obtention d’un crédit. "Le crédit est aussi un acte psychologique… Quand nous octroyons un crédit aux gens, pour eux, c’est une marque de confiance qu’on leur témoigne, ils se sentent valorisés… précise encore Dassami Faharidine".
L’AGEFIP doit être installé prochainement à Mayotte et c’est tout récemment que la maison des handicapés y a ouvert ses portes. La revalorisation de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) devait être effectuée en 2010. Il existe à ce jour, les allocations familiales, l’allocation spéciale pour les personnes âgées ( ASPA ), l’allocation de logement familial. Il est prévu, pour pour 2012, l’instauration des prestations sociales qui n’existent pas encore à des (départements d’outre–mer), pour progresser pendant une période d’environ 20 ans, selon les indications du rapport 2010 de l’Institut d’Emission des Départements d’Outre–Mer (IEDOM).C’est dire que sans vivre dans un pays sous–développé comme certaines régions de l’Inde où est né le principe du micro–crédit à l’initiative du prix nobel de la paix,Younnous, une grande frange de la population de Mayotte trouve le salut financier auprès de l’ADIE. Présente dans l’île depuis dix ans, celle–ci accorde des micro–crédits à ceux qui ne peuvent pas en bénéficier dans les circuits bancaires classiques.La seule restriction est de ne pas être interdit bancaire.


Emmanuel Tusevo–Diasamvu
18/02/2011
http://www.podcastjournal.net
2011/02/21 11:48 - BB - Version imprimable 

 DOM - TOM : Sourds et muets, grugés par un prétendu prêtre malgache
 Sourds et muets, grugés par un prétendu prêtre malgache

Le tribunal correctionnel s’est penché hier sur une affaire d’abus de faiblesse. Trois victimes sourdes et muettes reprochent à un prétendu prêtre malgache de la Montagne de leur avoir extorqué 30 000, puis 50 000 euros entre 2001 et 2008 en menaçant de leur jeter des sorts. Le mis en cause nie les faits.

L’affaire avait été renvoyée en juin 2008, suite aux inexactitudes relevées par la défense sur la date des faits et à l’apparition d’une nouvelle victime à la veille de l’audience en correctionnelle. Un couple possessionnais de sourds et muets reprochait alors à Jean-Jacques Richard de les avoir “contraints” d’acheter deux voitures, des bijoux ainsi que des “cartes de protection” pour un total de 30 000 euros. La plainte avait été déposée en octobre 2003. Le mis en cause, prétendu prêtre malgache, niait toujours les faits hier à la barre alors que les deux victimes confirmaient leurs accusations, par le biais d’un interprète. Jean-Jacques Richard a uniquement reconnu avoir plus ou moins servi d’intermédiaire entre le couple et les vendeurs de voitures et de bijoux. Mais, selon le couple, l’organisateur de cérémonies malgaches menaçait de leur jeter des sorts pour arriver à ses fins, courant 2001 et 2002. Ils ont expliqué à nouveau hier qu’ils devaient déposer l’argent en haut d’une armoire chez eux, avant d’aller s’enfermer dans une autre pièce le temps que Jean-Jacques Richard récupère l’argent. Ce sont leurs enfants qui auraient servi d’interprète pour le mis en cause à l’époque, quand les échanges n’étaient pas écrits. La troisième victime, également sourde et muette, a porté plainte en 2008 pour des faits similaires ayant débuté en 2002 et mettant en jeu une somme totale de 50 000 euros. Le président Morgan et ses assesseurs semblent avoir eu bien du mal à démêler cette affaire compliquée et parsemée de contradictions de la part des différents protagonistes. Un dialogue de sourds, au sens figuré comme au sens propre. Les échanges entre les différents avocats n’ont pas non plus été des plus apaisés. Me Avril, avocat de la défense, a conclu en soutenant qu’il n’y avait pas d’abus de faiblesse dans le dossier, les victimes étant considérées comme des individus “d’intelligence moyenne” par les experts. La vice-procureure Danielle Braud venait alors de requérir une peine de prison avec sursis assortie d’une mise à l’épreuve, sans compter l’indemnisation des victimes. Le tribunal donnera sa décision le 25 février prochain. Harry Amourani

    * Clicanoo.com
    * publié le 29 janvier 2011
2011/02/01 12:21 - BB - Version imprimable 

 DOM - TOM : KOUROU : Un peu plus près des malentendants - Guyanne
 KOUROU : Un peu plus près des malentendants

Depuis sept ans, l'association Parler avec les mains fait découvrir le langage des signes, à la médiathèque. Un public varié suit les cours, pour des raisons familiales, professionnelles ou par passion.
Alors qu'on juge souvent indispensable de communiquer par mail ou SMS, le mardi soir, à la médiathèque de Kourou, c'est un tout autre langage qui s'installe. Dans le silence. Un langage fait de regards. Les expressions sur les visages, les sourires et les rires en disent long sur la complicité entre les individus.
Depuis sept ans, dans la ville spatiale, l'association Parler avec les mains tente de rapprocher les sourds de ceux qui ne le sont pas. Martine Charon, fondatrice et présidente de l'association, enseigne à Kourou pour les malentendants et les sourds. Elle voulait, dès le départ, accompagner les familles confrontées à ce « handicap » . L'objectif initial était d'aider les familles des enfants sourds et, pour cela, faire connaître la langue des signes française (LSF). Jusqu'alors, aucune structure n'existait à Kourou.
Les motivations de ceux qui suivent les cours sont diverses. Malini Perrier est la maman d'un petit Erwan, âgé de 8 ans et demi. Enfant sourd profond, il est suivi depuis ses 3 ans par Martine Charon. Sa maman suit les cours de l'association pour enrichir son « langage » et communiquer le plus naturellement possible avec son jeune garçon. D'autres membres de l'association sont assistants de vie scolaire et sont là pour acquérir une connaissance utile à leur travail. Dans le sérieux et la bonne humeur.
Face à eux, les professeurs, bénévoles, sont heureux de transmettre leur savoir. Héraude Mariéma, adulte sourd employé par la mairie de Kourou, est mis à la disposition de l'association pour dispenser les cours. Il est secondé par Martine Charon. Les cours se basent sur les discussions de tous les jours, avec des fiches, des livres et des exemples. Cette méthode est un succès. Laëtitia Vigouroux suit les cours quasiment depuis la création de Parler avec les mains. Elle le fait « par passion » et espère, un jour, enseigner à son tour le langage des signes.
- Contact : Martine Charon-Gourillon au 0694 41 10 54 ou à enitramm@wanadoo.fr.
- Inscription : 100 euros pour vingt cours d'une heure.
- L'association propose aussi des stages intensifs durant les vacances de la Toussaint. Ils sont ouverts à tous et payants.


Audrey PARNAUDEAU France-Guyane 13.12.2010
http://www.franceguyane.fr/
2010/12/14 11:34 - BB - Version imprimable 

 DOM - TOM : Semaine d'animations autour de la surdité - Guadeloupe
 Semaine d'animations autour de la surdité

 La Fédération des Sourds de Guadeloupe vous propose une semaine d'animation autour de la surdité les Sourds vous parlent "Vin kouté yo"- 2ème édition - Des oreilles à réparer ? " Audiocentrisme et acte de soin bilingue . Au programme : conférences, groupes de parole, ateliers, astronomie bilingue..

La question de la prise en charge des sourds dans les structures de soins sera largement débattue. Les sourds sont-ils exclus de la santé ? : Depuis 15 ans en France, des unités de soins hospitaliers bilingues ont vu le jour: les U.A.S.S. (Unités d’Accueil et de Soins pour Sourds) ; la loi de février 2005 les rend obligatoires . La mixité Sourds/Entendants est la base de leur fonctionnement.

Les invités de la fédération pour cette semaine d"animations : Docteur Alexis Karacostas psychothérapeute et psychiatre qui a contribué à la mise en place des U.A.S.S à l’hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris, Docteur Jérome Laubreton médecin bilingue, responsable du projet d'unité de soins en langue des signes au CHU de Poitiers et référent du pôle de Limoges, Frédéric Amauge professeur agrégé de physique-chimie, qui animera des ateliers d’astronomie/observation du ciel en LSF.

24/10 à 11:24
http://guadeloupe.coconews.com
2010/10/25 11:29 - BB - Version imprimable 

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