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 A l'étranger : Redevance Billag: les sourds pour la sauvegarde du sous-titrage - Suisse
 Redevance Billag: les sourds pour la sauvegarde du sous-titrage

TÉLÉVISION | La Fédération suisse des sourds (FSS) s’oppose à la diminution de la redevance afin de préserver le sous-titrage des émissions.

KEYSTONE-a
© KEYSTONE-a | Les sourds ne veulent pas entendre parler de la pétition contre la redevance Billag.


Les sourds ne veulent pas entendre parler de la pétition contre la redevance Billag. En Suisse, plus de 800.000 personnes vivent avec un handicap de l’ouïe et sont dépendantes du sous-titrage des émissions de télévision pour suivre l’actualité. C’est pourquoi la Fédération suisse des sourds (FSS) recommande de ne pas signer la pétition.

Depuis quelques semaines circule en Suisse une pétition intitulée "Redevances radio/télévision: 200 francs c’est assez!". Elle demande que les redevances radio et télévision récoltées par Billag soient abaissées à 200 francs par an et que les bénéfices réalisés par Billag ces dernières années soient restitués aux personnes astreintes à la redevance.

Si la Fédération suisse des sourds (FSS) reconnaît que la gestion des redevances par Billag n’est pas optimale, elle estime cependant que baisser ces même redevances de moitié n’est pas la bonne solution car cela aurait un impact direct sur l’accès à l’information des personnes sourdes et malentendantes. En effet, au travers de la baisse des redevances, la Radio Télévision Suisse n’aurait plus les moyens de sous-titrer 33% des émissions comme elle le fait actuellement, ni de traduire le téléjournal de 19.30 heures en langue des signes.

Or sans ces aides, les personnes sourdes et malentendantes n’ont plus accès aux émissions télévisées, ce qui constitue une discrimination grave envers ces personnes, estime la FSS. Dans notre société, où l’information tient une place de plus en plus prépondérante, il est essentiel d’avoir un accès sans barrières aux nouvelles. Pour les personnes atteintes de surdité, cela signifie qu’il est indispensable de pouvoir recevoir des informations sous forme visuelle, que ce soit sous forme écrite (sous-titrage) ou en langue des signes.

http://www.24heures.ch
ATS | 01.02.2011 | 10:25
2011/02/01 12:43 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Du rythme made in America - Maroc
 Du rythme made in America


Les Southern University Marching Band en tournée à Rabat, Casablanca et Marrakech.

C'est le plein de percussions en cette semaine. Que ce soit à Casablanca, à Rabat ou à Marrakech, les amateurs des sons rythmés trouveront leur bonheur. Et pour cause, la présence du célèbre groupe les Southern University Marching Band. Venu tout droit des Etats-Unis, les Human Jukebox comme les appellent leurs fans, sont en tournée pour la première fois au Maroc, du 27 au 30 janvier. Considéré comme l'un des meilleurs orchestres universitaires aux Etats-Unis, ce groupe fera vibrer les mélomanes marocains à Rabat, Casablanca et Marrakech. A Rabat, ils ont partagé la scène avec les percussionnistes sourds-muets de l'association Ennasr.

Ce concert inédit et riche en émotions est le fruit d'une collaboration entre Maroc Cultures et l'ambassade des Etats-Unis. Autre ville, autre rendez-vous. Casablanca verra une autre fusion avec Ostina Tono et Africa Style. Prévu pour ce soir au théâtre Mohammed VI, ce spectacle sera précédé d'un atelier de fusion entre les trois compositions. La dernière escale de Southern University Marching Band sera la ville ocre. Le groupe s'y arrêtera le dimanche 30 janvier pour accompagner le départ du Marathon international de Marrakech et on pourra le retrouver dans d'autres endroits sur le parcours du Marathon. Rappelons que l'orchestre Southern University Marching Band bénéficie d'un statut légendaire d'orchestre universitaire supérieur national.

Ce groupe de percussionnistes a obtenu de nombreuses récompenses et s'est produit dans le monde entier. Jouissant aujourd'hui d'une renommée mondiale, le Southern University Marching Band a enchanté jusqu'à nos jours plus de 70.000 spectateurs. Il dispose d'une force exceptionnelle, mélange les styles musicaux et son succès se mesure à l'excitation des spectateurs lors de chacune de ses apparitions.
  
  
  
Par Khadija Smiri | LE MATIN
 Publié le : 27.01.2011
http://www.lematin.ma
2011/02/01 12:07 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Une nouvelle Déese de la Miséricorde - Chine
 Une nouvelle Déese de la Miséricorde

La Déesse de la Miséricorde est la divinité de la compassion vénérée par les bouddhistes d'Asie de l'Est. Sous la houlette du chorégraphe Zhang Jigang,les danseurs sourds et muets de la troupe des handicapés de Chine avait su délivrer, à leur manière, son message d'amour. Aujourd'hui Zhang est de retour avec le même thème, mais cette fois, la manière de diffuser ce message sera diférente.

Ce couple fait partie des 400 danseurs qui raconteront cette histoire religieuse qui s'est transmise au fil des générations en Chine. L'histoire est rythmée par différentes performances mélangeant les chorégraphie ccidentales et orientales.

Zhang Jigang

Chorégraphe et Directeur

La Déesse aux Mille Bras

"Il y a beaucoup de portés dans les spectacles de danse, mais dans celui-ci, nous innovons. Tous les mouvements sont nouveaux. Et tous sont en harmonie avec l'humeur et les sentiments de chaque rôle. "

Zhang explique que chaque mouvement dans cette performance a été travaillé avec précision pour créer un effet esthétiquement saisisant. Avec 400 danseurs, cette troupe enregistrera un nouveau record en Chine. Cette nouvelle interprétation de la Déesse aux Mille bras débutera jeudi au Centre National des Arts Scéniques à Beijing

Source: CCTV
http://french.peopledaily.com.cn
2011/01/27 11:45 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : L’ONG Enfants Sourds du Cambodge en action
 L’ONG Enfants Sourds du Cambodge en action

Les spécialistes d’Enfants Sourds du Cambodge ont bouclé leur 19e mission dans les écoles de Krousar Thmey avec le sens du travail d’équipe, le dynamisme et l’efficacité qu’on leur connaît ! Ils ont ainsi vu près de 500 enfants sourds ou malentendants (élèves actuels et anciens élèves plus âgés) pour les contrôles, tests et appareillages biannuels. La collaboration avec le personnel sur place ne cesse de s’affiner, et devrait s’améliorer encore par des échanges d’information chaque mois, afin d’accroitre la réactivité des soins. Les orthophonistes ont par ailleurs souligné le problème de la démutisation, insistant sur l’importance pour les professeurs de joindre la parole au langage des signes, en particulier dans les petites classes. La stimulation orale des jeunes enfants est en effet cruciale pour leur développement.

Originalité de cette mission, un médecin généraliste s’était joint au groupe. Son état des lieux de la santé générale des enfants nous sera extrêmement utile pour perfectionner notre programme de santé et définir avec plus d’acuité encore nos priorités.

http://www.krousar-thmey.org
2011/01/26 12:08 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : L'orchestre "Southern University Marching Band" au Maroc du 27 au 30 janvier
 L'orchestre "Southern University Marching Band" au Maroc du 27 au 30 janvier

"Southern University Marching Band", venu de Louisiane et considéré comme l'un des meilleurs orchestres universitaires aux Etats-Unis, donnera des spectacles à Rabat, Casablanca et Marrakech et participera à une Âœuvre de bienfaisance au théâtre national Mohammed V, le 27 janvier, indique un communiqué de l'ambassade des Etats-Unis au Maroc.

Intitulé "Les Rythmes du coeur", ce spectacle, qui sera organisé en collaboration avec l'Association Maroc Cultures, sera également accompagné du groupe de percussionnistes sourds-muets de l'Association Nasr de Rabat, ajoute la même source.

Quant au deuxième spectacle, qui aura lieu le 28 janvier au théâtre Mohammed VI à Casablanca, en collaboration avec cette institution, il verra la participation des groupes casablancais Africa Style et Ostina-Tono.

Dans la ville ocre, le 30 janvier, l'orchestre va accompagner le marathon international de Marrakech au départ de cette grande manifestation sportive et dans plusieurs endroits du parcours du marathon.

"Southem University Marching Band" bénéficie d'un statut légendaire d'orchestre universitaire supérieur national, selon le communiqué qui précise que ces talentueux percussionnistes ont obtenu de nombreuses récompenses, se sont produits dans plusieurs pays et participé à trois investitures présidentielles.

20/01/2011 20:30.
(MAP) Maghreb Arabe Presse
http://www.marocjournal.net/
2011/01/26 11:59 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : “Les rythmes du cœur” à Rabat Percussions à l'unisson entre des sourds-muets et le “Southern University Marching Band” - Maroc
 “Les rythmes du cœur” à Rabat
Percussions à l'unisson entre des sourds-muets et le “Southern University Marching Band”

L'association Maroc Cultures, en coopération avec l'Ambassade des Etats-Unis, organise jeudi 27 janvier prochain à 20h30 au Théâtre Mohammed V de Rabat un spectacle de percussions à caractère caritatif intitulé “Les rythmes du cœur”.

Il mettra en scène, et ce pour la première fois au Maroc, les artistes du groupe américain de percussions “Southern University Marching Band”, accompagnés pour l'occasion par le groupe de percussionnistes sourds-muets de l'association rbatie “Nassr”.

Les revenus générés par la vente des billets -fixés à un tarif de 50 Dh par les organisateurs dans le but “d'offrir un spectacle à la portée de tous”- iront intégralement au profit à l’association “Nassr” pour les sourds-muets. Celle-ci -créée en 1990- essaie d'intégrer les sourds dans leur environnement socio-économique, culturel et artistique par le biais de l'enseignement et par la pratique des arts.

Via les percussions, les personnes sourdes peuvent capter facilement les échos des vibrations sonores.

“Southern University Marching Band”: un jukebox humain

Souvent qualifié de jukebox humain, le “Southern University Marching Band” a déjà enchanté plus de 70.000 spectateurs.

L'orchestre bénéficie du statut d’orchestre universitaire supérieur national. Il mélange de nombreux styles musicaux et s’est produit dans le monde entier. Ils ont, entre autres, participé à trois investitures présidentielles, se sont produits lors de quatre Super Bowl, et ont pris part à deux films du réalisateur Spike Lee.

S'y rendre

Spectacle le jeudi 27 janvier 2011 à 20h30 au Théâtre National Mohammed V de Rabat.
Pour participer à cette œuvre humanitaire et culturelle, les billets -au tarif de 50 Dh- sont disponibles au guichet du Théâtre National Mohammed V à Rabat.
Infoline: 05 37 77 60 63/64/65

Muriel Tancrez
http://www.aufaitmaroc.com
2011/01/18 11:25 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Constituante genevoise : dans une ambiance mouvementée, des premiers votes prometteurs pour les personnes handicapées - Suisse
 Constituante genevoise : dans une ambiance mouvementée, des premiers votes prometteurs pour les personnes handicapées

(Article paru dans le magazine suisse "FOCUS ÉGALITÉ HANDICAP" *) - Le peuple genevois a approuvé en février 2008 le principe d’une révision totale de la Constitution genevoise. Datant de 1847, il s’agit de la plus ancienne de Suisse. Elue en octobre 2008, l’Assemblée constituante, composée de 80 personnes, a commencé ses travaux par une phase d’élaboration de propositions dans 5 commissions thématiques, plutôt consensuelle et constructive. Avant de s’illustrer par une première lecture mouvementée en plénière, caractérisée par un affrontement gauche-droite frontal. Le 25 mai 2010, 14 propositions relatives aux droits fondamentaux ont été refusées à une courte majorité, de même que l’interdiction des discriminations. Autre Genferei toutefois : quatre dispositions novatrices ont été acceptées dans le domaine de l’égalité des personnes handicapées.

La première, approuvée par 54 oui, 15 non et 1 abstention, prévoit que « l'accès des personnes handicapées aux bâtiments, installations, équipements et prestations destinées au public est garanti. » Elle s’inspire de normes similaires adoptées dans les nouvelles Constitutions bâloise et zurichoise. Conformément à la marge de manœuvre laissée aux cantons par l’article 4 de la loi fédérale sur l’égalité des personnes handicapées (LHand), cette « thèse », adoptée par l’Assemblée en première lecture, est un peu plus favorable aux personnes concernées que le droit fédéral, dans la mesure où elle prévoit que les bâtiments déjà anciens et les prestations gérés par des entreprises privées doivent aussi être accessibles, du moins en principe.

Proportionnalité

En effet, il ne s’agit pas d’une obligation absolue mais d’un principe à appliquer de manière pragmatique. Ainsi, le rapport de la commission chargée des droits fondamentaux précise : « le juge ou l’autorité saisis serait ainsi amené à faire application du principe de proportionnalité et effectuer une pesée des intérêts, soit à tenir compte des autres intérêts publics et privés en présence (protection du patrimoine, capacité économique des prestataires ou détenteurs de bâtiments). Par exemple, on n’aura pas les mêmes exigences s’agissant de l’Etat ou d’une PME. La commission est en outre d’avis que l’adaptation d’une construction nouvelle doit systématiquement avoir lieu. De même, l’élimination d’une inégalité n’entrainant que des coûts marginaux sera systématiquement ordonnée. »

La deuxième disposition, adoptée par 46 voix contre 22, prévoit en complément, que « lors de constructions nouvelles, et dans la mesure du possible lors de rénovations, les logements et places de travail doivent être rendus accessibles et adaptables aux besoins des personnes handicapées. » En effet, les bâtiments comportant des places de travail, et surtout les logements, ne sont pas, en règle générale, des bâtiments « destinés au public » et couverts par la première disposition. Là encore, la Constituante innove donc en prévoyant une norme spéciale dans deux domaines-clefs pour l’intégration. Cette disposition, voulue comme un droit subjectif, pourrait, comme la précédente, être invoquée directement devant l’autorité en cas de non respect. Sous réserve également de la proportionnalité, les places de travail et l’intérieur de tous les logements neufs ou rénovés devraient selon cette proposition être conçus de manière à pouvoir être facilement adaptée par la suite, alors que le droit fédéral ne s’applique qu’aux bâtiments de plus de 50 places de travail et aux parties communes des immeubles de plus de 8 logements.

Langue des signes

La troisième « thèse » complète et précise la première, s’agissant des prestations de service public. Approuvée par 37 voix contre 31 (1 abstention), cette disposition prévoit que « les personnes handicapées, dans leurs rapports avec les pouvoirs publics, ont le droit de communiquer et d'obtenir des informations sous une forme adaptée à leurs besoins et capacités spécifiques. » L’inscription de cette disposition, qui découle certes déjà du droit fédéral de l’égalité, vise à sensibiliser les collectivités cantonales et communales, qui ne connaissent souvent pas leurs obligations. Le rapport relève par exemple que « la prise en charge d’un-e interprète en langue des signes est souvent refusée aux personnes sourdes lors d’entretiens dans le cadre de services de l’Etat. »

La quatrième thèse, adoptée par 44 oui, 23 non et 3 abstentions, prévoit que « la langue des signes est reconnue ». Cette disposition a d’abord une portée symbolique et pédagogique ; la langue des signes est encore méconnue. Elle « constitue une langue propre, avec sa grammaire et son vocabulaire, dans laquelle chaque signe représente une idée », rappelle ainsi le rapport. « Historiquement, l’usage de la langue des signes a été longtemps interdit aux personnes sourdes, alors que seule cette langue est véritablement adaptée à leur handicap. » En outre, alors que l’Assemblée a ancré le français comme langue officielle du canton, la disposition consacre, dans les domaines des services publics et de la procédure judiciaire, un véritable droit d’utiliser la langue des signes.

Un chemin encore long

Par ailleurs, l’Assemblée a également innové dans le domaine des droits politiques. Par 38 voix contre 26 (8 abstentions), elle adopté le principe que « la Constitution cantonale ne prévoit aucun motif de privation des droits politiques, y compris en matière d’interdiction civile pour cause de maladie mentale ou de faiblesse d’esprit », supprimant ainsi la disposition actuelle, qui prive de leur droit de vote toutes les personnes sous tutelle et stigmatise ainsi gravement l’ensemble des personnes avec des handicaps mentaux et psychiques. Du point de vue de la majorité, il n’y a pas lieu, comme le fait du reste le droit fédéral, de priver toute une catégorie de personne de leurs droits en présumant à tort qu’elles sont forcément incapables de les exercer. Les dispositions pénales et administratives suffisent à lutter contre d’éventuels abus. Par 37 voix contre 29 (1 abstention), elle a en outre prévu que « la loi garantit que toute personne jouissant des droits politiques puisse effectivement les exercer ». Enfin, la Constituante a prévu, au chapitre des missions de l’Etat dans le domaine du travail, que « l’Etat favorise l’intégration économique et sociale des handicapés. » (43 voix contre 28).

Ces premiers votes vont dans la bonne direction et sont réjouissants. Les personnes handicapées doivent cependant rester mobilisées, afin que ces avancées soient confirmées lors de la suite des travaux. Réintroduire une interdiction générale de discriminer, telle que proposée par la commission des droits fondamentaux, reste indispensable. Au vu de l’ambiance reignant à Genève autour du projet de révision constitutionnelle, le chemin jusqu’à l’adoption d’une nouvelle constitution est encore long et semé d’embuches.

* FOCUS n°2, également disponible en allemand
http://cyrilmizrahi.blog.tdg.ch
2011/01/18 11:10 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Justice Namur: 6 mois de prison pour avoir escroqué son compagnon sourd et muet - Belgique
 Justice Namur: 6 mois de prison pour avoir escroqué son compagnon sourd et muet

Jeanne L. a été condamnée mercredi par le tribunal correctionnel de Namur à six mois de prison pour avoir escroqué son compagnon sourd-muet, Robert N., et pour lui avoir porté des coups et blessures. Les faits remontent au début des années 2000.

A cette période, Jeanne L. et Robert N. venaient de se rencontrer. Elle maîtrisait le langage des signes. Il lui avait accordé toute sa confiance. A l'époque, Robert N. avait hérité de 8,5 millions d'anciens francs belges et d'une maison, à la suite du décès de ses parents. Jeanne L. avait signé des papiers au nom de son compagnon et s'était attribuée des sommes d'argent qui ne lui étaient pas dues.

La femme était poursuivie pour une série de préventions, entre autres, pour faux en écriture, usage de fausses pièces, extorsion de fonds à l'aide de violences et de menaces. Elle avait également poussé violemment Robert N., le laissant deux jours sans soins. Il avait eu le col du fémur cassé.

 

Méchanceté qui s'assimile "à de la cruauté"

Le ministère public avait requis deux ans d'emprisonnement, estimant que la prévenue avait profité de la crédulité de son compagnon. Elle écope finalement de six mois. Elle doit payer une amende et rembourser 210.000 euros à Robert N., qui s'était constitué partie civile.

Le tribunal a retenu l'ancienneté des faits et que Jeanne L. n'avait aucun antécédent judiciaire. Néanmoins, il a retenu la vulnérabilité de la victime et la méchanceté de la prévenue "qui s'assimile à de la cruauté".

http://www.rtlinfo.be
2011/01/18 11:06 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Justice Tournai: soupçonné d’avoir battu sa femme et son bébé, il est condamné à 120heures de travail - Belgique
 Justice Tournai: soupçonné d’avoir battu sa femme et son bébé, il est condamné à 120heures de travail

Le tribunal correctionnel de Tournai a condamné Johnny H, 30 ans, à une peine de 120 heures de travail pour des coups portés contre son épouse. A défaut, il purgera une peine de 8 mois de prison. Par contre, l'homme est acquitté au bénéfice du doute pour les coups portés contre son fils âgé de moins d'un an.

Sourd et muet, l'homme était poursuivi pour avoir porté des coups sur sa compagne, également sourde et muette, et sur son fils âgé de moins d'un an. Partie civile, l'épouse avait réclamé 12.500 euros pour son fils à titre de dommages moral et matériel. Elle ne recevra que 2.500 euros à titre de dommage moral.

 

Hématomes cérébraux

Le ministère public avait requis une peine de deux ans de prison, éventuellement assortie d'un sursis partiel, contre ce jeune homme qui s'était embrouillé devant les médecins après que ceux-ci eurent constaté des lésions sur le corps du gamin et des hématomes cérébraux de différents âges. Selon le diagnostic de quatre médecins pédiatres, l'enfant présentait les séquelles d'un enfant secoué.

 

Le bénéfice du doute

Le prévenu contestait les faits avançant qu'il était tombé dans les escaliers avec l'enfant dans les bras. Son avocat avait plaidé l'acquittement au bénéfice du doute, ce qu'il a obtenu. Par contre, le prévenu ne contestait pas les coups portés contre son épouse, qu'il avait connu au sein d'une école spécialisée, avec qui le "dialogue" était devenu impossible. Sur ce point, l'avocat avait plaidé la peine de travail, ce qu'il a également obtenu.

11 Janvier 2011 11h26
http://www.rtlinfo.be
2011/01/11 11:33 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Un abri sur la lune - Haiti
 Un abri sur la lune

(Port-au-Prince) Vendredi dernier, au camp de La Piste. C'est un grand jour pour une centaine de sourds et muets qui vivent sur un grand terrain vague où s'entassent 50 000 personnes, non loin de Cité-Soleil. Les bèbè, comme on les appelle ici, sont les premiers résidants du camp à quitter leur abri de toile pour emménager dans des maisonnettes d'une seule pièce faites de panneaux de contreplaqué surmontés d'un toit de tôle.

Un an après le séisme meurtrier, on commence à peine à reloger les plus vulnérables parmi le million et demi d'Haïtiens qui ont perdu leur toit. Quelque 800 000 personnes n'ont toujours pas de maison. Lorsqu'on demande aux ONG financées par le Canada de nous montrer des projets concrets réalisés avec nos dons, on nous fait visiter ces abris de 18 m2.

Le Canada a promis 400 millions, notamment pour construire ces maisonnettes.

Cette somme s'ajoute aux 150,15 millions de dollars qu'ont coûté les tentes, la nourriture, l'eau potable et les trousses de survie distribuées dans les semaines qui ont suivi la tragédie. L'aide canadienne frôle le milliard si on y ajoute les 555 millions déjà promis avant le séisme pour des projets à long terme comme une académie de police et un hôpital aux Gonaïves.

Au camp de La Piste, comme ailleurs à Port-au-Prince, à Jacmel et à Léogâne, où l'on en construit de semblables, ces abris «semi-permanents» ou «transitoires» (le terme varie selon les ONG) risquent fort de devenir une solution permanente. Or, ces maisonnettes sont conçues pour durer de 5 à 10 ans. Leurs occupants ne seront jamais propriétaires du terrain sur lequel elles sont érigées. Ils ont accepté par contrat d'être déplacés à n'importe quel moment si le gouvernement haïtien l'exige.

On s'entasse à Jérusalem

C'est l'État haïtien qui a assigné aux ONG les terrains où construire ces maisons. «Disons que le gouvernement n'a pas offert les meilleures terres», souligne Sophie Chavanel, de la Croix-Rouge canadienne. Elle pèse ses mots. Un peu partout, c'est souvent le même constat: les terrains, situés en zones inondables, sont couverts de gravier, à grands frais, par les ONG. Il n'y a aucun arbre. Le paysage est lunaire.

Mais pour Yoyo Ernande, sourde et muette de 48 ans, cette maisonnette est la meilleure chose qui lui soit arrivée depuis longtemps. Mère de quatre enfants dont l'un est aussi bèbè, elle louait, avant le séisme, une maison dans le dangereux bidonville de Martissant. Ses voisins la traitaient comme si elle avait un retard mental. Elle était souvent victime de vol. «Ici, non plus, ce n'est pas un coin recommandable. Mais au moins, j'ai ma maison, dans une communauté de gens comme moi», explique-t-elle en langage des signes à une amie qui nous traduit ses propos.

À 15 km de Port-au-Prince, au camp Corail, on trouve le même modèle de maisonnettes, construites en partie par Vision mondiale Canada (qui a reçu 6,8 millions d'Ottawa). Il y en aura un peu plus de 1000, disposées en rangées. On pourrait presque se croire dans une base militaire, d'autant plus que des Casques bleus y patrouillent.

Sous les ordres du gouvernement haïtien, quelque 6500 personnes ont été déplacées d'un camp de la capitale et installées au camp Corail en avril dernier. On leur a promis maison, travail et services publics. Les gens entretenaient de grands espoirs. Au fil des mois, ce camp est devenu une bombe à retardement, un exemple de ce qu'il ne faut pas faire en matière de «coopération» - c'est un grand mot - entre les ONG, les bailleurs de fonds internationaux et l'État haïtien.

Et pourtant, les gens ne veulent pas partir. Au contraire, un bidonville dont on évalue la population à quelque 120 000 personnes est en train de se former à deux pas du camp. Il porte déjà un nom: Jérusalem. Ces gens ont été attirés par toutes les promesses, dont celles d'avoir une terre à eux.

Pratiquement rien à manger

Marie-Flore Louis nous montre fièrement sa nouvelle adresse: P-20, inscrite à la main sur un mur en contreplaqué. Trois couvertures de laine posées par terre font office de lit. Des casseroles traînent dans un coin. Le mobilier se résume à une seule chaise. La femme de 28 ans, enceinte jusqu'aux oreilles, a déjà trois enfants et pas de mari. Elle est parmi les premières à avoir reçu une maison. Dix mois après le tremblement de terre.

Le choix de ce terrain de 7000 hectares, réquisitionné par l'État haïtien, déplaît à beaucoup d'ONG. Il est trop loin de la capitale. Les gens n'ont pas les 40 gourdes nécessaires (1$) pour l'aller-retour à Port-au-Prince, où ils pourraient chercher du travail ou faire des achats. Il n'y a ni électricité ni eau courante dans les maisons. Les distributions de nourriture ont cessé depuis longtemps. Les gens n'ont rien à faire, pratiquement rien à manger.

Vision mondiale ne met pas de lunettes roses. «À cause des terrains sans arbres, il faisait extrêmement chaud pendant l'été et le risque d'inondations lorsqu'il pleuvait était accentué. Il y a eu plusieurs difficultés continues sur le site, rendant le travail des agences d'aide humanitaire compliqué», peut-on lire dans son plus récent bilan.

On n'insiste pas pour montrer le camp Corail aux médias canadiens, présents en grand nombre en Haïti ces jours-ci. On les amène plutôt à Léogâne, épicentre du tremblement de terre, à 30 km de la capitale. Ici, la ville a été détruite à 60%. Sur le trajet, on croise un camion rempli de planches dont la provenance est clairement indiquée: Maisons Laprise, Montmagny. Ce bois québécois sert à construire les abris temporaires, comme quoi la reconstruction d'Haïti a des retombées économiques sur les pays donateurs.

Le Canada s'est engagé à bâtir 4300 abris d'ici à l'automne prochain. Dès le départ, le projet a eu du plomb dans l'aile. Quelque 330 maisons sont terminées. «Ça a pris du temps avant de faire bouger la machine, reconnaît Richard Clair, coordonnateur de la Croix-Rouge canadienne en Haïti. Des matériaux qui devaient passer deux ou trois semaines au port y sont restés pendant deux mois.

Un véritable casse-tête

À Léogâne, on construit autant que possible là même où étaient les maisons. Les gens ne sont pas déracinés comme à Corail. Mais c'est tout un casse-tête lorsqu'on sait qu'il n'existe pas de véritable registre foncier dans ce pays. Seulement 5% des terres sont cadastrées.

«On ne pouvait pas construire des maisons sans être sûr de l'identité des propriétaires des terrains. Juste à Léogâne, on a affecté à cette tâche cinq avocats à temps plein», explique M. Clair, dont l'organisme prévoit construire presque autant de maisonnettes dans la ville de Jacmel. À terme, les 7500 abris coûteront quelque 15,6 millions de dollars.

On les assemble à la façon IKEA: chaque feuille de contreplaqué est numérotée. C'est plus facile à monter et à démonter si un propriétaire réclame son terrain.

Mais ces abris ne font pas l'unanimité. Il serait préférable de construire de façon durable, soutient le groupe Architectes de l'urgence du Canada.

«Personne ne peut garantir qu'il n'y aura pas d'effet à long terme sur la santé des Haïtiens avec tout ce bois traité utilisé pour les fondations. Quelques milliers d'habitations en bois traité, cela fait bien des litres de produits toxiques au même endroit. Qu'adviendra-t-il de ce bois, qui ne peut pas être brûlé sans danger, lorsque ces maisons ne seront plus habitables, dans quelques années?» demande son président, Bernard McNamara.

Désir Lifaite, elle, prend ce qu'on lui donne. La grand-mère de 57 ans, trop maigre, le visage usé, s'occupe seule des trois jeunes enfants de sa fille, disparue elle ne sait où. «Je remercie le bon Dieu et la Croix-Rouge, dit-elle en créole. Je n'ai rien à manger, mais au moins j'ai un toit.»


Caroline Touzin, Envoyée spéciale
La Presse
http://www.cyberpresse.ca/
2011/01/11 11:31 - BB - Version imprimable 

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