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 Presse : De nouvelles méthodes pour sensibiliser les managers au handicap
  De nouvelles méthodes pour sensibiliser les managers au handicap

Six ans après le vote de la loi Handicap, des employeurs préfèrent désormais des opérations de sensibilisation matures et individualisées aux campagnes de communication "paillettes" .
Estelle Dauchy, chef de projet Jeu responsable à la Française des jeux, a participé, en juin dernier, au Raid de la mixité organisé par Terre d'équilibre. Pendant un week-end, des équipes de quatre personnes, constituées de deux collaborateurs valides, d'une personne handicapée mentale et d'une autre, en situation de handicap physique, s'affrontent dans des défis en lien avec le handicap, en pleine campagne clermontoise. "Au début, je ressentais de l'appréhension, j'avais peur de ne pas rester naturelle. Mais, au bout de cinq minutes, nous agissions avec spontanéité", se souvient Estelle Dauchy. Cette expérience lui a permis de relativiser l'importance du handicap chez une personne: "Cette sensibilisation extraprofessionnelle gomme le côté institutionnel et permet de libérer davantage ses émotions."
6%. C'est le taux d'emploi de personnes handicapées que toutes les entreprises et établissements de plus de 20 salariés doit afficher. Actuellement, seules 49% des entreprises concernées dépassent ce seuil légal. Dans le secteur privé, ce taux d'emploi n'est que de 2,6%.
787.000 personnes handicapées ont un emploi.
19,1% des personnes handicapées sont au chômage.
57.700 sont travailleurs handicapés indépendants.
Sources: Conseil national consultatif des personnes handicapées et Agefiph (mai-juin 2011)
Les opérations de sensibilisation mettant en scène les collaborateurs handicapés des entreprises n'ont pas porté les fruits escomptés. "La violence de certaines campagnes d'affichage a parfois pu être rejetée par les collaborateurs. Les employeurs doivent désormais être plus subtils s'ils veulent changer le regard sur cette question au travail", souligne Laurent Ryckelynck, fondateur de Handi-partage.fr. Exit, donc, les grandes manoeuvres à mi-chemin du marketing et de la communication RH. Place aux actions de formation et de sensibilisation à plus petite échelle.
Ainsi, les Amis de Raymond (voir l'encadré) réunissent une dizaine de salariés volontaires de Sagem Eragny-sur-Oise (Val-d'Oise). Ce groupe de réflexion s'est donné pour mission de parler librement du handicap et d'imaginer de nouvelles idées pour faire évoluer le regard des collaborateurs du site sur la question.
L'Ocirp, organisme commun des institutions de rente et de prévoyance, a envoyé un questionnaire à ses 70 salariés pour comprendre leur ressenti. Bilan: une quarantaine de répondants. "Nous les avons alors invités à un atelier d'échange et de partage des résultats. Une quinzaine de personnes sont venues parler de leurs motivations et des bonnes pratiques à dupliquer en interne", explique Véronique Binet, responsable RH et du projet handicap.
Moins d'actions "tapageuses"
Pour les salariés présents et impliqués, le sujet doit encore mobiliser davantage de personnes, notamment le top management. Pour la tenue du deuxième atelier, les salariés très motivés, baptisés "ambassadeurs", remettent en main propre les cartons d'invitation. Résultat: 32 participants à cette deuxième session, dont le directeur général. Ces brainstormings ont débouché sur la rédaction d'un guide de bonnes pratiques. Aujourd'hui les salariés de l'Ocirp évoquent le handicap sur un registre différent. "Auparavant, on parlait d'emblée aménagement de poste et aspect matériel lors du recrutement d'une personne handicapée. Désormais, nous accompagnons le collaborateur à choisir son mode d'intégration personnelle", conclut Véronique Binet.
STMicroelectronics a également choisi la voie du baromètre pour sonder ses collaborateurs sur le sujet. "Notre objectif est double: nous situer par rapport aux résultats nationaux mais aussi permettre à chacun de faire son introspection sur le sujet en répondant aux questions. C'est une première étape importante pour aller plus loin", argumente Claude Boumendil, responsable du pôle responsabilité sociale et environnementale à la DRH.
Les "Amis de Raymond" mènent des actions de terrain
Pas d'obligation de résultat mais de la volonté à revendre. Après avoir vu la pièce de théâtre Le Petit Fauteuil de Raymond qui sensibilisait les salariés de Sagem Eragny, une dizaine de collaborateurs ont eu l'idée de créer les Amis de Raymond.
Ce groupe de réflexion, indépendant de la direction du site, entend mener des actions concrètes pour familiariser avec le handicap. Toutes les bonnes idées sont étudiées. Ainsi, lorsque l'un des membres propose l'organisation d'une vente de viennoiseries au profit d'une association pour autistes, le réseau se mobilise. Au milieu des croissants et pains au chocolat, des panneaux explicatifs délivrent des informations sur l'autisme.
Corinne Meresse, ingénieur en développement logiciel et membre de ce réseau, milite au quotidien pour une meilleure intégration de sa collègue sourde et muette dans l'entreprise. "Avec l'appui de la DRH, nous avons mis en place des ateliers de langue des signes pour ses collègues les plus proches. Un interprète est également présent lors des grandes réunions", détaille-t-elle. Aujourd'hui, Corinne Meresse aide le fils de cette collègue, également sourd et muet, à décrocher un apprentissage. "Nous avons contacté une école, regardé son dossier et transmis tous les éléments nécessaires aux ressources humaines du site afin que ce jeune homme puisse faire son apprentissage ici. "Le dossier est aujourd'hui en cours de traitement aux ressources humaines. Affaire à suivre.
Cet adepte de la politique des petits pas ne croit plus aux actions "tapageuses". Pour lui, chaque cas nécessite un traitement sur mesure. "Les managers sur le point d'intégrer des collaborateurs en situation de handicap peuvent, s'ils le désirent, échanger avec des psychologues du travail, mais aussi avec des pairs dans une situation similaire", précise-t-il.
STMicroelectronics a remis le pied à l'étrier à six demandeurs d'emploi handicapés via un programme de préparation à l'alternance, à Crolles, en Isère. A la suite de cette remise à niveau, le groupe de microélectronique les a recrutés en contrat d'alternance.
Faire bouger les lignes
Pour sensibiliser avec efficacité l'ensemble de l'entreprise, il est essentiel de rendre les collaborateurs acteurs du dispositif. La Cité de l'architecture et du patrimoine vient de se voir décerner le "trophée intégration" par le réseau P-H-A-R-E d'IBM. Cet établissement a opté pour une intégration participative en accompagnant à la fois la collaboratrice malvoyante Marie-Pierre Warnault, l'équipe au sein de laquelle elle exerce et le management. Lorsqu'en janvier 2010 Marie-Pierre Warnault débute comme chargée de projet à la Cité de l'architecture, tout va pour le mieux.
Les adaptations de poste ont été effectuées rapidement. "Arriver dans une équipe de 16 personnes permet de ne pas se reposer toujours sur les mêmes personnes", se souvient-elle. Mais, six mois plus tard, Marie-Pierre Warnault perçoit des non-dits et éprouve des difficultés à se faire une place. Elle s'en ouvre à la consultante externe qui continue de la conseiller, à la suite d'un bilan de compétences. Cette professionnelle propose alors de rencontrer les membres de l'équipe et le management pour connaître leur ressenti.
Anne Ruelland, la supérieure directe de Marie-Pierre, approuve la démarche en accord avec le DRH. "Mais c'est Marie-Pierre Warnault qui a parlé de ce projet au reste de l'équipe et organisé le suivi des rendez-vous entre les collaborateurs et la consultante", détaille-t-elle. En interne, ces entretiens ont provoqué beaucoup de remue-ménage, certains trouvaient que l'on allait trop loin". Aujourd'hui, après une réunion de restitution de la synthèse des entretiens (restés anonymes), Marie-Pierre Warnault constate "de belles avancées sur le plan relationnel et moins de non-dits. L'équipe attend de moi que je formule davantage mes demandes, comme tout un chacun".
L'évolution des mentalités n'est pas, en général, rapide. Pour Laurent Ryckelynck, "des programmes suivis dans le temps sont certes moins percutants en termes de communication, mais beaucoup plus efficaces, car les salariés s'habituent peu à peu à la thématique handicap".
Trois questions à Diane*
"Un réseau de cadres sups et d'étudiants en situation de handicap"
A qui s'adresse le réseau Hevah?
Le réseau est composé de cadres supérieurs et d'étudiants en formation supérieure, tous en situation de handicap. Nous sommes actuellement plus d'une centaine de membres à rencontrer dans nos parcours professionnels des difficultés inhérentes à notre handicap, accentuées par le manque d'information et d'échanges d'expériences du fait de situations souvent isolées. Le discours sur l'inexistence de personnes handicapées diplômées nous semble également erroné ainsi que l'image de ces personnes à la carrière sans discrimination parce qu'elles seraient diplômées.
Comment fonctionnez-vous?
Nous nous rencontrons une fois tous les deux mois pour échanger sur des thématiques concernant le milieu professionnel et liées au handicap. Par exemple, comment manager avec un handicap? Nous avons également un forum électronique privé recensant les comptes rendus anonymes des réunions et permettant à chacun une participation et l'échange d'informations.
Pourquoi ne pas révéler votre identité?
Je ne souhaite pas que mon nom soit directement associé au handicap lors d'une recherche sur Internet. Je suis avant tout une femme active. Sur le forum, l'anonymat est autorisé et respecté, le forum est privé pour protéger les membres, mais non modéré pour profiter au plus grand nombre.
*Cofondatrice et membre du réseau Hautes Etudes et vie active avec un handicap (Hevah).

Par Sylvie Laidet, publié le 17/11/2011
http://www.lexpress.fr
2011/12/14 16:24 - BB - Version imprimable 

 Presse : T'Âmes T'Âmes vous offre une belle « Récréation »
 T'Âmes T'Âmes vous offre une belle « Récréation »

Troyes- JEUDI 17, VENDREDI 18 ET SAMEDI 19 NOVEMBRE -Voilà encore une bonne raison de s'offrir une belle « Récréation ». Créé en 2003 par l'ESAT Arc-en-Ciel de Troyes, le festival a depuis été repris en main par l'association T'Âmes T'Âmes, qui organise cette année la 5e édition de la manifestation. Si initialement, l'objectif est de sensibiliser le grand public au handicap, l'association veut un véritable rendez-vous, qui propose « de vrais spectacles de qualité », tient à souligner Olivier Coquelin, programmateur. « On a envie que ce soit un vrai festival. Ce n'est pas qu'une bonne action d'y participer. »

Une programmation de qualité


En effet, festival pluridisciplinaire, Récréation permet de faire jouer ensemble des artistes en situation de handicap avec des personnes dites « valides ». « Le but est de faire découvrir des talents et pourquoi pas de changer le regard sur le handicap. »
En partenariat avec le théâtre de La Madeleine et le soutien de partenaires institutionnels, l'association a concocté une programmation, s'articulant autour de trois rendez-vous.
 

Sensibiliser au handicap


Le coup d'envoi sera donné ce soir avec à l'affiche une comédie musicale Le chant de coton. Une féerie musicale ou le langage des signes est le héros. Elle met ainsi en scène une jeune fille malentendante, obligée de travailler dans les champs, qui va recevoir Un don de la Fée coton. « Ce spectacle s'adresse aux enfants. L'objectif est de sensibiliser au handicap et à la langue des signes », précise Olivier Coquelin.
Une belle histoire pour ouvrir ce festival, qui se poursuivra vendredi avec un ciné-concert Le caméraman. Il se clôturera par un concert de Percujam avec en première partie le groupe Signes particuliers. Mais au-delà de l'aspect purement officiel de l'événement, les organisateurs proposent également cette semaine trois concerts privés dans des institutions médico-sociales de l'APEI de l'Aube, afin de permettre à ces publics de découvrir des groupes locaux parmi lesquels S'n Sirs, No Comment et Jacob Diboum. Organisée jusqu'ici tous les deux ans, la manifestation devrait devenir désormais annuelle et lui permettre ainsi d'asseoir sa renommée.


- 5e festival Récréation, jeudi, vendredi et samedi au théâtre de La Madeleine, à Troyes.
- Tarifs : 13, 10 et 8 €
- Plus de renseignements sur www.festivalrecreation.org
- Réservations auprès de la Maison du Boulanger au 03 25 40 15 55 .

Publié le jeudi 17 novembre 2011
http://www.lest-eclair.fr/
2011/12/14 16:21 - BB - Version imprimable 

 Presse : Emploi des personnes handicapées: du mieux mais....
 Emploi des personnes handicapées: du mieux mais....

Malgré des efforts croissants des entreprises, qui doivent embaucher des travailleurs handicapés sous peine de sanctions, les freins à l'emploi de ces personnes demeurent nombreux, explique Pierre Blanc, directeur de l'Agefiph

QUESTION: Où en est-on des pénalités versées par les employeurs ?
REPONSE: "La collecte a continué de baisser en 2010, avec 476 millions d'euros récoltés, soit 12% de moins qu'en 2009. On a aussi moins d'entreprises concernées, 46.000 contre 50.500. De plus en plus d'employeurs ont signé des accords sociaux sur l'emploi des personnes handicapées qui leur permet d'éviter de payer des pénalités. Ils sont aussi plus nombreux à recourir à des sous-traitants qui eux-mêmes emploient des personnes handicapées (ce qui réduit les sanctions, NDLR). Ce qui explique aussi cette baisse, c'est que, pendant la crise, beaucoup d'entreprises ont poussé certains salariés handicapés à se déclarer officiellement comme tels à l'administration, ce qui leur a permis d'échapper aux contributions financières".

Q: Pourquoi les personnes handicapées restent tellement touchées par le chômage ?
R: "Début 2011, le chômage des personnes handicapées a augmenté significativement, plus que pour la population générale. La crise avait au début épargné les travailleurs handicapés, cela n'a pas duré. Et puis dans les petites entreprises, ce n'est pas un sujet fondamental. Ce n'est pas une mauvaise volonté de fond, mais la priorité c'est souvent d'abord: +mon carnet de commandes+. Surtout, le principal frein à l'embauche, c'est la qualification des demandeurs d'emploi handicapés. 80% sont de niveau infra bac contre 59% pour l'ensemble des demandeurs d'emploi. Ce sont aussi plutôt des salariés âgés: 34% ont 50 ans et plus contre 16% car le handicap apparaît très souvent au-delà de 40 ans, et sur des métiers plutôt physiques qui n'ont pas forcément exigé une qualification très poussée. Et puis les peurs liées au handicap existent toujours".

Q: Quelles sont les solutions possibles ?
R : "Dans les grandes entreprises et dans certaines branches, on commence à prendre en compte la problématique de la qualification, comme le secteur bancaire, l'assurance, la métallurgie, l'aéronautique, qui forment spécifiquement des travailleurs handicapés à leur secteur. Ce sont des opérations qui ont tendance à se multiplier pour pallier cette carence de qualification.
L'Agefiph a accompagné spécifiquement les petites entreprises. On a offert un service clé en main. Ca marche mais on ne peut pas faire ça en permanence. Il faut aussi que l'on communique sur une image dynamique des personnes handicapées. C'est un travail de fond qu'il faudra faire encore très longtemps".

Propos recueillis par Julie CHARPENTRAT


Publié le : 12/11/2011
Auteur(s) : L'AFP
2011/12/14 16:19 - BB - Version imprimable 

 Presse : Dites-lui avec les mains
 Dites-lui avec les mains

La langue des signes aide bébé à s'exprimer sans pleurer et renforce sa complicité avec ses parents

Vous avez beau lui répéter qu’une phrase, c’est « sujet, verbe, complément », Junior (10 mois) persiste avec ses « areu ! » exaspérants. Une seule solution pour l’aider à disposer rapidement d’un vocabulaire plus riche : apprenez-lui la langue des signes.

À l’âge où la plupart des marmots trépignent d’impatience devant l’incompréhension médusée de leurs géniteurs, Léandre (15 mois, 6 dents) communique calmement malgré ses trois mots de vocabulaire. Son secret : il utilise ses petites mains pour s’exprimer. La plupart du temps, ça fonctionne. À condition, toutefois, de connaître la langue des signes française (LSF). « La semaine dernière, mon fils râlait dans les bras de sa tante parce qu’elle ne comprenait pas qu’il voulait allumer la lumière ! » commente Anne-Catherine, qui suit depuis un an les ateliers de l’association Signe avec Moi (SAM).

Organisées un peu partout en France, ces sessions proposent de se familiariser avec la LSF à travers des comptines et des jeux très appréciés des tout-petits. « Leur but consiste à aider les enfants à manifester leur ressenti autrement que par des pleurs, en attendant que la parole se mette en place » explique Anaïs Gilles. Et Marielle d’illustrer les propos de la présidente par le souvenir ému de la nuit où son petit Marco a remplacé ses inconsolables crises de larmes par le geste « manger ». « Sans le recours à cette gestuelle, j’ignore combien de temps auraient duré ses fringales nocturnes » s’interroge cette maman soulagée (et reposée).

Développer la motricité fine de la main

Curieusement, si l’initiation à cette langue rencontre un franc succès chez les entendants, elle est beaucoup moins prisée des non-entendants. « La communauté des sourds à laquelle j’appartiens s’autorise peu à signer tant la pression médicale est forte pour l’inciter à parler » illustre Monica Companys, fondatrice des éditions éponymes. Elle cite le recours aux implants cochléaires et les séances d’orthophonies laborieuses pour briser le silence. Une situation que déplore Anaïs Gilles : « Le recours à la gestuelle est non seulement un mode d’expression ludique qui plaît à tous les enfants, mais aussi un moyen pertinent pour développer la motricité fine de la main. »

Anne-Catherine, elle, y a vu un atout supplémentaire : renforcer la complicité entre Léandre et son conjoint, qui a « trouvé plus facilement sa place dans (leur) trio. » Enfin, même s’il n’existe pas de méthode miracle pour avoir des enfants sages, le recours à la LSF peut servir une stratégie redoutable : acheter le silence de nos chères têtes blondes. « Si j’avais appris cette langue, j’aurais compris plus tôt que le mot “Quigongong” désignait un jeu de cartes et évité quelques déboires sonores » plaisante Joëlle, en repensant aux colères de sa petite dernière.

Les crèches, elles, ont bien saisi l’intérêt de ce concept. « Malgré le retard accusé par la France dans ce domaine (1), nous recevons de plus en plus de demandes de professionnels de la petite enfance dont l’une des missions consiste à renforcer la communication des tout-petits » constate une responsable de formation de Signe avec Moi. Et la présidente d’ajouter : « C’est également un excellent moyen pour favoriser l’ouverture d’esprit vers le handicap. » À l’aube de l’année 2012, il est temps.

 (1) Même si la situation évolue, la LSF est encore loin de rencontrer le succès de l’ASL (American Sign Language), qui constitue la quatrième langue la plus étudiée aux États-Unis.

Des ateliers pour apprendre

Certains parents participent aux ateliers SAM dès la grossesse de la maman pour se familiariser rapidement avec les signes. Une fois le bébé né, mieux vaut généralement attendre qu’il ait 5 ou 6 mois avant de commencer avec lui. En revanche, il n’y a pas d’âge limite : le côté ludique de cette langue plaît à tous les enfants, même ceux âgés de quelques années.


À lire

Les P’tits signes (livre et DVD), de Monica Companys (éd. Monica Companys), 2011.

Signe avec moi, de Monica Companys et Nathanaëlle Bouhier-Charles (éd. Monica Companys), 2005.

Par Sandra Franrenet
http://madame.lefigaro.fr
2011/12/14 16:14 - BB - Version imprimable 

 Presse : La semaine du handicap : le gagnant de la meilleure danse Yann-Alrick et W9 se mobilisent
 La semaine du handicap : le gagnant de la meilleure danse Yann-Alrick et W9 se mobilisent

15-11-2011 - 17h37
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A l'occasion de la semaine pour l'emploi des personnes handicapées la chaine W9 se mobilise pour la deuxième année consécutive et met en place une programmation spéciale du 14 au 19 novembre 2011. Pour cet évènement la chaine a choisi comme parrain Yann-Alrick, gagnant de La meilleure danse et atteint de surdité depuis son jeune age.
 
La semaine pour l'emploi des personnes handicapées se tiendra du 14 au 19 novembre 2011 partout en France. La chaine W9 a voulu apporter sa contribution pour faire bouger les choses en mettant en place une programmation spéciale. C'est Yann-Alrick, le grand gagnant de La meilleure danse, qui sera le parrain de l'évènement. Il s'agit d'une cause qui touche particulièrement le jeune homme puisqu'on a décelé chez lui une défectuosité de l'audition alors qu'il n'avait que 8 ans.
Du lundi au vendredi W9 diffusera à 19h30 J'en crois pas mes yeux, une mini-série qui met en scène un aveugle et un voyant et qui tente avec humour de faire évoluer nos comportements face aux personnes handicapées.
W9 diffusera également tous les jours les clips de Florent PagnySavoir aimer et de CalogeroNathan et le mercredi 16 novembre à 00h30 une émission de Vies Croisées ayant pour thème "s'aimer avec le handicap".
Pour finir les animateurs de W9 ont enregistré un message en langue des signes dont le but est d'inciter à changer notre regard sur les personnes handicapées.

http://tele.premiere.fr
2011/12/14 16:12 - BB - Version imprimable 

 Presse : Handicap : l'enseignement supérieur s'adapte Depuis 6 ans, le nombre d'étudiants handicapés a augmenté d'un tiers. Ils ne sont plus cantonnés dans des établissements spécialisés.
 Handicap : l'enseignement supérieur s'adapte

Depuis 6 ans, le nombre d'étudiants handicapés a augmenté d'un tiers. Ils ne sont plus cantonnés dans des établissements spécialisés.

Depuis 2005, le nombre d’étudiants handicapés a progressé d’un tiers. Jadis cantonnés dans des établissements spécialisés, ils sont aujourd’hui encouragés à côtoyer les étudiants « ordinaires ».

A l’université, dans les grandes écoles, dans les IUT, 11000 étudiants handicapés poursuivent des études supérieures en France. A Sciences-po, ils sont 68 cette année contre… 15, il y a quatre ans.
Ce qui a changé ? « Les moyens mis en œuvre et la mobilisation de toute l’école, affirme Claire Secondé, de la mission handicap de l’établissement. Quel que soit son handicap, un étudiant qui en a les capacités doit pouvoir intégrer Sciences-po et y poursuivre ses études, faire un séjour à l’étranger, comme n’importe quel étudiant. »

Cela commence dès l’inscription au concours. S’il coche la case « handicap » du formulaire, le candidat est contacté par l’école pour mettre en place les aménagements dont il pourra avoir besoin lors des examens : une durée de temps supplémentaire, ordinateur grand écran pour les malvoyants, sujets en braille, « secrétaire » pour les étudiants qui ne peuvent rédiger eux-mêmes… S’il est reçu, l’étudiant bénéficiera de la même assistance tout au long de ses études.

Copies en braille, enregistrements des cours...

Il ne s’agit pas d’une démarche isolée : depuis trois ans, toutes les universités et les grandes écoles se sont dotées d’une mission handicap chargée de faciliter l’admission et les études des élèves handicapés. Mais toutes n’ont pas les moyens de Sciences-po. Certains fournissent des documents pédagogiques (polycopiés agrandis, copies en braille, enregistrements des cours…), prêtent du matériel adapté (ordinateurs, logiciels de reconnaissance vocale…) ou proposent des aides « humaines » : assistants pour prendre des notes ou effectuer des recherches, interprètes en langue des signes, auxiliaires de soins… Une année peut être étalée sur deux ans ou plus, des dispenses de cours sont même possibles pour les étudiants ayant de grandes difficultés à se déplacer.

Malgré ces efforts, et même si leur nombre progresse, les étudiants handicapés sont encore peu nombreux : 0,5% des 2,3 millions d’étudiants que compte la France, alors qu’ils représentent près de 8% de la population active. « Lorsqu’ils obtiennent le bac, les jeunes handicapés hésitent à s’engager dans des études longues et difficiles, constate Nathalie Bertin-Boussu, référent handicap à Sup de co Amiens (Somme). Le parcours classe préparatoire plus concours des écoles de commerce peut leur sembler insurmontable. »

Pour contourner l’obstacle, 17 écoles regroupées sous la bannière Passerelle ESC, viennent de mettre au point un concours spécifique accessible dès le bac et permettant à terme d’intégrer une école de commerce pour obtenir une formation bac + 5 en évitant la case prépa.

S’il est important que les étudiants handicapés se fassent connaître le plus tôt possible à l’administration pour bénéficier des aménagements, la tâche n’est pas toujours facile. Quand leur handicap n’est pas visible, certains préfèrent le cacher. « Un étudiant en difficulté a longtemps hésité avant de nous apprendre qu’il souffrait d’une très forte dyslexie, raconte Nathalie Bertin-Boussu. Il reçoit désormais les cours à l’avance, ce qui lui permet de se concentrer sur l’écoute et pas sur la prise de notes en classe. Nous lui avons fourni un logiciel de reconnaissance vocale et il dispose d’un secrétaire pour l’aider à rédiger lors des examens. » Et tout se passe beaucoup mieux pour lui.

Consultez aussi : Handicap : des écoles et universités exemplaires

3 questions à...
Camille GALAP,
Président de l'université du Havre, représentant handicap de la Conférence des présidents d'université.

"Le handicap n'empêche plus de poursuivre des études"

Le nombre d’étudiants handicapés progresse-t-il ?
Il a doublé en dix ans. L’effet de la loi de 2005 sur l’égalité des chances est très visible : elle a incité les universités à s’adapter pour améliorer l’intégration des personnes présentant un handicap, aujourd’hui de plus en plus nombreuses à poursuivre des études. C’est un réel progrès même si c’est encore peu.

Comment se passe leur accueil ?
Toutes les universités disposent désormais d’une mission handicap. Il s’agit d’un « guichet unique » qui informe et assiste l’étudiant qui n’a plus à errer d’un service à l’autre. En liaison avec les services médicaux, la mission évalue ses besoins et lui propose les aides adaptées : documents en braille, assistants pour la prise de notes, interprètes en langue des signes, « aides de vie » pour les soins, les repas… Des dispenses de cours sont envisageables.

Que faudrait-il améliorer ?
Malgré les efforts pour installer des rampes et des ascenseurs, l’accessibilité est parfois un vrai problème, notamment sur les campus éclatés où les trajets d’un bâtiment à l’autre ne sont pas évidents. On manque parfois de moyens pour acquérir des équipements spécialisés. Mais l’enjeu dépasse le cadre universitaire : le logement, le transport, la vie culturelle et sportive, les loisirs sont concernés. Tous les acteurs doivent se concerter pour offrir aux personnes présentant un handicap une vie sociale comparable à celle de tous les étudiants.


Stéphane COURTOIS,
19 ans, étudiant en deuxième année à Sciences-po Paris

"Le droit d'avoir de l'ambition"

« Sciences-po, c’est très ambitieux pour tout le monde mais dans mon cas, ça le semblait encore plus. Des études scientifiques m’auraient plu, mais elles demandent une bonne capacité d’analyse visuelle et je suis malvoyant à 90%. J’ai donc contacté l’école dès le début de ma terminale S, à Lille. On m’a assuré que tous les aménagements dont j’avais besoin seraient prêts pour le concours, puis pour les études. Je me suis senti soutenu. Il a fallu énormément travailler : en plus de la terminale, je suivais une prépa en ligne et une autre prépa pendant les vacances scolaires. C’était dur. Pour les épreuves, j’ai bénéficié d’un tiers de temps supplémentaire et d’un ordinateur pour rédiger. Nous étions nombreux à jouir d’aménagements et à passer le concours dans une pièce à part. Et j’ai été reçu !

A Sciences-po, je me suis tout de suite senti pris en considération, moins noyé dans le système qu’au lycée. Les profs nous reçoivent pour tenter d’aplanir les difficultés, trois étudiants de 4e et 5e années m’assistent pour les recherches ou la prise de notes, on nous fournit du matériel adapté et même un ordinateur spécialisé. C’est un environnement très privilégié. Le premier semestre a pourtant été difficile, moins à cause de ma malvoyance que du rythme de travail exigé : pour marquer la rupture avec le lycée, les profs mettent la pression dès le départ et cela surprend tous les étudiants, avec ou sans handicap.

Plus tard, j’aimerais faire du droit international, et peut-être travailler pour le ministère des Affaires étrangères. Après avoir réussi ce concours, je me sens le droit d’avoir de l’ambition… »


EN SAVOIR PLUS
A consulter
- Le site Handi-u (ministère de l'Enseignement supérieur) propose une liste complète des établissements (universités, grandes écoles...) avec les contacts des missions handicaps, les services proposés...Indispensable.
www.handi-u.fr
- Le site de l'Onisep avec beaucoup de témoignages d'étudiants et de professionnels handicapés.
www.onisep.fr

Dossier réalisé par Renaud Lefebvre
Article paru dans Le Parisien Économie du lundi 14 novembre 2011

http://etudiant.aujourdhui.fr/
2011/12/14 16:10 - BB - Version imprimable 

 Presse : Liliane et Roger Ramez ont célébré leurs noces de diamant
 Liliane et Roger Ramez ont célébré leurs noces de diamant

LAMBERSART |

« Le diamant est la plus belle des pierres, celle que l'on taille avec le plus de précision.

 » Yvon Cousin a débuté la cérémonie par cette citation qui met en lumière la rareté de l'événement. L'adjoint au maire, en charge de célébrer les noces de diamant du couple Ramez-Berkovitz dans la salle des mariages de la mairie, s'est montré ravi de diriger la cérémonie.


L'équipe municipale, rejointe par le maire, a souligné l'importance de cette manifestation, 60 ans après le mariage de Liliane et Roger à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine) en 1951.

Accompagné d'un interprète en langue française des signes, Marc-Philippe Daubresse a félicité l'engagement de ce couple de malentendants qui ne se lassent jamais de vivre ensemble.

« Nous nous sommes rencontrés sur les bancs de l'école à Asnières. Depuis nous ne nous quittons plus », affirment les époux, en choeur et en signes.

Roger Ramez, né à Lomme le 27 septembre 1931, et Liliane Ramez née Berkovitz à Saint-Ouen le 4 août 1933, sont parents de deux enfants, et ont quatre petits-enfants et deux arrière-petits-enfants. Leur bonheur est complet. Lorsqu'on les questionne sur un événement qui les a marqués pendant ces soixante années de vie commune, leur réponse reste évasive. « Il y a tellement de bons souvenirs, je ne sais pas lequel choisir. Ce qui nous rend le plus heureux, c'est sans aucun doute le fait de ne jamais être séparés. » L'émotion était perceptible sur le visage de ces deux retraités.

« Nous aimons les choses simples comme être avec nos enfants et nos petits-enfants », a précisé Liliane en se retournant vers son mari pour avoir confirmation.

Un sourire a suffi alors pour montrer l'accord réciproque sur cette vie de bonheur. •
mardi 15.11.2011, 05:23 - La Voix du Nord
http://www.lavoixdunord.fr
2011/12/14 16:07 - BB - Version imprimable 

 Presse : Café signes : le rendez-vous de ceux qui portent les mots dans leurs mains
 Café signes : le rendez-vous de ceux qui portent les mots dans leurs mains

SURDITÉ |

Comment dire ce qu'il se passe dans un « café signes » avec les mots de la langue française, ...

que l'on dirait inventés par des bien entendants ? Peut-on dire que les personnes sourdes « parlent » avec leurs mains, « conversent » de leurs yeux, « discutent » avec force conviction ? En réalité, point est besoin de se torturer les méninges, vous signalent-ils.


Il s'agit simplement de Boulonnais, parfois Lillois ou Dunkerquois, qui se retrouvent dans un bar un samedi après-midi par mois pour échanger autour d'un verre, bref, pour partager un bon moment entre amis ou faire connaissance. À l'initiative de Nicolas Baheu, interface en langue des signes et patron de Paroles de main. « J'ai commencé les café signes au Cox'n Co, puis Tôt ou T'art, Beers'n Paradise et au Big Cox depuis septembre,explique le jeune homme de 28 ans muni de prothèses auditives. On discute de tout et j'en profite pour diffuser des informations ».

Comme la création du 114, un appel d'urgence par sms ou fax pour les personnes malentendantes.

À ses côtés, Dominique a de grands yeux brillants et les mains bavardes. On se sent un peu bête, les « bien entendants », on aimerait bien échanger aussi. Alors Nicolas fait la « traduction ». Dominique vient de Wimereux. Elle est là pour « rencontrer d'autres sourds, bavarder ». Ils sont à présent une cinquantaine à crever le silence de leurs sourires, de leurs présences. Une retraitée boulonnaise entre timidement. Nicolas est aux anges : « une nouvelle ! » C'est en lisant le journal qu'elle décidé de venir au rendez-vous. « J'étais enseignante d'enfants sourds en France et en Afrique, indique-t-elle tout doucement, comme pour ne pas gêner les conversations des doigts autour d'elle. Je n'ai pas envie de perdre le langage, je voudrais continuer à le comprendre et le pratiquer ».

Les échanges s'animent tandis qu'un groupe de reggae installe ses instruments au fond du bar. Il y a concert, ce soir. Nicolas Baheu sourit : « vous savez, certains sourds ressentent les vibrations, ils vont même en boîte ! ». •

MARION WATTIAUX

Café signes le deuxième samedi de chaque mois au Big Cox Café, rue Faidherbe, à partir de 17 h 30.

lundi 14.11.2011, 05:07 - La Voix du Nord
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2011/12/14 16:04 - BB - Version imprimable 

 Presse : Les voleurs prétendaient être sourds et muets
 Les voleurs prétendaient être sourds et muets

Soupçonnés d'être les auteurs de huit vols par ruse, trois jeunes Roumains âgés de 23, 24, et 26 ans, comparaîtront le 10 janvier devant le tribunal de grande instance de Pau. A moins que d'ici là, ils s'évaporent dans la nature comme c'est chaque fois le cas. Ils seront alors jugés par défaut.

Le trio a été interpellé lundi, aux alentours de 19h15. Il venait une fois de plus, de mettre en pratique un scénario bien rodé, pour subtiliser iPhone, téléphones portables et autres accessoires de bureau. Deux d'entre eux ont pénétré dans les locaux d'une agence immobilière installée route de Bayonne à Billère. Le premier s'est présenté, une petite pancarte autour du cou, indiquant qu'il était sourd et muet. Il a brandi une pétition en faveur des personnes souffrant de ce handicap. Et tandis que la personne à laquelle il s'était adressé, tentait de comprendre ce que le visiteur attendait d'elle, le comparse raflait tout ce qui traînait sur les bureaux.

Le responsable de l'agence s'est aperçu de la ruse. Les deux « sourds et muets » ont pris leurs jambes à leur cou, coursés par le personnel.

Tandis que celui-ci maîtrisait les deux escrocs, les secours sont arrivés et notamment les policiers de la brigade anticriminalité qui ont embarqué les deux voleurs présumés. Curieusement, aucun objet n'a été retrouvé sur eux. Les enquêteurs ont aussitôt pensé qu'un complice leur avait échappé. Ce dernier a été interpellé mardi matin, à l'heure du laitier, route de Bayonne à proximité de sa voiture.

Il a été trouvé en possession de l'iPhone, dernière génération, dérobé la veille à l'agence immobilière. Depuis le début du mois de novembre, entre le 3 et le 7 novembre, une recrudescence de vols dans les agences immobilières mais aussi dans des bureaux de pompes funèbres avait été constatée. Le trio serait l'auteur de huit faits établis dont deux auraient eu lieu au début du mois de novembre à Oloron et un autre le 11 octobre à Rabastens-de- Bigorre.

Les portables raflés n'ont pas été retrouvés. Ils ont été vendus soit à la sauvette soit donnés à des complices. Les trois jeunes hommes ne reconnaissent pas les faits. Pourtant toutes les victimes les ont reconnus sans la moindre hésitation.

Par E.L
Publié le 10 novembre 2011 à 04h00
http://www.larepubliquedespyrenees.fr
2011/12/14 15:58 - BB - Version imprimable 

 Presse : Pau : faux sourds muets, mais vrais voleurs
 Pau : faux sourds muets, mais vrais voleurs

Trois hommes soupçonnés d'être impliqués dans des vols de téléphones portables comparaîtront devant le tribunal correctionnel de Pau



Le procédé était bien rôdé et avait fait ses preuves. Lundi, vers 19 heures, un Roumain entre à l’agence immobilière Guy Hoquet de Billère. Il se présente comme étant sourd muet et veut faite signer une pétition. Pendant ce temps, un complice vole un téléphone portable posé sur un bureau.

Le duo est démasqué et coursé dans la rue par les agents immobiliers. Alertée, la police les interpelle à 19h15. Un troisième complice est cueilli le lendemain à 6 heures alors qu’il est dans sa voiture, à proximité.

Les policiers font le rapprochement avec quatre autres vols de téléphones portables similaires commis à Pau entre vendredi et lundi dernier, dans d’autres agences immobilières et des entreprises de pompes funèbres. Ainsi que deux vols à Oloron-Sainte-Marie et un à Rabastens-de-Bigorre, le mois dernier.

Durant leur garde à vue, ces trois Roumains ont été reconnus par les commerçants, mais nient les faits. Ils disent être arrivés de Saragosse (Espagne) samedi. Âgés de 25 à 28 ans, ils ont été remis en liberté et comparaîtront le 10 janvier devant le tribunal correctionnel de Pau pour ces vols.

Mercredi 9 novembre 2011 à 18h55
Par David Briand
http://www.sudouest.fr
2011/12/14 15:56 - BB - Version imprimable 

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