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 Santé / Social : La Cnaf et les Caf ont détecté ce matin un cas de mail frauduleux envoyé aux allocataires.
 Lundi 5 Octobre 2009



La branche Famille invite ses allocataires à ne pas répondre
au mail frauduleux qu’ils ont pu recevoir

La Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) a constaté ce matin que des allocataires des Caisses d’allocations familiales (Caf) avaient reçu par courriel, un message les invitant à communiquer leur numéro de carte bancaire, afin de toucher une somme d'un montant de 325,54 € de la part de leur Caf.

Ce courriel est un faux.

La Cnaf rappelle qu’en aucun cas les Caf ne sont amenées à demander par internet les numéros de carte bancaire aux allocataires.
Elle les invite donc à ne pas répondre à ce message et le supprimer.

Les premières analyses conduites par la Cnaf, permettent d’affirmer que le système d’information n’a pas été piraté. Les auteurs, en imitant la présentation du site « caf.fr », ont crée la confusion et ont dû se procurer des adresses mail à partir de bases de données externes et non connues de la Cnaf.

La Cnaf et la Caf de la Gironde communiquent le plus rapidement vers ses allocataires :

- Un message d’alerte figure sur la page d'accueil du site internet caf.fr .

 - Des messages vocaux seront diffusés sur l'ensemble des accueils téléphoniques de la branche Famille dès cet après-midi.

- Le service public des Allocations familiales lance une campagne d'e-mailing et de diffusion de SMS auprès de ses allocataires pour les avertir ce cette fraude.

- Des affiches d’alerte seront apposées dès demain sur les sites d’accueil de la Caf de la Gironde


La Cnaf va déposer plainte contre X et se porte partie civile.



Contact presse local – service communication
Estelle Gallinad / David Zérégbé
Tel : 05 56 11 76 19 ou 75 05
communication.cafbordeux@cafbordeaux.cnafmail.fr

  Pascale.MITRESSE@cafbordeaux.cnafmail.fr
2009/10/08 16:24 - BB - Version imprimable 

 Santé / Social : Diabète et Surdité
 Diabète et Surdité

Les diabétiques sont deux fois plus susceptibles de souffrir de déficience auditive

Une étude américaine confirme que la déficience auditive est plus prévalente chez les adultes diabétiques que pour le reste de la population.

Une étude américaine nationale a confirmé qu’il existe une corrélation entre le diabète et la déficience auditive, ce que d’autres études avaient auparavant indiquées. Cette nouvelle étude a trouvé que la prévalence parmi les diabétiques est deux fois plus élevée que pour le reste de la population.

Sur base des résultats de l’étude, les chercheurs estiment que le diabète est un facteur de risque significatif pour la déficience auditive et que la déficience auditive a été sous-estimée comme complication suite au diabète. Le diabète peut endommager les nerfs de l’oreille interne ainsi que les vaisseaux sanguins. Ceci peut être interprété comme une cause possible de l’augmentation de la prévalence de la déficience auditive.

Les résultats sont valides pour tous les adultes diabétiques

L’étude effectuée par l’Institut National de Santé comprend 5.140 individus âgés de 20 à 69 ans. Près d’un sur dix est diabétique.

Parmi ceux qui souffrent de diabète, 21 pour cent avaient une déficience auditive aux basses et moyennes fréquences, comparé à 9 pour cent pour les non diabétiques. 54 pour cent des diabétiques avaient des difficultés à entendre les sons à haute fréquence, comparé à 32 pour cent pour les non diabétiques.

Les données tenaient compte de la sénescence auditive et sont valides pour tous les adultes diabétiques, peu importe leur sexe, leur origine, leur niveau d’étude et salaire.

Vu la corrélation importante entre la déficience auditive et le diabète, les chercheurs recommandent que des contrôles de routine soient effectués pour tous les diabétiques.


Source: Annals of Internal Medicine, volume 149, number 1

 

Le diabète de type 1 peut être une cause de surdité chez l'enfant Les enfants dont le diabète est mal équilibré peuvent perdre assez tôt leur acuité ...
2008/11/17 11:19 - BB - Version imprimable 

 Santé / Social : Présentation de la loi du 11 février 2005 en vidéo LSF
 Présentation de la loi du 11 février 2005, "pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées". Cette session est signée en direct (traduction en Langue des signes française.)

 Intervenants
Mme Françoise L’hommée, Maison départementale des personnes handicapées
Interprètes Langue des signes : M. Auvitu ou Mme Peuch de l’URAPEDA

 Documents
- Téléchargez ici le support de l’intervention

 Vidéo en LSF :
http://www.sati.tv/spip.php?article727
Formation sur le thème "La loi du 11 février 2005 : ses principes, ses enjeux et sa mise en oeuvre".

- Définition du handicap
- L’implication dans la vie sociale (scolarité, emploi, accessibilité)
- Un changement de logique : de la logique d’assistance à la compensation du handicap
- Le droit à la compensation, les compensations diversifiées
- Les caractéristiques de la prestation
- Le rôle de la MDPH - Maison Départementale des Personnes Handicapées
- Le rôle de la COMEX
- La Commission des droits et de l’autonomie
- ...
2007/12/13 09:37 - BB - Version imprimable 

 Santé / Social : Nouveau vice-Président du Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées
 INFOS- MOUVEMENT DES SOURDS DE FRANCE


10/05/2007

Madame, Mademoiselle, Monsieur,

Le Mouvement Des Sourds de France a le plaisir de vous informer que M. Jérémie BOROY Président de l'UNISDA et également Membre administrateur au sein de notre Conseil d'Administration vient d'être désigné vice-Président du Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées ( CNCPH) et qu'il a été "installé dans ses fonctions" à l'occasion de la réunion plénière du CNCPH de ce mercredi 9 mai 2007.

Cette désignation fait suite au départ du Secrétaire général de la FNATH qui était titulaire de ce poste. Traditionnellement, les porte-parole du Comité d'entente font une proposition au Ministre en charge de la politique du Handicap qui désigne le vice-Président. Une élection au sein du groupe des porte-parole avait été organisée pour départager deux candidatures.

Le Mouvement Des Sourds de France, adresse ses plus sincères et vives félicitations à Jérémie BOROY pour cette honorable nomination.

C'est la première fois en France qu'une personne atteinte du handicap de surdité profonde parvienne à ce niveau de haute responsabilité dans une importante instance consultative nationale.


Le Bureau du C.A du Mouvement Des Sourds de France.
2007/05/11 22:55 - BB - Version imprimable 

 Santé / Social : Les aides et subventions pour faire face au handicap
 Financer un reclassement professionnel, adapter un poste de travail... Pour faire face à ces surcoûts, de nombreuses subventions existent. Voici quelques pistes pour ne pas se perdre dans le maquis des dispositifs.

Le recrutement et l'intégration d'un salarié handicapé dans une entreprise, de même que le maintien dans l'emploi d'un collaborateur qui le serait devenu, suite à un accident ou une pathologie, sont des démarches parfois lourdes à conduire. L'adaptation d'un poste de travail, l'achat d'équipements spécifiques ou encore la mise en place d'une formation ou d'un tutorat peuvent s'avérer indispensables, alors que l'entreprise ne dispose pas toujours, en interne, des ressources financières et humaines nécessaires.

Toutefois, les dispositifs publics sont nombreux et il existe, pour chaque étape et chaque situation, une aide à solliciter. C'est l'Agefiph, l'organisme qui collecte les cotisations des entreprises ne satisfaisant pas aux obligations d'emploi des travailleurs handicapés, qui se charge de les redistribuer ensuite sous forme de subventions. Débloqués uniquement pour compenser un handicap au regard de l'emploi, les fonds sont versés, suivant les situations, à l'employeur ou au salarié handicapé. Voici un tour d'horizon des différents dispositifs.

 

Primes à l'insertion ou au maintien dans l'emploi

» Afin d'encourager les entreprises à embaucher des salariés handicapés, l'Agefiph verse une prime à l'insertion, pour toute signature d'un CDI ou d'un CDD de 12 mois minimum. Cette subvention, forfaitaire, s'élève à 1.600 euros pour l'employeur et 800 euros pour le salarié.

 

» Afin de permettre le maintien dans l'entreprise d'un salarié devenu handicapé ou dont le handicap s'aggrave et qui ne peut plus rester à son poste, les entreprises peuvent bénéficier d'une subvention de 5.000 euros pour financer la mise en œuvre d'une solution d'adaptation. A cette aide, l'Agefiph apporte aussi une prestation de conseil.

 

» L'Agefiph propose, par ailleurs, tout un arsenal d'aides à la mobilité, que ce soit pour suivre une formation ou un stage ou pour accéder à un emploi ou le conserver. Les financement peuvent couvrir l'obtention du permis de conduire (jusque 600 euros), l'aménagement ou l'acquisition d'un véhicule (jusque 4.575 euros), mais également un déménagement (jusque 765 euros) ou des frais d'hébergement (13,75 euros par jour pendant neuf mois maximum).

 

» L'Agefiph délivre également une aide spécifique pour les entreprises qui emploient des salariés lourdement handicapés. Pour faire reconnaître par la Direction départementale du travail et de la formation professionnelle le caractère lourd d'un handicap, l'employeur doit évaluer le surcoût induit par ce handicap à au moins 20 % du Smic. Dans ce cas, il peut bénéficier d'une subvention de 450 fois le taux horaire du Smic et jusque 900 fois, si le surcoût dépasse 50 % du Smic.

 

 

Les aides techniques

» Une subvention peut être obtenue pour l'acquisition d'aides techniques ou humaines visant à compenser le handicap d'un salarié ou d'un futur embauché. Il peut s'agir de matériel - l'achat d'un appareil auditif par exemple - ou de prestations de services comme le recours à un interprète en langue des signes. Cette aide est plafonnée à 9.150 euros.

 

» L'entreprise peut solliciter une participation aux financements de tous les travaux visant à améliorer les conditions d'accessibilité des postes et à adapter les outils de travail aux salariés handicapés (sièges ergonomiques, rampes d'accès pour les fauteuils roulants…).

 

 

Le financement du tutorat et du bilan de compétences

» Intégrer un salarié handicapé peut justifier, dans certains cas, de consacrer un investissement particulier à son intégration, particulièrement lorsque l'on table sur une collaboration de long terme. Ce rôle peut être confié à un tuteur, formé à l'accompagnement de personnes handicapées. L'Agefiph participe à sa rémunération, dans la limite de 23 euros de l'heure et pour un nombre d'heure décidé au cas par cas. Elle peut également co-financer la formation du tuteur, si nécessaire.

 

» En outre, il est possible de solliciter l'Agefiph pour participer au financement d'un bilan de compétences pour le salarié handicapé. La subvention vient alors en complément des financements déjà prévus par le plan de formation de l'entreprise, des aides éventuelles du CIF (organisme collecteur du congé individuel de formation) ou des collectivités territoriales.

 

Les actions de formation

La majorité des travailleurs qui sont déclarés handicapés par la Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH) ont développé ou subi un handicap au cours de leur carrière qui les met dans l'impossibilité de poursuivre leur activité. Leur maintien dans l'entreprise passe donc, pour beaucoup d'entre eux, par une phase de reclassement professionnel.

 

» D'une manière générale, l'Agefiph co-finance les actions de formation réalisées dans le cadre du maintien dans l'emploi du salarié handicapé ou de son évolution professionnelle. Le salarié peut prétendre à une participation de l'organisme, en complément des aides déjà versées par le CIF, les Assedic ou les collectivités.

 

» Le recours à un contrat de professionnalisation est fortement encouragé et permet de bénéficier d'aides substantielles. S'il choisit de recruter via cette formule, l'employeur a droit à une subvention forfaitaire de 1.525 euros par période de 6 mois si l'employé a moins de trente ans et le double s'il est plus âgé. Le salarié sous contrat a droit, lui aussi, à une subvention forfaitaire de 1.525 euros si le contrat de professionnalisation a une durée d'au moins 12 mois. Le même régime s'applique aux recrutement de travailleurs handicapés en apprentissage.

 

En savoir plus L'Agefiph, Handipôle, Le ministère de l'emploi, de la cohésion sociale et du logement

http://www.journaldunet.com
2007/04/24 21:07 - BB - Version imprimable 

 Santé / Social : Méningite : Quelques conseils pour réduire le risque de contagion
 Méningite : Quelques conseils pour réduire le risque de contagion
mardi 27 février 2007.
 
La méningite est une maladie contagieuse très grave qui tue si le malade n’est pas traité à temps. Elle peut rendre sourd, muet, aveugle ou provoquer des troubles mentaux après la guérison. Les enfants sont plus touchés par la maladie.

Qu’est- ce qui cause la méningite ?

La méningite en période épidémique est due à un microbe appelé méningocoque. Cependant, elle peut être causée par d’autres germes.

Quels sont les signes de la méningite ?

Les signes de la méningite sont : maux de tête, apparition brutale de forte fièvre, raideur du cou accompagnée de douleurs, vomissement, bombement de la fontanelle chez le nourrison, irritation chez les nourrissons entraînant des pleurs incessants.

Comment faire pour réduire les risques de contagion de la méningite ?

Il faut :
- éviter autant que possible d’exposer les enfants à la poussière,
- éviter que les muqueuses nasales ne se dessèchent en les humidifiant avec du beurre de karité, Soigner précocement toute maladie liée aux voies respiratoires et la gorge,
- Se faire vacciner si le vaccin est disponible.

B.S
Source : Ministère de la Santé
Conseils pratiques

Dix astuces pour vaincre la fatigue

Certes, la fatigue est bien souvent inhérente à notre mode de vie. Surmenage et stress en sont les principaux fautifs. Avant de sauter sur vos cocktails vitaminées et autres stimulants, apprenez donc à vous reposer. Quelques conseils d’hygiène de vie suffisent la plupart du temps à laisser la fatigue à sa porte.

1. Le soir, manger léger

Au dîner copieux, un petit déjeuner riche en apports énergétiques et en vitamines. Un repas du soir trop riche risque de nuire à la qualité de votre sommeil. Et un bon sommeil réparateur reste votre meilleur allié pour éviter la fatigue.

2. Ayez une alimentation variée et équilibrée

Notre alimentation doit couvrir tous nos besoins journaliers en protéines, vitamines, sels minéraux et oligo- éléments. Si votre alimentation est insuffisamment variée et équilibrée, les carences vous guettent. Elles sont le pire ennemi de votre forme et le meilleur ami de la fatigue.

3. Bien dormir

Ni trop, ni trop peu et surtout régulièrement. Adapter votre nuit à vos propres besoins. Certains ont besoin de 6 heures de sommeil pour être en pleine forme. Régulez votre propre rythme de sommeil.

4 . Rien de pire que de se coucher à des horaires irréguliers.

Notre horloge biologique est alors fortement malmenée et la fatigue inévitable. Le soir dès le premier bâillement, vautrez-vous sur votre couchette. N’essayez pas de résister et de lutter contre le sommeil. Si vous laissez passer le bon moment pour vous endormir, vous risquez d’attendre environ deux heures avant de pouvoir de nouveau goûter aux plaisirs du sommeil. Et votre réveil n’en sera que plus difficile.

5. Faites le vide avant de dormir

Inutile d’amener votre patron, vos enfants et tous vos soucis dans votre lit. Il faut que vos préoccupations quotidiennes restent au seuil de votre chambre, qui doit rester un endroit calme. Chaque chose en son temps.

6. Sachez déléguer

Le surmenage engendre toujours la fatigue. Apprenez à vous entourez de personnes auxquelles vous accordez toute confiance et reposez-vous, le plus possible sur vos collaborateurs ou sur votre entourage. Nul n’est indispensable.

7. Organisez-vous

Votre week-end ressemble toujours à un marathon. Vous enchaînez ménage, repassage, courses, devoirs scolaires, dossiers professionnels à n’en pas finir ; dîner avec les amis, sorties, spectacles...et le lundi vous n’en pouvez plus. Essayez de répartir certaines tâches dans la semaine, impliquez votre partenaire, fabriquez-vous un planning hebdomadaire alternant moment de repos et d’activité. Et gardez de vrais moments de détente et de loisirs le week-end.

8. Faites du sport et de l’exercice

La fatigue est aussi souvent liée à une vie trop sédentaire et confinée. A votre ordinateur, préférez une grande promenade en plein air, pratiquez raisonnablement votre sport préféré.

9. Sachez dire non à vos enfants

Nos charmantes têtes blondes savent très bien nous accaparer. Alors, si vous n’avez plus une seule minute pour souffler, osez affirmer votre besoin de repos. Conseillez-leur de prendre un bon livre et faites-en autant.

10. Relaxer-vous

Un bon bain, quelques respirations abdominales, un message avec votre partenaire... sont d’excellentes méthodes antistress et antifatigue dont il serait dommage de se priver.

Rassemblés par Boureima SANGA
http://www.lefaso.net
2007/02/27 20:41 - BB - Version imprimable 

 Santé / Social : La prise en charge en C.A.M.S.P.
 La prise en charge en C.A.M.S.P.
un travail spécifique avec l’enfant et sa famille



Déjà introduites dans les textes de loi du 2 janvier 2002 concernant la rénovation de l’action médico-sociale loi et plus récemment, la loi du 11 février 2005 sur l’égalité des droits et des chances des personnes en situation de handicap, les notions de citoyenneté, de choix éclairé, de participation de la personne à son projet de vie sont reconnus et respectés de tous les acteurs. Même si depuis de nombreuses années, les structures engagées dans l’action médicale précoce œuvrent déjà dans ce sens, cette orientation est aujourd’hui renforcée par la loi et nous participons à la construction d’un nouveau modèle de société où la volonté de prendre en compte et de respecter le choix de la personne dans l’élaboration de son projet de vie amène chacun à ré interroger sa propre pratique et le regard qu’il porte sur « l’usager ». En matière de prise en charge, il existe différents types de structures d’accueil de soins. Les parents peuvent adresser leur jeune enfant dans un CAMSP lorsque son développement les interroge ou qu’il présente un handicap avéré.

L’origine des CAMSP est liée au décret du 15 avril 1976 qui définit ses missions réglementaires : « le dépistage, la cure ambulatoire et la rééducation des enfants des premiers et deuxièmes qui présentent des déficits sensoriels, moteurs ou mentaux, en vue d’une adaptation sociale et éducative dans leur milieu naturel et avec la participation de celui-ci. Ils exercent des actions préventives spécialisées. Ces centres exercent aussi, soit au cours des consultations, soit à domicile, une guidance des familles dans les soins et l’éducation spécialisée requis par l’état d l’enfant ».

Qu’est-ce qu’un CAMSP ?

Avant d’expliciter le rôle et le fonctionnement des CAMSP de Seine St Denis, peut-être pouvons-nous déjà définir ce qu’est un C.A.M.S.P ?

Un Centre d’Action Médico-Sociale Précoce est une structure où une équipe pluridisciplinaire accueille des enfants de 0 à 6 ans adressés le plus souvent par des médecins (PMI, hôpital, libéral...) et qui présentent des troubles ou des retards de développement. Au terme d’une période d’évaluation, un projet d’accompagnement est élaboré avec les parents, défini dans le document individuel de prise en charge qui fixe les objectifs et les modalités du suivi de l’enfant. Le CAMSP est mobilisable sur un simple appel. Il n’y a pas besoin de notification de la CDA [1] (ex.CDES), contrairement aux admissions dans les établissements spécialisés ou en SESSAD.

Cette prise en charge spécifique ambulatoire s’inscrit dans le milieu de vie de l’enfant. Ainsi l’accueil en structure petite enfance ou à l’école maternelle permet à l’enfant d’accéder avec sa différence à une socialisation nécessaire à tout être humain pour vivre et évoluer. L’équipe de professionnels est généralement composée de médecins (pédiatre, neuro-pédiatre, psychiatre, médecin de rééducation fonctionnelle, ORL...), psychologue, musico-thérapeute, éducateur, éducateur de jeunes enfants, ergothérapeute, kiné, orthophoniste, psychomotricien, assistant social, secrétaire, direction administrative.... La composition des équipes peut évoluer en fonction des problématiques et des besoins des enfants. Par ailleurs tous les CAMSP n’offrent pas le même plateau technique. Le médecin du CAMSP a le rôle du médecin référent, celui qui coordonne et fait le lien entre toutes les prises en charge de l’enfant. Les prises en charge en CAMSP peuvent être complétées par l’intervention d’autres professionnels en libéral.

Bien en amont des orientations définies dans le cadre de la loi du 11 février 2005 et particulièrement dans notre département, les CAMSP se sont engagés avec les services de PMI du Conseil Général pour que les enfants en grande difficulté ou handicapés aient accès comme les autres, à un lieu d’accueil socialisant. Lorsque cette intégration pose un problème, l’Instance de médiation et de recours peut intervenir pour soutenir et accompagner les équipes [2]. Le budget des CAMSP est financé à 80% par la Sécurité Sociale et 20% par le Conseil Général (mission de dépistage et de prévention). Ce financement en « dotation globale » est essentiel pour concrétiser par des rencontres, la recherche partenariale de solutions adaptées pour chaque enfant.

Les CAMSP sont regroupés en association nationale, l’ANECAMSP [3] : elle fédère sur le plan national les actions des CAMSP, participe aux travaux de recherche et de réflexion auprès du gouvernement afin de proposer à partir de son expérience sur le terrain et son expertise dans le domaine du handicap, des actions concrètes au plan national, relayées au local (campagne de sensibilisation au dépistage précoce ). Par ailleurs, elle propose diverses activités en direction des professionnels intervenant dans le champ de la petite enfance, congrès, colloques [4] , journées d’études, et publie une revue semestrielle « Contraste ».

Les CAMSP en Seine-Saint-Denis Sur le département de la Seine-Saint-Denis, il existe trois CAMSP. L’un d’entre eux, créé en 1983 est un lieu d’accueil spécialisé en surdité. Les deux autres sont polyvalents ou généralistes. Ces derniers ont pour objectif de proposer une action médico-sociale précoce en cas de questionnement ou de crainte concernant le développement physique, sensoriel, intellectuel, affectif ou social des enfants de la Seine-Saint-Denis, de la naissance à l’âge de six ans.

Le CAMSP polyvalent « Les Comptines » créé en 1980, est géré par l’association médico-pédagogique de Saint-Denis. Depuis le mois d’avril 2006, un nouveau CAMSP polyvalent géré par l’APF, a ouvert ses portes sur Noisy le Sec. Ces trois structures sont gérées par des associations régies par la loi de 1901, alors que beaucoup d’autres CAMSP sont rattachés à des hôpitaux.

Le CAMSP « Les comptines » est un des établissements de l’Association Médico-Pédagogique de Saint-Denis. Créé en 1980 à Saint-Denis, il propose des consultations spécialisées pour des enfants de la naissance à 6 ans présentant des pathologies du développement global (somatique, relationnel, cognitif). Il s’agit donc d’un dispositif spécifique d’évaluation, d’accompagnement et de soin, porté par une équipe pluridisciplinaire, sous la responsabilité d’une direction administrative et d’une direction médicale.

L’équipe est composée de psychiatres, pédiatre et neuropédiatre, psychomotriciens, psychologue, musico-thérapeute, danse thérapeute, éducateurs, assistante sociale, kinésithérapeute, orthophoniste, secrétaires. Cette attention plurielle contribue à dégager l’enfant et sa famille d’un diagnostic réducteur et d’aider à l’expression de ses potentialités.

La pluridisciplinarité permet au CAMSP d’offrir aux enfants et à leur famille un plateau technique qui va pouvoir prendre en compte les difficultés en globalité : si l’assistante sociale est en mesure de recevoir une famille et de retracer son histoire, la travail sur celle-ci pourra, à la demande des parents, se faire avec la psychologue. Inversement la psychologue ne fermera ni les yeux ni les oreilles sur les problèmes sociaux et orientera alors vers l’assistante sociale.

Dans une équipe comme celle de Saint-Denis qui fonctionne depuis 1980, chacun, en plus de ses propres compétences, profite de celles des autres professionnels, qui « déteignent » sur les formations initiales.

Le travail transversal occupe une place importante du fait de la conjonction des activités auprès du très jeune enfant et des différents types de handicap qu’ils peuvent présenter. L’orientation en CAMSP donne déjà lieu à des échanges et transmissions avec les hôpitaux, les PMI... Les incertitudes du diagnostic et pronostic nécessitent une élaboration diversifiée des différents professionnels. L’accompagnement vers une socialisation à la mesure des possibilités de l’enfant, ne peut se faire qu’en étroite coordination avec les structures d’accueil de la petite enfance (crèches, halte jeux, écoles maternelles ou établissements spécialisés).

Lorsque cet accueil pose une difficulté, le soutien de l’instance de médiation est précieux pour conforter des équipes qui craignent toujours de « ne pas savoir assez bien faire » auprès d’un enfant handicapé. La scolarisation n’est le plus souvent possible, malgré ce que dit la loi, que grâce à la bonne volonté et au travail de coordination entre les équipes de scolarisation, les familles et les enseignants référents.

Le CAMSP rencontre des enfants présentant une grande diversité de difficultés.

Si certains arrivent au CAMSP avec un handicap déjà diagnostiqué et annoncé, pour d’autres, le diagnostic plus long et plus difficile à établir sera annoncé au CAMSP dans un travail conjugué des différents professionnels avec la famille. Mais nous suivons de nombreux enfants pour lesquels la question du handicap ne se pose pas (ou pas encore) : il peut y avoir retard global ou éventuellement diagnostic précis d’une pathologie même sévère, sans que pour autant la famille ou les soignants se situent dans le champ du handicap. Cette posture permet une large ouverture et une grande liberté dans l’appréhension de l’enfant et de ses difficultés, qui lui sera toujours bénéfique.

Les nouvelles appellations M.D.P.H. et A.E.E.H. risquent de venir barrer ce champ libre, en assénant d’emblée le handicap à des familles de tout jeunes enfants qui ont besoin de temps et d’écoute pour cheminer.

Le CAMSP ESPOIR 93 :

Le CAMSP spécialisé en surdité est géré par l’association « Espoir 93 ». Son siège social est installé à Noisy le Sec. Il intervient sur l’ensemble du département. Dans un souci de limiter les déplacements des familles pour les prises en charge, le centre dispose de plusieurs antennes dans des locaux mis à disposition par le Conseil Général dans des PMI. La capacité d’accueil est comprise entre 25 et 30 enfants avec une rotation de 10 à 12 enfants chaque année. Les entrées se font tout au long de l’année au détour du diagnostic. Des sorties ont souvent lieu en fin d’année scolaire.

Concernant le dépistage et le diagnostic de surdité, le CAMSP. a signé une convention avec le Centre hospitalier Intercommunal de Montreuil au sein duquel le médecin ORL intervient en utilisant le plateau technique d’audiophonologie. A la suite du diagnostic de surdité posé par le médecin, l’enfant sera orienté avec sa famille vers le CAMSP où une aide pourra leur être proposée après une observation de l’enfant et des rendez-vous (médical et psychologique) avec l’enfant et ses parents.

Sous la responsabilité administrative du directeur et la responsabilité médicale du médecin directeur technique, le CAMSP propose des aides personnalisées de plusieurs sortes :

• médicales : médecin O.R.L., médecin Pédiatre

• paramédicales : orthophonie, appareillage, psychomotricité, bilan ou suivi psychologique

• éducatives : éveil sensoriel général et spécialisé, éducation auditive, socialisation, expression, communication, autonomie de déplacements, conseils aux familles, coordination avec les crèches, les écoles maternelles, etc. Un atelier "Expression-Communication" est proposé pour certains enfants déficients auditifs ; les parents peuvent participer à des séances collectives pour apprendre un moyen de communication adapté à leur enfant : Langue des Signes (LSF), Langage Parlé Complété (LPC).

• psychosociales : informations en matière de droits sociaux en lien avec la surdité de l’enfant, accompagnement dans les changements éventuels de la vie familiale, professionnelle, économique... L’équipe du CAMSP propose puis met en œuvre, avec l’accord des parents, des actions éducatives et thérapeutiques individuelles ou en petits groupes sur les lieux de vie (maison, crèche, halte-garderie, école) ou sur les lieux de soins habituels ou au CAMSP (la famille accompagne l’enfant).

Les membres de l’équipe sont à l’écoute des familles dans un souci d’aide et de soutien. Ils accompagnent la famille dans une recherche de réponse la plus adaptée possible aux besoins de l’enfant, que ce soit en milieu ordinaire ou en structure spécialisée. Les professionnels du CAMSP travaillent en partenariat et en collaboration avec les structures petite enfance (crèche, halte jeux, école maternelle). Ils accompagnent les équipes dans l’accueil de l’enfant handicapé. Une coordination régulière avec la CDA est faite tout au long de la prise en charge de l’enfant, principalement en ce qui concerne les aides financières compte tenu des dépenses liées au handicap (appareillage auditif, réduction ou arrêt de travail des parents, déplacements, formation pour les parents à la Langue des signes ou Langage Parlé Complété, aménagement du domicile...) et au moment de la sortie du centre pour envisager l’orientation de l’enfant et définir le projet personnalisé de scolarisation à mettre en place.

Des groupes de paroles de parents

En complémentarité des soins dispensés à l’enfant, des services d’aide à l’intégration sociale et scolaire, et de la guidance parentale, le CAMSP propose des groupes de parole de parents, co-animés depuis quatre ans par la psychologue et l’assistante sociale de l’équipe. Sensibles aux questions que les parents nous posaient dans le cadre des entretiens individuels, et pour lesquelles nous n’avions bien entendu pas toujours les réponses, nous leur avons proposé de les accompagner dans leurs questionnements, par la mise en place d’un groupe de parole. C’est ainsi que cette expérience s’est développée avec une petite dizaine de parents.

Les rencontres ont lieu dans les locaux du CAMSP à Noisy le Sec, à raison d’une fois par mois, en alternance en soirée ou le samedi matin, afin de favoriser la participation d’un maximum de parents. Ces temps d’échanges permettent aux parents de se rencontrer, en dehors des prises en charge mises en place avec l’enfant. Il s’agit d’un groupe ouvert, c’est-à-dire qu’il n’est pas nécessaire de s’inscrire à chaque séance et que tout nouveau parent peut à tout moment décider ou non d’y participer. Le groupe étant proposé dans le cadre du CAMSP.surdité, les participants ont tous en commun le fait d’être parents d’un enfant sourd ou d’avoir au sein de la famille, un enfant sourd.

Les échanges thématiques aidés parfois de supports tels que films, livres, articles de presse, sont divers et larges :

• être parent d’un enfant handicapé, ça change quoi ?

• le rôle du père et de la mère dans l’éducation ?

• être parent au quotidien, communiquer, qu’est-ce que c’est ?

• une orientation bien préparée : une orientation réussie ?

• par quels moyens faire évoluer le regard de nos concitoyens sur le handicap ?

Tous les échanges donnent lieu à un compte-rendu écrit par les animatrices et envoyé à chaque participant afin que ceux qui ne pouvaient pas se rendre aux séances, puissent rester en lien avec le groupe. Lieu d’échanges, d’expression, de partage d’expériences quotidiennes avec leur enfant, de soutien à la fonction parentale, les parents ont pu confier leurs préoccupations, leurs émotions, heureuses comme malheureuses. C’est également un espace où les parents peuvent s’entraider et se soutenir mutuellement, se donner l’occasion de prendre un temps pour eux-mêmes. Animatrices et parents ont pu, tout en accueillant et en respectant les divergences de point de vue et d’intérêt, co-construire une réflexion commune et permettre à chacun de cheminer individuellement dans sa manière de penser le handicap, ce qui peut questionner, interroger, déranger et faire évoluer.

La démarche initiale du groupe était de se donner du temps pour réfléchir et prendre d’une certaine manière, du recul face aux situations du quotidien. Cependant, au terme de ces années de rencontres, la construction d’un véritable travail de groupe entre parents et professionnels sur la problématique liée au handicap, a permis de passer de la réflexion à l’action : en effet, nous avons beaucoup fait référence cette année à la mise en place de la loi du 11 février 2005 ; et les parents se sentant plus armés, plus forts pour accepter le handicap de leur enfant, ont manifesté le désir d’agir afin de sensibiliser le public à la surdité. Parce que leur propre regard avait évolué, ils souhaitaient que celui des autres (passants, amis, voisins...) évolue lui aussi. Le choix d’écrire un article collectif a été retenu, ce qui a demandé pour le réaliser, un investissement fort en temps et en énergie des parents et des professionnels pendant plusieurs séances ! L’article est paru dans la revue de la CAF 93 [5]

Globalement, le bilan de cette expérience est positif. Tous les parents, y compris ceux qui ne sont pas venus régulièrement, ont témoigné de l’intérêt des groupes de parole. Cette expérience nous a tous enrichis : la qualité des échanges a permis de faire évoluer notre regard sur le handicap, sur la différence, sur l’autre plus largement.

Tout en étant restant bien entendu à l’écoute de la souffrance que les parents portent lorsqu’ils sont confrontés au handicap de leur enfant, nous savons réussi, semble-t-il, à mettre en évidence que le handicap fait partie de notre société humaine et que par conséquent, il est nécessaire de le considérer au même titre que toutes les différences dont est pourvu chaque être humain. Reconnaître l’enfant avec son handicap, c’est aussi et d’abord le reconnaître dans sa différence avec ses besoins particuliers, singuliers et semblables à ceux des autres enfants. Le fait d’avoir pu partager ces moments où chacun a pu s’exprimer sans jugement et en toute humilité, nous a appris à mieux nous connaître et nous reconnaître dans nos individualités et nos complémentarités, entre professionnels, entre parents et entre professionnels/parents, à nous respecter chacun dans nos propres avancées et limites. Le projet d’un nouveau groupe de parole au sein du CAMSP. est actuellement en discussion .

Conclusion

Nous ne pouvons qu’être convaincus de la nécessité de favoriser la présence des CAMSP. au plus proche des lieux d’accueil de la petite enfance.

Ces structures permettent en effet aux enfants porteurs d’un handicap de bénéficier d’une intégration progressive dans le milieu non spécialisé et cela dès le plus jeune âge avec, si nécessaire, le soutien de l’équipe pluridisciplinaire du CAMSP.

C’est aussi inviter leurs parents à fréquenter les structures d’accueil ordinaires et ainsi éviter qu’un repli sur eux-mêmes ne s’installe, en leur offrant la possibilité d’être reliés aux parents d’enfants du même âge.

Témoignage

L’exercice de cette spécialité au CAMSP s’inscrit dans le temps de l’annonce du handicap éventuel ou dans celui d’un trouble du développement de l’enfant.

Ces troubles s’expriment sur un versant somatique et/ou psychique. En écoutant l’histoire de l’enfant et de sa famille, je me sens à une place privilégiée pour proposer d’établir des ponts entre ces symptômes et des éléments relationnels, en rompant avec le clivage habituel.

Il peut s’agir du suivi d’un enfant né prématurément dont la famille a des difficultés sociales et juridiques ; c’est très souvent le retard de développement qui motive l’adresse au CAMSP, soit au cours d’un bilan médical étiologique, soit au détour de l’annonce d’un diagnostic.

Il s’agit pour moi de renouveler l’expérience d’une « proximité », en étant là au sens d’accompagner dans un espace situé entre le savoir et non-savoir, d’oser écouter les questions qui touchent aux limites de ce que nous ne savons pas en termes d’existence à venir pour cet enfant précisément.

J’essaie dans toutes ces situations de « prendre part » c’est à dire de chercher ensemble une ouverture menant vers un sens différent pour chaque famille. « Pourquoi nous ? », « Comment va-t-il évoluer ? » « Que va t-il devenir à l’âge adulte ? ».

Avec les membres de l’équipe concernée, nous veillons à ce que l’enfant devienne davantage un sujet pour ses parents avec qui essayer d’ajuster des relations malgré la souffrance et les nombreux problèmes médicaux, sociaux, familiaux, sans l’identifier à son handicap. De fait, le handicap ou la longue maladie, ont des effets délétères perturbant le tissu relationnel contenant l’enfant et sa famille. Les parents vont devoir élaborer un nouveau projet entre le « tout possible » et le « rien à faire » en acceptant petit à petit d’aller vers un inconnu avec un enfant différent.

Ce travail que nous élaborons ensemble, à notre expérience, réveille l’enfant qui est en chacun des parents et son propre vécu, nous conduisant parfois jusqu’à un maternage du « noyau enfant » pour certains. Ce partage étaye, sous un nouveau jour, les fonctions parentales. Il m’a demandé d’acquérir une méthodologie différente, donnant une grande place à l’écoute et à la subjectivité de chacun, dans toutes les étapes du suivi de l’enfant : que ce soit lors de mes premières rencontres où les antécédents de l’enfant laissent émerger l’histoire familiale, ou bien lors des liens tissés avec les structures hospitalières. A cette occasion l’expression des affects, et la reprise des renseignements médicaux permettent aux parents de repartir vers les consultations, plus disponibles et plus sereins.

Le temps vient où se pose la question de la socialisation, en école maternelle et/ou de l’orientation vers des structures spécialisées. Ces décisions demandent du temps, de nombreuses informations et réflexions, occasionnent de nouvelles souffrances, et réveillent la culpabilité. Tous ces éléments sont déposés auprès de nous pour franchir une nouvelle étape. Pédiatre au CAMSP, c’est, au-delà de l’approche médicale classique, travailler toutes sortes de « liens » : ceux qui entourent et portent l’enfant ainsi que tous ceux qui tissent le travail et la réflexion de l’équipe.

Marie-Noël MUH Pédiatre aux Comptines, depuis 25 ans

Billet d’humeur : « Comment tu t’appelles ? Moi ? Handicap »

Le langage est porteur de sens collectif avec un fond commun qui donne l’illusion d’une communauté d’esprit bienveillante. Le mot « Handicap » n’est pas épargné, il est partout, personne ne peut échapper à ce qu’il désigne comme spécial- hors du commun. Il est même devenu un sésame pour ouvrir des portes gestionnaires ou pour les fermer. (Maison Départementale des Personnes Handicapées, loi handicap de 2005, etc...).

Y a-t-il quelqu’un derrière l’handicapé(e) ? Certaines lois (généreuses à l’origine ?), sous l’apparence de la solidarité, exhortent à la réduction selon une seule dimension. Inclusion finit par flirter avec exclusion puisque, dans un même espace, les uns s’appellent Jean, Véronique, Nicolas ou Julie et d’autres Handicap. Handicap ne sera parfois admis(e) dans certaines institution, à l’école par exemple, que parce que les textes législatifs en font l’obligation. On risque ainsi d’annuler les blessures d’estime de soi que peut représenter pour un enfant l’intégration ratée parce que mal évaluée.

Mais on aura peut-être alors fait des économies de temps de travail, c’est-à-dire des temps d’évaluation des bénéfices, des inconvénients, de la nécessité, des ressources du droit à l’intégration pour cet enfant pas tout à fait comme les autres, qui, comme tout être en devenir, a le droit de se construire un avenir. Combien de fois va-t-il se sentir un(e) intégrable, désintégré(e) par les pressions discriminatrices ?Il y a danger de non-respect quand accueil se confond avec obligation. Handicap deviendra un mot qu’on ne devra prononcer qu’en s’excusant de tant de charges à venir. Certes, la loi oblige à ouvrir certaines portes à tous et toutes :

• C’est un droit que l’enfant soit accueilli dans toutes ses potentialités,

• C’est un droit qu’on propose aux lieux d’accueil les moyens indispensables à l’accomplissement de cette ouverture,

• C’est un devoir social et éthique que doit impulser et assumer le politique.

Docteur Françoise Sanchez Psychiatre psychanalyste Directrice médicale du CAMSP de Saint-Denis (93)

[1] CDA : commission des droits et de l’autonomie - CDES : commission départementale d’éducation spéciale - SESSAD : service d’éducation spéciale et de soins à domicile

[2] Cf article dans ce numéro de PLUME sur l’Instance de médiation et de recours

[3] ANECAMSP : www.anecamsp.org

[4] compte-rendu des colloques en lien sur le site : www.carnetpsy.com

[5] cf Magazine Vie de famille de la CAF 93 - N° 81 - février 2006

Contact : C.A.M.S.P. Les Comptines- 1 place Youri Gagarine - 93000 St Denis - ?01 42 35 48 10 C.A.M.S.P. APF - 23 avenue de Rosny - 93130 Noisy le Sec - ?01 48 50 37 70 C.A.M.S.P. Espoir 93 - 92 bis rue Jean Jaurès - 93130 Noisy le Sec - ?01 48 46 34 76

Source: http://www.travail-social.com/
2006/11/13 19:17 - BB - Version imprimable 

 Santé / Social : Mutuelle de santé pour les sourds et malentendants à Marseille
 INFOS MUTUELLE DE SANTE

L'association BVS13, issue de l'ex-Mutuelle de sourds et malentendants, fondée en 1895, est partenaire de 'Les Mutuelles du soleil' depuis janvier 1994 pour assurer l'adhésion et la protection des Mutualistes Sourds et malentendants à la santé, parmi les Bien-entendants, membres de l'association, les parents des enfants D.A, les interprètes ou interfaces en LSF, les Devenus sourds avec cinq formules des prestations au choix des adhérents.

Voici les garanties de 'Les Mutuelles du soleil' pour bien protéger votre santé:

Soléa 15: Hospitalisation avec prise en charge (PEC) à 100% et une participation au forfait journalier

Soléa 20: Idem Soléa 10, soins en établissement public ou privé PEC 100%, biologie, radiologie PEC 100%, médicaments vignettes blanches 100%, bleue 70%, jaune 15%, optique, dentaire acoustique PEC 100% sur la base du tarif SS.

Soléa 30: Idem Soléa 20, médicaments vignettes bleues 100% et jaunes 50%, meilleure PEC sur optique et dentaire avec forfait ou plafond annuel.

Soléa 40: Idem Soléa 30, meilleure PEC sur dentaire et optique; meilleur forfait ou plafond sur dentaire ou optique, forfait sur acoustique

Soléa 50: Idem Soléa 40: médicament vignette jaune 80%, meilleure PEC sur dentaire, optique et acoustique; meilleur forfait ou plafond sur dentaire, optique et acoustique.

Les Mutuelles du Soleil possèdent un magasin optique et acoustique à Marseille, MCM Optique, 31 la Canebière.

Les Mutualistes, appareillés d'une ou deux prothèses auditives bénéficient l'offre de 100E pour chaque prothèse, lors de leur achat dans un magasin MCM optique.

Pour renseignements et adhésions, les nouveaux venus devront directement s'adresser:
à Mme Antoinette DAVID, Fax: 04 91 47 80 66 à la permanence des mardi après midi dans le foyer des sourds, en priorité pour les inscriptions et les documents.

à Mr A. BONETTO, fax: 04 91 79 04 53 avec rendez-vous, soit chez les Mutuelles du soleil ou soit chez Visuel LSF, soit dans la place Castellane, sauf cas de son absence de Marseille, il est remplacé par Pr N. TOUMI, fax: 04.91.85.56.64.
mail: bvsurdi13@hotmail.com

à Mme France BERNEX, disponible à la permanence du premier mardi de chaque mois de 15h à 17h avec rendez-vous dans la Cité des associations pour l'aide sociale.
mail: bvsurdite13@hotmail.com

Les inscriptions à la Mutuelle 'Surdite' devront se faire d'un mois avant l'adhésion sans oublier de demander d'abord une feuille de mutation pour radiation à votre actuelle mutuelle, deux mois avant votre nouvelle adhésion.

L'association BVS13 sera representée au stand dans le Forum handicap du 24 et 25 octobre 2006 dans le Parc Chanot organisé par la ville de Marseille afin de vous donner des informations et de prendre les adhésions des nouveaux venus.

Site internet: http://www.handicap13.fr
http://www.lesmutuellesdusoleil.fr
 

Pour plus d'informations:
Bien Vivre avec notre Surdité 13
Association des anciens membres de la mutuelle de sourds et malentendants de la région PACA
La Cité des associations
Boite N°334
93 La Canebière
13001 Marseille
mail: bvsurdite13@hotmail.fr
Site internet: http://www.handicap13.fr
2006/10/24 14:29 - BB - Version imprimable 

 Santé / Social : L’importance du dépistage
 L’importance du dépistage

L’Association des enseignants spécialisés pour handicapés auditifs (AESHA) regroupe les enseignants des écoles des jeunes sourds du Télemly, Mohammadia, Baraki ainsi que l’Association pour la consolidation et l’épanouissement du déficient auditif.

L’AESHA, dont le siège est situé à l’école des jeunes sourds et muets du Télemly où nous nous sommes déplacés, a été créée en 2001 : « La situation des enseignants spécialisés pour handicapés est des plus déplorables », regrette la présidente de cette association Mériem Djebbar : « Nous sommes le parent pauvre du système de l’éducation nationale du point de vue de la formation, du recyclage et des salaires », ajoute-t-elle.

Il faut savoir que l’école des jeunes sourds du Télemly accueille des enfants venant d’Alger et de sa périphérie. C’est une école mixte dotée de 2 dortoirs (réservés aux filles habitant loin), d’un réfectoire, d’une salle d’étude, de plusieurs classes et d’un cybercafé : l’endroit préféré des enfants qui se transforment en internautes, sous la houlette d’un enseignant, Mohamed Temmar, lui-même ex-élève de cette école. « La scolarité des enfants sourds débute à l’âge de 6 ans », précise la présidente de l’AESHA, elle-même enseignante d’enfants « et passe d’abord par un programme de démutisation, à travers lequel il apprend la parole et la lecture labiale.

Ainsi grâce à des appareils spécifiques, il parvient à percevoir les sons, à lire sur les lèvres et à répondre ».Une période préparant l’enfant à la scolarité. Dans une classe de CP où nous nous sommes rendus, une dizaine d’enfants, livre ouvert sur la table tentent de lire, répétant les syllabes prononcées par leur enseignante via un micro relié à des casques posés sur leur tête.

Seul bémol : un matériel complètement archaïque comme le souligne l’enseignante de cette classe, Lila Kessal : « Il est urgent d’équiper nos classes en matériel numérique sans fil. Limitées à 10 élèves par cours, les classes pourront alors accueillir plus d’enfants. » Tous les enseignants spécialisés rencontrés sur place insistent sur l’importance du pistage de la surdité chez l’enfant à la naissance et de la guidance parentale. « Un travail de proximité qui doit être effectué par chaque commune à travers une assistance sociale », souligne-t-elle et d’ajouter : « Dépistage, orientation et guidance parentale sont indispensables pour une bonne prise en charge de l’enfant sourd à un âge précoce au niveau des PMI, crèche... » A cet effet, l’AESHA prépare actuellement une journée de sensibilisation sur la condition des jeunes sourds.

M. G.
AESHA
2006/05/17 20:46 - BB - Version imprimable 

 Santé / Social : Aménager le poste de travail d'un employé handicapé
 Aménager le poste de travail d'un employé handicapé

L'aménagement du poste d'un employé handicapé n'est pas toujours objectif. Il tient rarement compte du travail prescrit et du travail réel. L'avis des spécialistes et les solutions disponibles.

[...]

Pour les sourds et les malentendants

Pour les sourds et les malentendants, l'essentiel des adaptations reposent sur les outils de communication. Pour ceux qui sont atteints d'une surdité profonde, l'e-mail et les SMS sont parfaits. Il existe même des applicatifs qui transforment le langage écrit en langage des signes. "En fait, avec les déficients auditifs profonds, il est important de toujours illustrer ce que l'on dit", explique Pascale Gauchet, ergothérapeute et chargée de mission au Centre de ressources sur les aides techniques, informatiques et bureautiques de Bretagne (Adaptech Bretagne). Ce n'est pas forcément le cas avec les sourds appareillés, à qui il reste un minimum d'audition. Pour eux, on peut avoir recours aux boucles magnétiques (individuelles ou collectives), qui sont généralement compatibles avec tous les appareillages, ou encore à des flashs, des vibreurs et des amplificateurs de sonnerie et de téléphone. Avec de tels équipements, un employé malentendant peut, comme n'importe quel autre, réceptionner des appels téléphoniques, suivre une réunion ou une conférence.

http://www.indexel.net/1_6_4509__3_/15/90/1/Amenager_le_poste_de_travail_d_un_employe_handicape.htm
2006/05/12 20:37 - BB - Version imprimable 

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