Dernières actualités

 A l'étranger (192)
 Art / Culture (93)
 Associatif (144)
 Cinéma (10)
 Conférences-Congrès (10)
 Divers (49)
 DOM - TOM (90)
 Education (25)
 Emploi / Formation (105)
 Festivals / Salons (7)
 Nouveautés à voir! (116)
 Presse (373)
 Santé / Social (30)
 Services (85)
 Sorties / Fêtes (15)
 Sport (30)
 Télévision (32)
 Vacances / Voyages (25)

Proposer une news


Rechercher

 

Service Gratuit !

Associations : Publier vos annonces
Cliquez ici

 Presse : Ils font un geste pour leur collègue
 Ils font un geste pour leur collègue

SENS


Pour faciliter l'intégration d'un salarié sourd, ESP (Entreprise sénonaisede peinture) forme une partie de son personnelà la langue des signes.

Olivier Richard olivier.richard@centrefrance.com
Ce mercredi matin, au premier étage d'ESP, c'est bouchons d'oreilles pour tout le monde. Non pas que l'atmosphère soit bruyante. Au contraire, il n'y a pas un bruit, pas un son. « Notre formatrice nous a demandé de porter ces bouchons pour qu'on ne soit plus tenté de parler, comme lors de la première séance », explique Jean Baron, président de l'Entreprise sénonaise de peinture.

Une séance sans calepin ni crayon, durant trois heures
Le patron et six employés de la société sénonaise suivent une formation peu habituelle dans le monde de l'entreprise : la langue des signes. Sans calepin ni crayon pour prendre des notes, durant trois heures. L'apprentissage est exclusivement gestuel. Il est donné par Marie-Hélène, formatrice depuis 7 ans à l'antenne bourguignonne de Visuel - langue des signes française. Une quinzaine de séances hebdomadaires sont programmées jusqu'au début de l'année 2012.

La formation permettra aux employés de mieux communiquer avec l'un de leurs collègues, David, un peintre sourd et muet âgé de 27 ans. Et vice-versa : le jeune homme sera mieux intégré dans l'entreprise, même s'il y travaille depuis déjà quelque temps.

« J'ai embauché David il y a environ 3 ans, mais je le connaissais depuis plus longtemps, relate Jean Baron. Dans une vie antérieure, je faisais de l'insertion. J'avais placé David dans une entreprise de peinture du nord de l'Yonne. Mais celle-ci a dû se séparer d'une partie de son personnel. David s'est présenté ici. Je me suis dit que je devais être capable de le reprendre. On a toujours eu des travailleurs handicapés dans l'entreprise. »

Avant de demander une formation, le chef d'entreprise a fait un petit sondage auprès du personnel, pour savoir qui était intéressé. « À ma grande surprise, une quinzaine de salariés ont fait part de leur intérêt. C'est près de la moitié de l'effectif (38 salariés). »

Mettre en place la formation n'a pas été simple (lire par ailleurs). Finalement, Jean Baron a trouvé les bons intervenants : l'AREF BTP pour le financement (11.000 ?), Visuel Bourgogne Franche-Comté pour la formation à proprement parlée.

Ce matin-là, ils sont donc sept, dont le patron, à apprendre la langue des signes. Des cadres, mais aussi deux employés et un apprenti. Sylvie, chef de chantier, s'est portée volontaire pour « mieux se comprendre et s'ouvrir aux gens qui sont différents. On pourrait aussi dire l'inverse, rectifie-t-elle. C'est nous qui sommes différents d'eux. » « En apprenant la langue des signes, on est au même niveau, ajoute Jean Baron. « Jusqu'à présent, on se comprenait, mais il pouvait y avoir des quiproquos, reprend Sylvie. Ça devenait indispensable de suivre une formation »

« Maintenant,
on peut discuter »
Dès la deuxième séance, les progrès sont là. « On se parle plus facilement le matin, dit Vincent, apprenti. Avant, on se disait simplement bonjour. Maintenant, on peut discuter. »

David, lui, est ravi de voir ses collègues faire « des efforts pour communiquer » avec lui et l'aider à se sentir « bien intégré dans l'entreprise. » Il est vrai que, dans la plupart des cas, c'est plutôt l'inverse qui se produit : les personnes handicapées font des efforts pour s'intégrer.

Une deuxième session est-elle envisageable, pour les autres salariés qui souhaitent apprendre la langue des signes ? « Sans doute, glisse Jean Baron. Mais d'ici deux ans. Ce n'est pas facile de trouver un financement. Et mon budget formation continue est largement consommé tous les ans. » n

VENDREDI 30 SEPTEMBRE 2011 - 06:40
http://www.lyonne.fr/
2011/10/13 14:31 - BB - Version imprimable 

 Presse : Elles parlent par gestes avec les bébés
 Muret. Elles parlent par gestes avec les bébés

Suivre une formation permettant de communiquer, grâce aux signes, avec les bébés avant le stade du langage… tel est le choix de cinq assistantes maternelles de Muret. Elles se retrouvent parfois désarmées face à ces bébés qui n'ont pas encore la capacité de parler mais qui pourtant, veulent se faire comprendre.

Pour Jocelyne : « c'est désolant de voir un bébé pleurer, sans comprendre ce qu'il veut. Avec le langage signé, qui n'est pas seulement pour les malentendants, cela permet à l'adulte de communiquer et de répondre à son désir ».

"KESTUMDIS"
Durant trois journées, elles ont été accompagnées dans cette démarche par Nathalie Vigneau, fondatrice de « Kestumdis » ; organisme qui propose des formations professionnelles dans ce domaine à destination des assistants maternels, des crèches et professionnels de la petite enfance.

Nathalie explique « Il s'agit « d'apprendre » aux enfants dès 7-8 mois des signes simples de leur quotidien afin qu'ils puissent exprimer leurs besoins, désirs et émotions. Infirmière, j'ai découvert cette pratique en 2008 lors de mon congé parental avec ma fille alors âgée de 7 mois. En offrant un moyen à l'enfant de se faire comprendre, cela le valorise, lui donne confiance en lui. »

Les signes sont issus de « la Langue des Signes Français » mais ne constituent en rien un apprentissage de cette langue ; ne sont utilisés que des mots de vocabulaire, sans syntaxe ni grammaire.

« Les signes sont mis en place naturellement par des jeux, comptines, chants et lectures. C'est un outil très facile d'accès et d'utilisation et présentant également un côté ludique. » assure Nathalie Vigneau.

Sandrine, confirme : « Pour l'instant, Joaquim, 2 ans et demi, commence à reproduire certains signes comme : l'eau, l'avion, se laver les dents… Quant à Sacha, un an, il regarde ses mains mais n'arrive pas encore à communiquer avec. Mais quel plaisir de voir l'intérêt de mes trois petits quand je leur compte des histoires ou que je leur chante des comptines avec les signes. ça donne une autre dimension à l'histoire, les enfants sont captivés ! »

Petit à petit, l'enfant fera le lien entre le son, le signe de l'adulte et l'action. En se faisant comprendre, il utilise moins les pleurs pour exprimer ses besoins ». souligne Nathalie Vigneau

Contacts : Nathalie Vigneau au 0 534 512 897 ou 0 663 662 060 .

Pas de retard de langage
« ll n'y a pas de risque de retard du langage, au contraire, cela développe une curiosité de l'enfant vis-à-vis des mots. Carole en a fait l'expérience : « j'avais des parents qui signaient avec leur fille. J'ai pensé au départ, que cela pouvait retarder le langage et me suis finalement aperçue au fils des mois, que la petite était en avance, elle communiquait très bien oralement et signait par la même occasion. Elle faisait des phrases très complètes, et s'exprimait avec un vocabulaire très recherché pour son âge. ».

PUBLIÉ LE 30/09/2011 08:49 | LA DÉPÊCHE DU MIDI
http://www.ladepeche.fr
2011/10/13 14:30 - BB - Version imprimable 

 Presse : Plongée dans le monde de la surdité à la bibliothèque Duquesne ce soir
 Plongée dans le monde de la surdité à la bibliothèque Duquesne ce soir

SENSIBILISATION |

Lorsqu'on parle de handicap, l'image renvoie invariablement à une personne

en fauteuil roulant. Cependant, cinq millions de Français sont sourds ou malentendants. La bibliothèque municipale Duquesne a souhaité pallier notre manque de connaissances. À l'origine de cette idée, une lecture de rue, où des membres de l'équipe se sont retrouvés confrontés à une petite fille sourde. Puis, ce fut une rencontre avec une maman venue chercher des livres, dont les histoires étaient traduites par son jeune fils ou un autre souvenir, celui d'une collaboratrice s'apercevant que son hôtesse d'accueil dans une célèbre enseigne de fast-food était sourde. Comment s'adapter à ce public souvent laissé de côté ? Comment eux-mêmes s'adaptent-ils à leur vie ? Pour répondre à ces questions, le personnel des deux pôles (Gambetta et Desrousseaux) a rencontré les membres des associations Le trèfle, Signes de sens ainsi que l'équipe du Centre de formation en langage des signes de Lille. Ils y ont appris les difficultés de gérer certains aspects pratiques, comme l'utilisation au quotidien du téléphone, les difficultés liées aux pleurs d'un enfant ou encore la prudence dans les termes à employer, les sourds n'appréciant que peu le terme « malentendant ». Certains membres ont été confrontés à la difficulté de communiquer avec des personnes sourdes en l'absence de traducteur.


Expériences de la surdité

De leur propre vécu, ils ont tiré un cycle de spectacles, conférences et expositions. Parmi les objectifs : faire découvrir et comprendre la culture sourde, et les adaptations induites dans la vie de tous les jours, et tenter d'enseigner quelques termes simples. Le premier spectacle se passera ce jeudi, journée mondiale de la surdité, à 18 h 30 au pôle Desrousseaux avec la lecture de contes bilingues. Cette soirée intitulée « il suffit d'un signe » s'adresse à tous, dès 5 ans. Les prochains rendez-vous seront une rencontre professionnelle à la bibliothèque Gambetta le 7 octobre, 9 h-12 h, du théâtre avec un « voyage découverte au pays des sourds » le 27 octobre à 10 h 30, salle Baras et à 18 h 30, à l'espace Bondeaux, et le 28 octobre à 10 h 30 au centre Carpentier. Un spectacle « mangas, contes et haïkus » aura lieu le 28 octobre à 18 h au CAJ Montgolfier.

• BASTIEN HEERNAERT (CLP)

Programme complet disponible dans les deux pôles

jeudi 29.09.2011, 05:16 - La Voix du Nord
2011/10/13 14:26 - BB - Version imprimable 

 Presse : AGI-SON lance le mois de la bonne gestion sonore
 AGI-SON lance le mois de la bonne gestion sonore


Mercredi 28 Septembre 2011

L'association interprofession-nelle sur les questions de gestion sonore du spectacle vivant a lancé hier 27 septembre sa huitième campagne nationale de sensibilisation.

Agi-Son mène campagne depuis 8 ans pour sensibiliser tous ceux qui aiment la musique aux risques auditifs liés à la pratique et à l’écoute des musiques amplifiées. Pour sa huitième campagne nationale, AGI-SON, l'association interprofessionnelle sur les questions de gestion sonore du spectacle vivant, déploie son message de prévention via la distribution d'affiches, de dépliants pédagogiques et de protection auditives à travers tout le territoire. Les message de la campagne 2011 : "Pour que la musique reste un plaisir, préservons notre audition" et " "Le son c'est bon, et parfois à fond! Notre système auditif, lui, aime beaucoup moins. Son capital vie ne se régénère pas." Ces messages se retrouvent sur 12 000 affiches, carrées comme des pochettes de disque et déclinées en deux formats (40x40 et 60x60), 750 000 dépliants pédagogiques que l'on trouvera dans les salles de concerts, les salles de spectacles, les studios de répétition, les lieux d'enseignement de la musique, les FNAC, les universités, lycées et collèges et sur l'ensemble du réseau des partenaires d'AGI-SON. Par ailleurs, 800 000 paires de bouchons d'oreilles seront distribuées dans ces mêmes lieux. Pour le lancement de cette campagne, AGI-SON en partenariat avec l'association "A Plein Volume" et la salle parisienne La Flèche d'Or (ancienne gare inaugurée en 1926, qui reliait Paris à Londres en passant par Calais), a organisé un concert atypique du Groupe FUMUJ, parrains de la campagne 2011. Depuis la loi de 2005, tous les spectacles se doivent d'être accessibles aux spectateurs handicapés, dont les sourds et malentendants. Briser le silence, c'est ce challenge que le groupe tourangeau FUMUJ, qui mêle rock, hip hop et musiques électroniques, a voulu relever. Il a donc imaginé un concert d'un type nouveau, une expérience sensorielle ou le rythme et les sensations vibratoires deviennent le lien unissant le monde du silence et celui des entendants. Pour cela, le groupe met en place des dispositifs sensoriels tels que des récepteurs somesthésiques distribués aux spectateurs pour ressentir les vibrations dans leurs mains, et deux cheminées en plexiglas de 2,5 mètres de hauteur placées en salle dans le même but, une vidéo interactive et une batterie lumineuse créée spécifiquement pour le spectacle. Enfin, le groupe accueille sur scène, Laety Tuzl, une artiste nantaise qui pratique la langue des signes et qui propose une traduction simultanée en direct des textes du groupe, par un mix de la langue des signes américaine (ASL) et française (LSF).
Contact : Angélique Duchemin - AGI-SON : 01 42 65 73 21 - info@agi-son.org - www.agi-son.org

http://www.bruit.fr/
2011/10/13 14:20 - BB - Version imprimable 

 Presse : Dijon : Et si vous entriez dans la peau d’un sourd, jeudi 29 septembre ?...
 Dijon : Et si vous entriez dans la peau d’un sourd, jeudi 29 septembre ?...

Dans un communiqué reçu mardi 27 septembre 2011, l'association dijonnaise Les Colporteurs annonce l'organisation - à l'occasion de la journée mondiale des sourds -, de la double projection du documentaire Sourds et malentendus d'Igor Ochronowicz, jeudi 29 septembre, à 20h, à la Cave de l'Oncle Doc - 9, rue de la Manutention, à Dijon - et lundi 03 octobre, à 20h, au bar l'Annexe - 47, rue Devosge, à Dijon.

Pour en savoir plus, lire le communiqué de presse ci-dessous

"Dans la peau d’une sourde... à l'occasion de la journée mondiale des sourds

Etre sourd, ce n’est pas simplement ne pas entendre... Mais savons-nous vraiment qui sont les sourds ?

Nos représentations sont diverses, mais pour les sourds les barrières de communication avec le monde entendant créent de grandes frustrations et parmi elles, un besoin énorme de dire : "qui nous sommes". C’est la raison pour laquelle Sandrine, sourde de naissance, a choisi de raconter son histoire avec la volonté de nous faire partager sa vision du monde avec un regard de l’intérieur.

En suivant son parcours de la naissance à l’âge adulte et au fil des témoignages, nous découvrons un univers où rien n’est facile pour Sandrine : le regard des autres, la scolarité, les apprentissages, la rééducation, la socialisation. Tout conduit à vouloir réparer cette petite fille, à faire en sorte qu’elle se rapproche de la norme : entendre et parler. Et s’il y avait une autre voie possible ?

Le film propose une rencontre avec un monde où la langue des signes est bien vivante, où la langue est porteuse d’identité, d’histoire et de culture.

Jeudi 29 septembre 20h : Cave de l'Oncle Doc - 9 rue de la Manutention - Dijon
 Lundi 3 octobre 20h : L'Annexe - 47 rue Devosge - Dijon
Entrée Gratuite - Sortie Payante (participation libre)"

par Jérémie Lorand | dijOnscOpe | mer 28 sep 11
http://www.dijonscope.com
2011/10/13 14:17 - BB - Version imprimable 

 Presse : Shakespeare en 42 déclinaisons, incluses la maori, la langue des signes ou la hip-hop
 Shakespeare en 42 déclinaisons, incluses la maori, la langue des signes ou la hip-hop

Un événement tout à fait unique

Le théâtre anglais du Globe, à Londres, a eu une excellente idée : faire jouer une pièce de Shakespeare dans toutes les langues possibles. 42 langues y prendront place, au sein de l'événement Globe to Globe.
 
Globe to Globe est l'événement produit par le théâtre à l'occasion du World Shakespeare Festival, qui chapeautera quelques 70 spectacles et une exposition au British Museum. Le festival fait partie des Olympiades culturelles de 2012, l'événement culturel qui accompagne les jeux olympiques de Londres.

Un événement hors-norme

Le directeur artistique du théâtre, Dominic Dromgoole, décrit le Globe to Globe comme « bizarre et excitant », et décrit « l'enthousiasme débordant de la communauté internationale à l'occasion de venir ici ». Le Globe est spécialisé dans les pièces de Shakespeare, et Dromgoole a été surpris de pouvoir « amener des compagnies de renommée internationale ».
 

La langue des sourds anglaise sera utilisée par le Deafinitely Theatre from London pour l'aventure, tandis que les Q Brothers, venus des États-Unis, s'occuperont de breakdanser Othello. Ils ajouteront une touche « fraîche et urbaine » à la pièce qui sera « décousue, éclatée, et réécrite en chansons rythmées par de nouveaux beats ». Aucune pièce ne sera sur-titrée. Les thèmes des scènes seront au plus décrits par les surtitres.

Un rôle d'ambassadeur de l'Angleterre indéniable

Des troupes d'acteurs venus de pays en guerre comme le Sud Soudan ou l'Afghanistan seront aussi présents. Le Soudan du Sud vient de faire sécession et est enchanté de cette participation qui est aussi un signe de la reconnaissance internationale.

Les acteurs soudanais du sud déclarent dans leur candidature : « Nous venons de sortir d'un chaos horrible pour notre peuple, et les premiers signes d'espoir se font jour. Cette production marque un pas décisif pour l'avenir de notre pays. »
 
Des serbes, des albanais, et des macédoniens « coopéreront » en jouant chacun une pièce des trois pièces de Shakespeare particulièrement centrées sur la guerre civile des roses dans l'Angleterre du 15ème siècle.
 


L'accueil des pièces de théâtre se révèle donc être un moyen d'établir des sortes de relations diplomatiques où l'autre n'est pas vu que par la guerre et les écrans de télévision mais aussi par sa culture vivante. Il peut presque valoir reconnaissance diplomatique.

À quand une tournée internationale des pièces de Ionesco organisée par la Huchette pour accueillir toutes les communautés d'expatriés et d'immigrés de Paris ?
 
La liste totale des langues concernées est la suivante :
 
Afrikaans, Albanais, Espagnol d'Argentine, Arménien, Bengali, Biélorussien, Portugais du Brésil, Langue des signes brittanique, Cantonais, Castillan, Persan, Anglais, Français, Géorgien, Allemand, Grecque, Goudjarati, Hébreu, Hindi, Hip-Hop, Zoulou, Xhosa, Italien, Japonais, Arabe de Djouba, Coréen, Lituanien, Macédonien, Mandarin, Maori, Espagnol du Mexique, Arabe de Palestine, Polonais, Russe, Serbe, Sotho du Sud, Tswana, Shona, Swahili, Turque, Ourdou et Yoruba.

Par Xavier Gillard, le mercredi 28 septembre 2011
http://www.actualitte.com
2011/10/13 14:16 - BB - Version imprimable 

 Presse : La langue des signes à la portée des bébés
 Saint-Yzan-de-Soudiac
La langue des signes à la portée des bébés

Les parents d'enfants tout petits, de la naissance à moins de 3 ans, sont invités à participer à un atelier « histoire signée pour petits et grands » par Myriam Royanez, présidente des bénévoles de la bibliothèque et de l'association La Danse des petites mains.

Myriam Royanez, elle-même maman de deux enfants, et très à leur écoute, s'est vite rendu compte qu'un tout petit bébé pouvait communiquer avec sa maman par une langue particulière, la langue des signes. Une façon ludique de dialoguer et surtout ne pas être obligée d'attendre la parole pour avoir une vraie communication avec son enfant. Cette maman n'hésite pas, se renseigne sur ce concept, fait des rencontres intéressantes et après une formation, devient animatrice officielle d'ateliers de bébés signeurs, car c'est ainsi qu'on appelle les enfants initiés à cette langue. Arrivée à Saint-Yzan, Myriam monte son association La Danse des petites mains, contacte la bibliothèque et c'est ainsi que naissent quatre ateliers d'activités avec les petits.

Quatre ateliers d'activités
Activité bibliothèque par les bénévoles : les 1er et 3e samedis du mois de 10 h 30 à 12 heures et une fois tous les deux mois; le samedi, elle propose « une histoire contée pour les petits » à partir de 11 heures.

Atelier « ludi mains » : le 1er vendredi du mois, et le 3e mardi de 10 h 30 jusqu'à 11 h 30, dans la salle de réunion du jardin public, où elle accueille assistantes maternelles et parents des enfants. C'est l'occasion de se rencontrer et d'apprendre des chansons et des comptines.

L'atelier « signe avec moi », s'inscrit dans le cadre d'un concept national. Myriam y dispense pour trois ou quatre parents l'apprentissage cette langue si importante avant la parole ; des sessions ont lieu plusieurs fois par an.

Atelier « kangourou bonheur », lors de cette séance les mamans qui désirent conserver la proximité corporelle avec leurs bébés apprennent à les porter en écharpe. Il s'agit d'une technique de portage qui rassure l'enfant et simplifie la vie de la maman.

« Tous ces ateliers n'ont qu'un seul but : faire progresser et éveiller les tout-petits en présence soit de leurs parents soit de leurs nounous », déclare Myriam.

Le prochain atelier « lecture de contes » aura lieu le samedi 1er octobre à 11 heures à la bibliothèque. Tous les parents intéressés seront les bienvenus.

Françoise Chouvac

Rens. 05 57 58 45 48 / 06 85 06 40 24

http://www.sudouest.fr .
2011/10/13 14:14 - BB - Version imprimable 

 Presse : Portet-sur-Garonne. MediterranéO' : un bilan positif
 Portet-sur-Garonne. MediterranéO' : un bilan positif

Le rideau est baissé sur le festival MediterranéO'. Déja l'équipe de Confluences a réfléchi à l'édition 2012. Pour La Dépêche elle tire les leçons de MediterranéO' 2011.

Quel a été le temps fort de ce festival?

Vendredi soir, l'artiste de notoriété internationale Carlos Nuñez, associé à Dan Ar Braz, a invité le Bagad Breizh en Oc de Toulouse à partager la scène du grand chapiteau, face à un public venu nombreux ,de Portet et d'ailleurs: 1500 personnes pour ce premier concert. L'émotion fut totale et sans frontière, la générosité aussi.

L'équipe du festival a fait le choix de programmer des artistes d'une qualité artistique et humaine exceptionnelle, en accord avec les valeurs qui animent MéditerraneO'.

Une particularité de ce festival?

Cette année, les langues françaises, occitanes, catalane, arabes, espagnoles ou italiennes se sont vu rejoindre par une langue francophone visuelle, la langue des signes (LSF) initiée au public par deux comédiens sourds. Autre magnifique entrée pour cette langue encore assez méconnue, le double plateau de lectures des textes de Magyd Cherfi par Florence Houmad en LSF et par l'auteur lui-même en français parlé. La connivence entre les deux artistes, l'une sourde, l'autre entendant, a effacé un moment les barrières entre ces deux langues. Leurs regards complices, leur complémentarité sur scène ont été autant de moments de bonheur au service de textes poignants et justes.

Un effort a été fait pour l'accueil des personnes handicapées?

Dispositif d'accueil groupes et individuels, toilette sèche de la Ville et parking PMR, navettes gratuites accessibles aux personnes en fauteuil, programme traduit en braille, accueil en LSF, court métrage Handi'Portet sur l'atelier musique d'enfants autistes... L'association Confluences, avec l'aide de la ville, n'avait négligé l'accueil d'aucun type de handicap. Quelle satisfaction de constater cette foule cosmopolite se mélanger, danser et sauter de plaisir, valides et invalides dans leur fauteuil, personnes isolées mais aussi familles nombreuses, jeunes et moins jeunes, du fait de la diversité des spectacles proposés et de l'accessibilité totale de ce festival entièrement gratuit; gratuité voulue par la ville et les organisateurs pour offrir à tous le meilleur de la culture et des musiques actuelles.

PUBLIÉ LE 28/09/2011
http://www.ladepeche.fr
2011/10/13 14:13 - BB - Version imprimable 

 Presse : Quinze logements adaptés dans les futurs immeubles de Bardin
 Quinze logements adaptés dans les futurs immeubles de Bardin


Istres

Le projet d'appartements aménagés pour les handicapés a été présenté hier


Armand Benichou, François Bernardini et Gaby Charroux, notamment, ont présenté le projet.

Comment permettre aux personnes handicapées de vivre en toute indépendance tout en nouant des relations sociales? L'association HandiToit Provence semble avoir trouvé la bonne formule en proposant un logement adapté et un accompagnement humain renforcé. Elle présentait hier, à la maison de quartier de Trigance, son projet d'implantation à Istres.

- En quoi consiste le projet?
Quinze logements, sur les 154que comptera la future résidence du "Carré", à l'emplacement du stade Bardin, seront aménagés pour les personnes handicapées. La liste des facilités est longue. L'aménagement des parties communes a été longuement pensé. "Et plutôt que de tout concentrer dans un même bâtiment, les logements ont été répartis dans toutes les cages d'escaliers", relevait M. Vallières, l'architecte. Il notait aussi que les rez-de-chaussée surélevés d'un mètre "nous ont contraints d'aménager des rampes extérieures pour l'accessibilité?" "C'était une volonté et pas une contrainte", le reprenait en souriant Denis Lafon, directeur d'Arcade pour le sud de la France. À l'intérieur des appartements, du T2 au T4, la liste des équipements est épaisse: portes palières et volets roulants électriques, douches italiennes, parois renforcées pour supporter des poignées, balcons avec un seuil maximum de 2cm?...

- Quel public concerné?
"Les usagers auxquels s'adresse ce programme sont des personnes autonomes, en capacité d'organiser leur vie", a indiqué Françoise Nevière, directrice de HandiToit. Dix appartements seront en "formule HandiToit", avec la présence d'aides soignantes et ménagères. "Les cinq autres seront réservés à des personnes qui ont un handicap mais qui n'ont pas vocation à être accompagnés 24h/24". L'ensemble sera construit par la société SFHE, filiale du groupe Arcade.

- Pourquoi Istres?
Une première réalisation a été menée à bien il y a trois ans à la Belle-de-Mai, à Marseille avec la SFHE. Quinze personnes en bénéficient depuis. "Istres jouit d'un cadre de vie exceptionnel", précisait le président de l'association, Armand Benichou, soucieux que cet habitat adapté permette aussi de nouer du lien social. C'est aussi le fruit de la volonté du maire, François Bernardini, puisque la Ville a initié le projet Bardin."Là, c'est aller plus loin que les obligations réglementaires: il s'agit de rendre la vie plus facile, plus commode", soulignait-il, tandis que deux personnes se relayaient pour traduire les propos en langue des signes à l'attention du public. "Ils ne sont pas si nombreux, les exemples comme la ville d'Istres, relevait Gaby Charroux, maire de Martigues mais surtout conseiller général délégué aux aides aux personnes handicapées. Nous avons encore unénorme travail à réaliser, mais ça bouge!" "Il serait temps que ça bouge", soufflait une dame dans le public.

Contact HandiToit: 04 91 26 56 27

Publié le mardi 27 septembre 2011
http://www.laprovence.com
2011/10/13 14:11 - BB - Version imprimable 

 Presse : La chère campagne de Sarkozy en 2007
 La chère campagne de Sarkozy en 2007

Comment le candidat Sarkozy a-t-il dépensé les quelque 21 millions d'euros inscrits dans ses comptes de campagne? Enquêtes, déplacements, meetings... L'Express dévoile les factures.
L'Express a pu éplucher les comptes de la campagne de 2007 du candidat Nicolas Sarkozy, archivés à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP). Le candidat UMP a dépensé un peu plus de 21 millions d'euros -326 000 euros de plus que Ségolène Royal, sans dépasser le plafond autorisé. Tout ceci est donc parfaitement légal et la commission a validé ces factures. Toutefois, l'analyse de leur contenu est très intéressante: elle montre que Nicolas Sarkozy ne lésinait pas sur les moyens.
Pourra-t-il toujours le faire en 2012, dans un contexte de crise économique, même si la limite imposée aux candidats est plus élevée?
Des sondages ciblés
Nicolas Sarkozy est friand de sondages, mais moins que Ségolène Royal. L'Association pour le financement de la campagne du candidat UMP, présidée par Eric Woerth, a dépensé 527 800 euros, contre 836 807 euros pour sa rivale socialiste. L'UMP en a payé la plus grande part (383 796 euros).
Surprise: Publifact, la société de l'ancien journaliste de Minute Patrick Buisson, devenu conseiller officieux de Sarkozy, a mené 14 enquêtes, pour un montant de 125 580 euros. Publifact a notamment réalisé, à la fin de mars 2007, deux sondages sur des sujets constituant des marqueurs idéologiques de Nicolas Sarkozy: le premier sur les "candidats et l'identité nationale", dans les semaines suivant l'annonce de la création d'un ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale; le deuxième sur la "perception des événements de la gare du Nord". Après de graves échauffourées, Nicolas Sarkozy avait affiché sa fermeté: "Je ne veux pas laisser l'ordre à l'extrême droite."
Dans les comptes, on trouve également deux factures de l'institut OpinionWay, qui a réalisé sept vagues d'études qualitatives, en janvier et février 2007, pour un montant de 31 395 euros. Ipsos -dont le directeur général de l'époque, Pierre Giacometti, a ensuite travaillé pour l'Elysée- a fourni 59 800 euros d'études sur le "suivi de l'actualité de la campagne". Toutefois ce montant n'a pas été accepté par la commission comme une dépense électorale.
Paris-Rouen aller-retour: 25 847,50 euros
Plus d'un demi-million d'euros. C'est la somme dépensée, pendant la campagne, par Nicolas Sarkozy en avions d'affaires. Pour ses déplacements et ses meetings, le candidat UMP a loué une trentaine de jets privés - et un hélicoptère - avec une nette préférence pour le confortable Falcon 900 de Dassault Aviation. Coût moyen de cet appareil: 17 407,50 euros. Peu importe la distance, comme en atteste cet aller-retour Paris Le Bourget- Rouen, du 24 avril 2007, facturé 25 847,50 euros (139 kilomètres par la route). Pour se rendre à Montpellier, aucun avion n'est trop grand pour le futur prési- dent. Le 3 mai 2007, il a affrété un Embraer 145 de 49 sièges. Montant: 38 822,16 euros.
Le candidat tout confort
Comme sa rock star préférée, Johnny Hallyday, Nicolas Sarkozy prépare son entrée en scène. En atteste le confort de sa loge à chacun de ses meetings. A celui de Lille, le 28 mars 2007, par exemple, il dispose d'un espace de 100 mètres carrés réalisé de toutes pièces pour plus de 3 000 euros, avec moquette au sol. Sans compter la location d'un canapé trois places et d'un fauteuil en cuir (525 euros). Une cloison en bois est prévue pour une maquilleuse, qui accompagne le candidat Sarkozy. La prestation est facturée 956,80 euros. En matière de restauration, Nicolas Sarkozy a aussi des exigences: des sandwichs "sans graisse", une machine à café expresso et une boîte de chocolats, son péché mignon.
Les meetings les plus coûteux
Les réunions publiques constituent le poste de dépenses le plus élevé, avec un total de plus de 12 millions d'euros, comprenant les locations de salles, les cars de militants, l'engagement d'agents de sécurité, les frais de retransmission et... le recours à deux interprètes traduisant en langue des signes pour les grands meetings.
Les plus onéreux:
Le Zénith de Paris, le 18 mars: 641 876 euros
Paris-Bercy, le 29 avril: 478 844 euros
Lyon, le 5 avril: 400 963 euros
Marseille, le 19 avril: 333 538 euros
Montpellier, le 3 mai: 328 341 euros
Ces adhérents très choyés
Pour financer sa campagne, Nicolas Sarkozy a créé le Cercle 2007, un club de sympathisants fortunés. Objectif: "rechercher des fonds" et "fidéliser". Au moins 42 000 euros y sont consacrés. Outre la création d'un logo, de cartes de membre, de bulletins d'information, les factures mentionnent la location de fichiers pour élargir le public visé: anciens élèves d'HEC et de l'Essec, les deux écoles de commerce les plus réputées, adhérents de l'Automobile Club de France ou membres du très sélect Tir au pigeon. Ces privilégiés ont droit à une lettre personnalisée pour assister aux meetings régionaux. Pour celui de l'entre-deux-tours à Paris-Bercy, 1500 badges estampillés "Cercle 2007" ont été édités, afin de faciliter l'accès de ces VIP aux premières loges.
La Réunion à tout prix
Pas de campagne sans déplacement sous les cocotiers et les palmiers. Lors de sa visite à la Réunion, le 15 février 2007, Nicolas Sarkozy a dépensé 81 276,27 euros en frais de déplacements -billets d'avions, hôtels et location de voitures-, dont 14 417, 55 euros à la société Prestige limousines. Côté couleur locale, un groupe de dix danseurs a été engagé. Coût: 1 200 euros pour quarante-cinq minutes de prestation. 98 autocars ont été nécessaires à l'acheminement des militants, venus des quatre coins de l'île (46 858,40 euros). La facture traiteur s'élève à 36 250,01 euros. Total de cette virée: 314 199 euros.

Par Romain Rosso et Benjamin Sportouch, publié le 27/09/2011
http://www.lexpress.fr/
2011/10/13 14:08 - BB - Version imprimable 

News 91 à 100 sur 373  << · <  · 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20  ·  > · >> 

2003 - 2010© bbnewscom