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 Presse : Steeve Touboul se fait remarquer
 CYCLISME Steeve Touboul se fait remarquer


Sourd depuis l'âge de deux ans, le cycliste clermontois est notamment multi-médaillé aux «Deaflympics», les Jeux olympiques réservé aux sourds.

Vendredi soir à Bresles, lors de la remise des récompenses du Conseil général de l'Oise, le vétéran Michel Jouvencel (athlétisme, Orry-la-Ville) a remporté le trophée dans la catégorie athlète masculin de l'année. Mais le cinquième de ce classement, Steeve Touboul (Avenir cycliste clermontois), a également été mis à l'honneur.

Devenu sourd à l'âge de deux ans, Steeve est arrivé au cyclisme comme beaucoup de sportifs, « en accompagnant mon père qui était coureur, sur les routes, se remémore le Francilien de naissance. J'ai commencé à 6 ans au club du Thillay (Val d'Oise) et en jeunes, j'ai toujours couru chez les entendants.»

Son arrivée à Clermont, qui possède une section handisports, il le doit à une rencontre. «Lors d'une porte ouverte de l'école Saint-Jacques à Paris (ndlr : un établissement spécialisé pour les sourds) j'ai discuté avec un ancien élève, Frédéric Roger, qui m'a appris que le club où il évoluait comportait une section pour personnes handicapées.»

Depuis sa signature dans l'Oise, il y a quatre ans, et grâce surtout à la reconnaissance des sourds par la Fédération française handisports, ses résultats sont à la hauteur des espérances.

Excepté l'an dernier où il avait tenté l'expérience d'évoluer en Élite en signant à Dunkerque. «Je voulais devenir professionnel, mais la barre était trop haute», reconnaît-il.

Mais à seulement 21 ans, Steeve Touboul n'est pas rassasié de titres. Il continue de s'entraîner «dix à quinze heures par semaine» malgré son travail. Et même s'il « préfère la piste», il veut cette saison reconquérir son titre national sur route, avant de viser l'Europe en septembre prochain en Russie.

Et, peut-être, devenir le sportif de l'année2012 du Conseil général de l'Oise.

DE NOTRE CORRESPONDANT FRANCK PEAUCELLIER
http://www.courrier-picard.fr
2012/01/13 16:33 - BB - Version imprimable 

 Presse : «Nous sommes partis à la conquête de la France»
 «Nous sommes partis à la conquête de la France»

Carnet de bord . Djinn Carrénard raconte le Donoma Guerilla Tour et la façon dont il a imposé son film sur les routes, bousculant la routine de la promo et de la sortie en salles :

    
Djinn Carrénard, 30 ans, né à Haïti a décidé de mener jusqu’au bout l’aventure Donoma en free style ou franc-tireur. Pour se faire une place, il rue dans les brancards. Avec ses comédiens, il est parti sur les routes de France en bus customisé pour défendre Donoma et porter la bonne parole de l’indépendance. Il a rédigé pour Libération le journal de bord de cet abordage.

«La distribution, c’est l’étape où un film rejoint les salles de cinéma, il va vers son public. Beaucoup de gens croient que quand un film cartonne, ça ne repose que sur l’engouement du public. Ils se trompent. Quand un film marche en salles, c’est avant tout grâce à une stratégie de distribution. En 2010, Donoma est sélectionné à Cannes dans la sélection Acid, je pars à la rencontre des professionnels du cinéma. L’accueil a été au-delà de mes espérances : le public, les propriétaires de salles, les réalisateurs, tous étaient encourageants et enthousiastes, ouverts à la nouveauté. Les distributeurs, eux, ne l’aimaient pas. Ça m’a toujours fait marrer quand un distributeur ou un sélectionneur de festival nous a opposé ses goûts personnels avec l’envie de leur balancer : "Comment te dire ? Ta mission est d’intérêt public, tu n’es pas en train de composer ta collection de DVD perso, tu décides de ce que le peuple de France va voir au cinéma, alors tu te dois d’être un peu moins subjectif que le commun des mortels." A l’heure de la crise économique, de la fonte synchronisée des glaciers et des budgets pour la culture, Donoma montre que le cinéma pourra continuer malgré les bourdes des traders, donc il mérite d’être vu.

«Autoproduit, le film sort aujourd’hui en salles, et nous sommes nos propres distributeurs. J’ai donc imaginé une tournée, plus calquée sur un groupe de rock ou un cirque itinérant que sur les avant-premières classiques. Je voulais toute l’équipe dans un bus sur les routes de France, parce que je voulais voir plus de ce pays dont je suis ressortissant depuis vingt ans. Mais comment financer un bus qui a de la gueule et dans lequel toute l’équipe (12 personnes) pourra vivre pendant un mois sans se taper dessus par manque de confort ? En prenant des risques. J’ai loué le Grand Rex à Paris, de façon à en faire la première étape du Donoma Guerilla Tour. Le pari était simple : si on fait un bide, c’est la banqueroute, si on fait salle comble, on peut financer la moitié de la tournée. Tous les jours, toute l’équipe et moi avons parcouru les rues parisiennes : il fallait chercher presque individuellement ces 2 700 personnes, remplir les trois étages du Rex pour partir en tournée ! Nous avons lancé une commande de flyers classiques, et quelques jours plus tard j’ai créé le "flyer à la con", un détournement d’un tee-shirt qui a fait fureur aux Etats-Unis pendant plusieurs décennies. Les gens refusaient le flyer classique aux belles couleurs, et repartaient hilares avec le flyer à la con, simple photocopie. Encore une fois, le cheap battait le classicisme, c’était trop beau pour être vrai. Nous avons rempli le Rex ! Alors, nous avons pu chevaucher notre bus, et nous sommes partis à la conquête de la France métropolitaine. En route…»

7 novembre, Lyon

«Direction la deuxième ville de France : Lyon. Le car a 12 couchettes, chacun choisit la sienne, les filles invoquent la claustrophobie pour ne pas se tanquer les couchettes du dessous, les mecs invoquent la grasse matinée pour ne pas se tanquer les tâches ménagères, ça chante à tue-tête. Notre vie est dans les mains d’Arsène, notre chauffeur. On a embarqué avec nous une journaliste et son preneur de son, ils étaient censés descendre avant qu’on quitte la région parisienne, mais mes phrases sont longues et leur intérêt est grand, j’ai les nerfs à fleur de peau, fébrile face au bonheur. Quand j’ai créé le logo "je veux voir Donoma" sur mon ordinateur, je n’ai pas cru une seule seconde qu’il finirait flanqué sur un bus de deux étages. C’est le camion que je voulais quand j’étais gosse. Les portes s’ouvrent et vomissent le crew sur les trottoirs des villes de France, un jour dans le Sud, un jour au Nord, notre trajectoire fait ressembler la France à une feuille de papier prête pour l’origami de la sortie nationale.

«On se douche sur les aires de repos réservées aux routiers, on les agace ou les amuse. Y’en a un que j’ai surpris à tenter de reluquer les comédiennes pendant qu’elles se lavaient, d’autres nous font des appels de phares. Fabien conduit un camion, il vient nous parler lors d’un pipi-stop, le soir même il est dans la salle à Toulouse, il nous achète un tee-shirt et met 150 euros sur Touscoprod [site web participatifn, ndlr] pour nous aider à continuer notre tournée. La France, on l’aime ou on la kiffe. Chaque jour, avant une projection, on distribue des flyers, on force presque les gens à venir découvrir notre univers, on vient tchatcher pendant qu’ils font la queue pour aller voir des grosses productions : "Viens plutôt voir les indépendants", comme dit Booba, c’est plus bandant. Je suis insomniaque, je me couche tard et je me lève tôt. Sékouba [Doucouré, acteur] a peur de se réveiller en sursaut et que le film n’ait jamais existé, nous aussi.»

8 novembre, Apt

«Il est 7 heures du mat, je suis le seul réveillé, je vois une foule de collégiens et de lycéens devant le bus, ils le regardent intrigués, j’ouvre la porte, et je les invite à rentrer réveiller les comédiens. Cinq mecs portés par la familière insolence des cancres s’engouffrent dans le bus sans se faire prier et réveillent les saltimbanques en fanfare, je suis debout sur le toit de mon bus, c’est le point culminant de ma galaxie. Je rencontre des lycéens, j’essaie de faire naître des vocations, les prochains fous sont là : vous n’avez pas de factures à payer, des teraoctets d’anecdotes dans la tête, venez m’aider à piétiner la fourmilière, ça pique un peu, mais y’a rien.

«Le Monopoly a été inventé dans les années 30, en pleine dépression, afin de dénoncer les effets pervers des monopoles immobiliers. J’ai donc créé avec l’aide de la chanteuse Marino un Donopoly, afin d’expliquer les mécanismes et pièges de la distribution cinématographique aux réalisateurs en herbe que l’on rencontre. Dans toutes les villes où nous passons, des interprètes LSF [langue des signes] et des codeurs LPC [langue française parlée complétée] nous attendent pour traduire les questions de la population sourde française et les réponses du cinéma guérilla. Ce sont des bénévoles, de nouveaux bénévoles comme nous qui choisissent de ne pas attendre un contrat de travail pour changer le monde à petite échelle.»

15 novembre, Blois

«Projection à la maison d’arrêt de Blois, un mec s’approche de moi : "J’ai déjà vu Donoma, j’étais au festival d’Argenton [Creuse] il y a un mois, maintenant je suis ici…" Tu veux répondre quoi quand le hasard te met dans une situation si improbable ? C’est aussi le moment de se rendre compte que le cinéma n’est pas souverain, dans la maison d’arrêt, la salle se vide, ils veulent aller fumer ou faire du sport… Je réagirais pareil. Les portes fermées de l’extérieur me stressent aussi. Je ne sais jamais quel jour on est. On a réussi à mettre de la musique dans le bus, c’est le début des embrouilles ! Les filles sont prêtes à s’entendre, pas nous ! Matthieu et moi, on veut du Booba, et Sékouba veut du jazz. J’ai faim.»

18 novembre, Poitiers

«Nous sommes hébergés, nous avons accès aux douches et lits d’une grande mais effrayante bâtisse, qui donne envie à toute l’équipe de rester dans le bus… Et si on exorcisait nos craintes en tournant un court métrage d’horreur ? Aussitôt dit, aussitôt fait, on va bouffer un bout, il est 2 heures du mat quand on commence enfin à tourner. Plan après plan, tout le monde se met réellement à flipper ! On quitte la maison hantée vers 4 heures, direction : pioncer dans le bus. Les enfants du cirque grandissent pendant que la caravane roule, ils se déplacent de ville en ville, ils posent leur chapiteau, quadrillent la ville pour appâter le chaland. Le soir venu, ils se transforment avec l’aide de leurs costumes, de leur maquillage et de leur talent. Je fantasme plus sur le cirque que sur le cinéma.»

Par DIDIER PÉRON
http://next.liberation.fr
2012/01/13 16:31 - BB - Version imprimable 

 Presse : À Dinan, ils se font passer pour sourds et muets et volent des téléphones
 À Dinan, ils se font passer pour sourds et muets et volent des téléphones

Faits divers

Deux vols de téléphones portables ont été recensés mercredi 9 novembre et vendredi 18 novembre suivant exactement le même mode opératoire. Chaque fois dans une boutique de société d’assurance du centre-ville, rue de Brest et rue Carnot, deux jeunes hommes, entre 20 et 25 ans, se font passer pour sourds et muets. Pendant que l’un distrait l’attention de la victime en lui montrant des papiers justifiant de leur handicap, l’autre s’empare de son téléphone mobile.

Une enquête est ouverte. Les policiers appellent les sociétés d’assurance et leurs clients à la vigilance, et lancent un appel à témoin de ces deux vols. Commissariat de Dinan : 02 96 87 74 00 .

mardi 22 novembre 2011
http://www.ouest-france.fr
2012/01/13 16:27 - BB - Version imprimable 

 Presse : Ceux qui n'entendent pas, ceux qu'on ne voit pas...
 Ceux qui n'entendent pas, ceux qu'on ne voit pas...


EXPOSITION |

« Il suffit d'un signe », c'est un projet de sensibilisation et de découverte de la culture sourde ...

mis en oeuvre à la bibliothèque. Les pôles nord et sud s'en partagent les temps forts.


L'exposition visible actuellement au pôle nord, avenue Desrousseaux, porte le nom de Sourdprenantes. Elle est présentée par l'association Signes de Sens et a pour but de sensibiliser la population à ce handicap dont on parle peu. Un pêle-mêle d'agrandissements photos, 17 au total, et un support vidéo dévoilent des hommes et des femmes face à leurs difficultés mais surtout fiers de leurs projets et réussites.

En France, ce handicap non visible affecte plus de cinq millions de personnes dont 12 000 dans le Pas-de-Calais avec seulement 11 traducteurs en langue des signes.

Oubliés de la télé, la culture leur est souvent inaccessible. 70 à 80 % des sourds sont illettrés à cause du manque de prise en charge et d'organisation au niveau scolaire. Intimistes et touchants, les portraits et la vidéo sous-titrée sont visibles du 14 au 25 novembre. La vidéo contient les témoignages de sourds ou malentendants qui partagent leurs expériences à travers leurs loisirs ou dans leur vie professionnelle.

L'exposition déménage le 29 novembre au pôle sud de la bibliothèque, place Gambetta. Celle-ci abrite actuellement Décibels à l'appel , exposition des phénomènes liés aux bruits, destinée aux enfants. •

Renseignements au 03 21 45 67 55 .

Site : www.bibliotheque.lievin.fr

mardi 22.11.2011
http://www.lavoixdunord.fr
2012/01/13 16:25 - BB - Version imprimable 

 Presse : ELEC.STRASBOURG : Agir en faveur du handicap, c’est une évidence pour le Groupe ÉS !
 ELEC.STRASBOURG : Agir en faveur du handicap, c’est une évidence pour le Groupe ÉS !

Dans le cadre de son accord en faveur des personnes en situation de handicap, le Groupe ÉS participe à la 15ème édition de la semaine pour l'emploi des personnes handicapées, qui a lieu du 14 au 20 novembre 2011. Présent à l'externe au Forum emploi handicap mis en place par l'AGEFIPH à l'EM Strasbourg, le Groupe ÉS organise en interne, pour ses salariés, une journée de sensibilisation ce jeudi 17 novembre sur son site de Mundolsheim. A cette occasion, les salariés peuvent notamment rencontrer deux champions paralympiques multi-médaillés salariés d'EDF et des partenaires en matière d'handicap. Ils peuvent également apprendre la langue des signes française avec leurs collègues sourds.

Le Groupe est engagé depuis plusieurs années dans une démarche volontariste en matière de responsabilité sociale, de diversité et de lutte contre les discriminations. L'accord en faveur des personnes en situation de handicap conclu le 5 mai 2010 avec l'ensemble des partenaires sociaux constitue une étape majeure pour le Groupe dans la lutte contre les discriminations. Ce premier accord handicap agréé dans le Bas-Rhin permet de faciliter l'accès à l'emploi, de favoriser une intégration professionnelle durable et d'encourager la formation. Il vise également le maintien dans l'emploi, le développement des partenariats dans le secteur protégé et l'évolution des mentalités. Avec 6 % de travailleurs handicapés en 2010 au sein du Groupe ÉS, répondant à l'obligation légale, cet accord handicap affiche pleinement son efficacité.

Au programme de cette journée de sensibilisation du Groupe ÉS pour ses salariés sur le site de Mundosheim figurent différents stands et animations : atelier d'escrime animé par Cyril Moré, salarié d'EDF et multi-médaillés paralympiques, atelier tennis de table avec Frédéric Bellais, salarié d'EDF et multi-médaillés au championnat d'Europe, apprentissage de mots en langue des signes française par deux salariés sourds du Groupe ÉS, ainsi que des échanges avec le Service de Santé au Travail et des partenaires handicap comme la Fondation Sonnenhof, l'association Inov'Hand et la CMCAS (Caisse Mutuelle et Complémentaire d'Action Sociale).

Le palmarès des champions paralympiques

Cyril Moré

Quintuple champion paralympique d'escrime

Champion du Monde d'escrime

Champion du Monde de ski

Quadruple Champion d'Europe d'escrime

Vainqueur de la Coupe d'Europe de ski

Frédéric Bellais

Vice-champion du Monde

Champion d'Europe

Double champion de France


http://www.zonebourse.com
2012/01/13 16:23 - BB - Version imprimable 

 Presse : Asimo, le robot maestro
 Asimo, le robot maestro

Depuis qu'il a été conçu, il y a onze ans, Asimo n'a cessé de se perfectionner. Aujourd'hui, il sait tout faire ou presque. Dans la dernière version présentée par la firme Honda, l'androïde haut de 130 cm devient autonome, modifiant son comportement en fonction de son environnement et exécutant des mouvements toujours plus complexes. Un bel avenir s'offre à lui. Ses concepteurs affirment qu'il peut d'ores et déjà être employé dans des sites nucléaires ou en entreprise. Pour porter assistance aux humains ou pour servir le café...

ÉQUIPÉ DE MULTIPLES CAPTEURS, Asimo est physionomiste. Il peut reconnaître des personnes à leur visage mais aussi les identifier au son de leur voix. AGILE ET RAPIDE, notre androïde court à 9km/h, en avant et en arrière, et saute à cloche-pied. Il peut aussi marcher sur un terrain pas trop accidenté. Mais le plus surprenant reste sa capacité d'anticipation dans ses déplacements. Lorsqu'il croise une personne qui change de direction, il bifurque à temps et évite toute collision. LE ROBOT À DEUX MAINS ET DIX DOIGTS dont il sait se servir. Il est capable de pousser un chariot, d'ouvrir une bouteille en la tenant et en dévissant le bouchon, et de verser son contenu dans un verre. Courtois, il serre la main de ses interlocuteurs sans la broyer. Au besoin, il peut «articuler» quelques mots dans la langue des signes.

MARTINE BETTI-CUSSO ET CHRISTOPHE DORÉ Publié le 19/11/2011
http://www.lefigaro.fr
2012/01/13 16:21 - BB - Version imprimable 

 Presse : Nouvelle réglementation pour les franchises de Services à la Personne
 Nouvelle réglementation pour les franchises de Services à la Personne


Deux textes viennent de préciser les modalités d'application de dispositions qui entrent en vigueur à compter du 22 novembre 2011 et qui concernent toute la profession et pas uniquement les entreprises de services à la personne en franchise.
L'agrément qualité, est maintenu pour les activités exercées auprès des publics fragiles. La demande d'agrément sera à adresser au préfet du département du lieu d'implantation du principal établissement de la personne morale ou de l'entrepreneur individuel. Sont concernées les activités suivantes : garde d'enfants à domicile, en dessous d'un âge qui sera fixé par arrêté ; assistance aux personnes âgées ou aux personnes qui ont besoin d'une aide personnelle à leur domicile, à l'exclusion d'actes de soins relevant d'actes médicaux ; garde-malade à l'exclusion des soins ; assistance aux personnes handicapées, y compris les activités d'interprète en langue des signes, de technicien de l'écrit et de codeur en langage parlé complété ; prestation de conduite du véhicule personnel des personnes dépendantes, du domicile au travail, sur le lieu de vacances, pour les démarches administratives ; aide à la mobilité et transport de personnes ayant des difficultés de déplacement ; accompagnement des enfants de moins de trois ans, des personnes âgées ou handicapées dans leurs déplacements en dehors de leur domicile (promenades, transport, actes de la vie courante). L'exercice des activités de services à la personne auprès des autres publics est libre.
Le texte fixe aussi les modalités de la nouvelle démarche de déclaration qui permet aux personnes morales et entrepreneurs individuels ayant une activité de services à la personne de bénéficier des avantages fiscaux et sociaux. Cette déclaration est facultative, elle doit être effectuée auprès du préfet du département du lieu d'implantation du principal.
A noter que certaines activités, dont la liste figure dans le texte, n'ouvrent droit aux avantages fiscaux qu'à la condition que la prestation soit comprise dans une offre globale de services.
Enfin la liste des prestations qui peuvent être rémunérées au moyen de chèques emploi service universel (CESU) est élargie.

Dominique Deslandes, rédactrice AC Franchise
http://www.ac-franchise.com
2012/01/13 16:16 - BB - Version imprimable 

 Presse : Des mairies exemplaires ?
 HALLUIN / EMPLOI ET HANDICAP
Des mairies exemplaires ?

À l'occasion de la semaine pour l'emploi des personnes handicapées, il a beaucoup été question des entreprises privées mais qu'en est-il des mairies ? Les approches sont différentes selon les villes. À Halluin, des agents municipaux sont formés à la langue des signes.


ANGÉLIQUE DA SILVA-DUBUIS > angelique.dasilva@nordeclair.fr
Sur les 357 fonctionnaires de la ville, 22 personnes sont porteuses d'un handicap, c'est un peu plus que l'exige la loi. Une approche "historique" dans cette collectivité qui consacre un poste à temps complet à la question du handicap au travail et à la prévention des risques professionnels. « Au quotidien, notre principale problématique est de maintenir durablement et dans de bonnes conditions ces personnes au travail face à des pathologies qui évoluent, explique Alexandre Bobet, chargé des ressources humaines en mairie. Et au-delà du taux d'emploi imposé par la loi, c'est avant tout un état d'esprit. » C'est Philippe Lacante qui assure cette mission d'accompagnement et de prévention. Hasard du calendrier, il encadrait cette semaine une formation en langue des signes à laquelle ont pris part 11 agents municipaux cette année. La ville emploie quatre personnes atteintes de surdité et de troubles de l'audition.
« Le souhait est de permettre aux agents qui côtoient ces personnes au quotidien de mieux communiquer », indique Philippe Lacante. L'enthousiasme des élèves rencontrés à l'occasion d'un cours cette semaine trahit surtout une belle aventure humaine. Cette formation, particulièrement exigeante de 240 heures, est assurée par le Centre de formation à la langue des signes de Lille. « On part de petits dessins sur les situations de la vie courante et le professeur nous apprend à signer. Cette semaine on a commencé à construire des phrases », poursuit Philippe Lacante. « C'est incroyable comme il nous comprend », confie Véronique à l'attention de Giovanni Rito, professeur en langue des signes formé à Paris 8, sourd et muet. Pour tous, la langue des signes est une découverte et chacun s'étonne de l'intensité qu'elle suscite sur le plan de l'expression corporelle. « On a tendance à sous-évaluer les personnes sourdes, note Bernard qui travaille avec une personne malentendante au service propreté de la ville. Quand on est capable d'établir le dialogue, on s'aperçoit que la personne se livre beaucoup plus socialement et humainement. » À sa voisine d'exprimer : « C'est un handicap qui n'est pas perceptible... On réalise que dans son quotidien, la personne sourde doit s'adapter à la société alors que cela devrait être l'inverse. »



LES 6 % DE TRAVAILLEURS HANDICAPÉS ATTEINTS PRESQUE PARTOUT
Les collectivités doivent embaucher 6% de travailleurs handicapés comme dans le privé. À défaut, elles s'acquittent d'une contribution. C'est le cas de Roncq et de Comines. Les villes du secteur s'adaptent en fonction de leurs réalités. La loi impose aux entreprises privées comme aux collectivités d'employer 6 % de personnes en situation de handicap. Sur le plan national, le chemin est encore long avec un taux d'emploi d'à peine 4 % dans la fonction publique (200 000 personnes sur les 5,2 millions d'agents de la fonction publique). C'est la ville d'Halluin qui se distingue avec un taux d'emploi de 6,16 %. Sur les 357 employés de la ville, 22 personnes sont porteuses d'un handicap dans cette collectivité -le plus gros employeur de la ville- qui pratique l'autogestion (elle ne délègue pas au privé). La ville de Linselles qui emploie 170 agents n'a pas attendu les législateurs pour recruter des personnes en situation de handicap : « Nous étions à 6 % avant la réglementation », indique M.Vandevelde, directeur général adjoint des services. La mairie a été l'une des premières du secteur à se doter d'un ascenseur. Idem pour la mairie de Bousbecque (6,05 %) qui travaille, depuis longtemps, en lien étroit avec l'ARPIH. À Comines, l'approche est différente. Sur les 200 salariés (permanents et saisonniers) qui entrent dans le calcul, 5 personnes étaient en situation de handicap au 1e r janvier 2010. Un choix pour cette ville moyenne qui a choisi de recourir, pour moitié des obligations faites par la loi, à de la sous-traitance de type ESAT (Établissement et service d'aide par le travail). Pour Comines, il s'agit aussi de maîtriser la masse salariale. Cette année, la ville devra néanmoins compléter sa contribution par le paiement d'une "pénalité" au FIPHFP. Elle équivaut à 600 heures de SMIC par unité manquante. Les fonds recueillis par cet organisme permettent le financement d'actions ou d'équipements au sein des col lectivités. L'emploi des travailleurs handicapés ne serait pas qu'une question de volonté selon le maire de Roncq. Cette année, la ville devra s'acquitter d'une contribution de 43 900 euros pour compenser un taux d'emploi très éloigné des 6 % lié aux réductions de personnel notamment. Niveaux de formation, configuration des bâtiments... Pour Vincent Ledoux, plusieurs réalités sont à prendre en compte. « C'est une problématique très complexe. Nous travaillons beaucoup à l'adaptation des postes pour les agents dont la santé se dégrade. » Et d'évoquer un autre aspect : « Beaucoup de personnes ne souhaitent pas être reconnues comme travailleurs handicapés et n'entrent pas dans le calcul. C'est un choix qu'il faut respecter. »


Publié le dimanche 20 novembre 2011 à 06h00
http://www.nordeclair.fr/
2011/12/14 16:30 - BB - Version imprimable 

 Presse : Georges Lantier, centenaire de Cervon, honoré
 Georges Lantier, centenaire de Cervon, honoré


Georges Lantier vient de fêter ses 100 ans, à la Maison de retraite de Corbigny. Il était entouré de sa famile, d'amis, ainsi que d'Élisabeth Maria, présidente du club des Cheveux Blancs, et Pierre Sauvat, maire. Celui-ci a rappelé qu'un tel anniversaire ne s'était pas produit dans la commune depuis 1978.

Né le 5 novembre 1911 à la ferme de Viry, Georges Lantier, à 3 ans, a perdu l'ouïe et la parole, suite à une méningite. Scolarisé dans un établissement spécialisé à Orléans (Loiret), il y a appris à lire et écrire. Plus tard, de forte constitution, il a travaillé à la ferme avec son père, puis avec la famille Bouteau.

En 1950, lors d'une rencontre entre personnes souffrant du même handicap, il a fait la connaissance de Marguerite, jeune fille de Quimper (Morbihan). Ils se sont mariés en 1951. De cette union, est née Monique, en 1952. Pour communiquer avec ses parents, elle a vite appris la langue des signes.

En 2007, Georges Lantier a dû entrer en Maison de retraite, à Corbigny, où il s'est vite adapté : sa philosophie de l'existence, malgré son handicap, lui a toujours permis de rester agréable avec tous.

http://www.lejdc.fr
2011/12/14 16:28 - BB - Version imprimable 

 Presse : Le handicap : un marché d’avenir ?
 Le handicap : un marché d’avenir ?

A l'occasion de la semaine pour l'emploi des handicapés, Hervé Allart, président fondateur de Tadéo, réclame un changement de point de vue pour l’insertion de personnes souffrant d'handicap. Interview.
Hervé Allart est volontiers iconoclaste. Pour lui, les chefs d’entreprise ont entre leurs mains des moyens pour améliorer l’insertion des personnes handicapées. Comment ? En prenant conscience qu’il s’agit d’un moyen de se différencier et de gagner plus. Une version troisième millénaire du précepte d’Adam Smith : l’intérêt bien compris, l’égoïsme de l’entrepreneur sont des moteurs plus efficaces que la bienveillance. Il a répondu à nos questions.
L'Usine Nouvelle - Comment fonctionne la solution que vous avez développée pour les malentendants ?
Hervé Allart - Nous nous appuyons sur les nouvelles technologies. Par définition, une personne sourde ou malentendante n’entend pas son locuteur. Cela l’empêche de téléphoner. Avec notre solution, quand quelqu’un appelle un malentendant, un opérateur intervient immédiatement : il écoute et retranscrit en temps réel les propos sur l’écran de l’ordinateur du collaborateur qui a des problèmes d’audition. L’appelant ne se rend compte de rien. Nous avons aussi des solutions en langue des signes, même si elle n’est parlée que par une minorité de personnes sourdes, contrairement aux stéréotypes qui l’associent à la surdité.
Comment vous est venue l’idée de ce service ?
A l’origine ce sont de très grandes entreprises qui nous ont sollicitées. Nous avons développé cette solution pour elles. Ma conviction est qu’il faut sortir de la logique de compensation du handicap qui a montré ses limites. Nous leur proposons d’être dans une logique d’expression des talents. Une personne handicapée qui ne travaille pas, ce sont des compétences qui ne sont pas utilisées. La solution que nous avons développée règle autant le problème de l’entreprise que celui du salarié handicapé. C’est du gagnant gagnant. Sinon ça ne marche pas durablement. Le handicap c’est comme le développement durable, les entreprises n’y vont pas de gaîté de cœur. Elles n’y iront que si elles pensent y gagner.
De quelle façon ? Le handicap c’est un surcoût, une amende si on ne respecte par les obligations légales ?
Avoir une politique handicap active et volontaire, c’est aussi un moyen de se différencier de ses concurrents. Certains de nos clients indiquent dans leurs appels d’offres que leurs centres de contacts sont accessibles aux sourds, et cela peut contribuer à faire la différence. Aujourd’hui, il y a une prime pour les pionniers. Je suis sûr qu’ensuite cela se diffusera. Regardez ce qui se passe avec les produits dits équitables. Au début, on a regardé avec un certain amusement le premier supermarché qui a ouvert un rayon spécial. Aujourd’hui, tout le monde en a un !
Quels obstacles avez-vous dû surmonter pour créer Tadéo ?
Dans notre cas, former les opérateurs a été compliqué. Nous avons créé un nouveau métier, celui d’e transcripteur. Nous en employons actuellement 20. Les difficultés ont apparues quand nous avons voulu former des personnes pour faire ce métier. Il faut deux ans pour les former. C’est un coût d’autant plus important qu’il faut parier qu’elles resteront chez nous une fois formées.
Pendant plusieurs mois, j’ai tenté de convaincre plusieurs responsables régionaux, en vain. La situation s’est débloquée quand j’ai commencé à parler de créations d’emplois en zone rurale. Nous allons ouvrir un centre d’appels virtuels dans un village de 80 habitants dans le Jura. Grâce à ce projet, le village va avoir la fibre optique. Nous avons eu la réponse en 4 mois. Les perspectives d’aménagement du territoire, de création d’emplois en zone rurale ont convaincu les élus.

Le 18 novembre 2011 par Christophe Bys
http://www.usinenouvelle.com
2011/12/14 16:26 - BB - Version imprimable 

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