Ebook : numérique et langue des signes font bon ménage
Louise ou la vraie vie – Les élèves de CM2 et Clis2 de l’école Jean Jaurès 2 de St Nazaire
EAN : 9782363020321
Editeur : La souris qui raconte
Collection : Histoires d’écoles
Prix : 2.70 € l’épisode (5 épisodes dont le premier gratuit)
Disponible : Streaming et MP3 (offert)
Catégorie : Jeunesse
L’histoire : « Louise naît sourde en 1770. Fille unique d’un riche armateur Nantais, elle est confrontée aux regards hostiles et à l’incompréhension de son entourage. Grâce à l’abbé Michel de l’Epée, auprès de qui elle passera 7 ans de sa vie, elle étudie et apprend la langue des signes. Lorsqu’elle rentre à Nantes, elle réalise que la barrière de la langue n’est pas pour autant surmontée. Pour fuir un mariage qui lui est imposé, elle embarque à bord d’un navire appartenant à son père, et va vivre des aventures historiques. »
Louise ou la vraie vie est un livre numérique original à plusieurs titres : l’histoire a été créée (textes et illustrations) par des élèves d’écoles élémentaires sous la direction de leurs enseignants. C’est le premier ebook publié en France et traduit en SLF (Langue des signes Français). L’intégralité des recettes sera reversée à l’Union Nationale des Associations de Parents d’Enfants Déficients Auditifs.
Et l’on mesure une fois encore le potentiel des éditions 100% numériques, tout est à faire, tout est à inventer.
Nous saluons ce type d’intiative créative !
Un quadragénaire bordelais sourd et muet avait cassé près de 150 autos.
Volontairement, il ne repartait qu'avec un maigre butin. De la petite monnaie, une cravate, des mouchoirs, des lunettes, un stylo, un jeton de chariot… Mais à chaque fois, il cassait. Près de 150 voitures au total. Jean-Michel Rolland, quadragénaire bordelais sourd et muet, vient d'être condamné à dix-huit mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Bordeaux qui a en outre révoqué deux sursis précédents. Il a été maintenu en détention.
Recoupements payants
Depuis plusieurs mois, le quartier de La Bastide à Bordeaux subissait de nombreux vols à la roulotte, notamment commis dans des parkings souterrains de résidences. Les syndics de copropriétaires envoyaient des courriers agacés, les victimes portaient plainte sans espoir de dédommagement. Un total de près de 150 faits, également perpétrés rive gauche, avait été dénoncé au fil des semaines.
Pendant longtemps, les policiers de la brigade « autos » de la sûreté départementale n'ont pas eu d'éléments tangibles sur lesquels s'appuyer. Jusqu'à ce que leurs recoupements sur le mode opératoire soient payants. Le roulottier semblait frapper toujours de la même manière. Il brisait un déflecteur ou une vitre arrière avec un tournevis, puis pénétrait dans l'habitacle qu'il fouillait sans rien voler de valeur.
Les policiers ont aussi compulsé des emplois du temps, fouillé dans leurs mémoires, interrogé leurs archives pour trouver des cas similaires. Et il y en a eu par le passé. Un nom est finalement sorti de leurs investigations. Celui de Jean-Michel Rolland, multirécidiviste qui assouvissait par ces faits une sorte de vengeance contre la société.
Surveillances, filatures et éléments de police technique et scientifique prélevés suite à une série de dégradations, rue Pasteur en mai, avaient conforté leurs soupçons. Le quadragénaire avait été interpellé et déféré. Il devait être jugé dans le cadre d'une procédure de comparution immédiate mais le tribunal avait ordonné une expertise psychiatrique. Le procès avait été renvoyé à cette semaine.
Un livre sous-titré en LSF pour les enfants : 1ère en France
La « Souris qui raconte », c'est le nom de cette jeune maison d'édition numérique jeunesse, créée en 2010, qui se distingue par sa créativité. Son catalogue comporte aujourd'hui seize livres numériques inédits (enrichis d'illustrations animées et interactives, sonorisés et lus par un conteur) à lire en ligne, dans quatre collections différentes : Histoires à lire, à jouer ou à inventer et d'écoles. Aucun éditeur français n'avait encore lancé ce concept de lecture-jeu pour enfant sur le web, alors que les 7-10 ans - les « digital natives »- sont de plus en plus familiers de Facebook et des sites Web 2.0, tout en appréciant toujours autant les histoires.
Deux classes aux manettes
Au programme de ses nouveautés, cette « souris » audacieuse met en ligne un livre enrichi inédit, puisque tous les textes sont interprétés en LSF (Langue des signes française). Destiné aux 5-10 ans, « Louise ou la vraie vie », est entièrement illustré et interprété par deux classes (CM2 et CLIS2) de l'école élémentaire Jean Jaurès 2 de Saint-Nazaire. Une cinquantaine d'élèves, encadrés par deux enseignants spécialisés et un professeur de LSF, a participé à la création des illustrations et la lecture orale et signée du récit. C'est une première dans le monde de l'édition.
Œuvre charitable
« Louise ou la vraie vie » est l'histoire d'une enfant sourde née en 1770. Avant d'être confrontée à la traite des noirs - son père est un riche armateur nantais -, elle se heurte à l'incompréhension de son entourage. C'est auprès de l'abbé Michel de l'Epée qu'elle apprendra à communiquer.
Le produit des ventes sera intégralement reversé à l'UNAPEDA (Union nationale des associations de parents d'enfants déficients auditifs).
Les vols «à la pétition» se développent en Poitou-Charentes
Un phénomène de vols par ruse, baptisé vols «à la pétition», connaît une forte recrudescence depuis le début de l'année en Poitou-Charentes ainsi que dans les régions limitrophes. «Les victimes, souvent des personnes âgées, se font aborder à la sortie de supermarchés ou après avoir retiré de l'argent, à proximité de distributeurs automatiques de billets, par plusieurs individus, des femmes la plupart du temps, prévient la gendarmerie. Ils se présentent comme sourds et muets au moyen de pancartes ou agissant pour le compte d'associations de sourds et muets ou de handicapés, font signer une pétition à leur interlocuteur avant de se faire remettre un don en numéraire.» Ensuite, l'une des personnes détourne l'attention de la victime en l'embrassant, lui donnant une accolade, lui faisant signer une feuille ou lui demandant une pièce d'identité, tandis qu'elle-même ou l'un de ses complices dérobe le portefeuille ou l'argent restant du donateur.
Jusqu'à présent, 25 vols de ce type ont été recensés en Poitou-Charentes depuis le début de l'année, indique la gendarmerie qui invite les personnes, face à ce type de sollicitation, à «refuser fermement la demande». Dernièrement, des victimes ont été également sollicitées à domicile.
Créée en 2007, Lingueo est une société française installée à Paris. Le groupe Lingueo édite également les services LingueoPro et Polyglotparty.com. LingueoPro est une plateforme web de formation aux langues destinée aux entreprises. Elle propose depuis peu d'accéder à l'apprentissage de la langue des signes (LSF).
Afin de répondre aux nouveaux enjeux sociétaux et de solidarité de la Responsabilité Sociale d'Entreprise, Lingueopro propose aux salariés des entreprises des cours de langue des signes en visioconférence.
Qu'est-ce que Lingueo ?
Lingueo est un site internet d'apprentissage de langues destiné à mettre en relation par affinité des étudiants et des tuteurs du monde entier via visioconférence. Lingueo.com propose l'enseignement de plus de 20 langues étrangères des plus usitées aux plus rares comme l'anglais, l'allemand, le chinois, l'arabe ou encore le créole. Les cours se font en visioconférence avec l'un des 70 professeurs de langue maternelle à disposition sur le site.
Plus que de l'apprentissage linguistique Lingueo prône la diversité et le partage culturel. L'utilisateur peut choisir son enseignant et se voit proposer des packs conçus spécialement en fonction de ses besoins : voyage, examens, soutien scolaire, manga, mode, etc...
Lingueo propose des cours sans engagement à partir de 10€ de l'heure. La personne voulant suivre des cours réserve et suit les cours lorsqu'il le souhaite, sans se déplacer et avec le professeur particulier de son choix. Il suffit d'avoir Skype, un micro et une webcam.
Lingueo compte plus de 10.000 utilisateurs et est reconnu par les professionnels et les politiques. Ainsi, la commission européenne lui a décerné le label européen des langues, prix récompensant les projets les plus innovants favorisant l'apprentissage des langues étrangères.
Lingueopro et la langue des signes
Qu'est ce que la langue des signes?
A la fois visuelle et gestuelle, la Langue des Signes Française (LSF) se manifeste exclusivement par des mouvements du corps et des expressions du visage. Elle est aujourd'hui pratiqué par plusieurs centaines de milliers de personnes sourdes.
La LSF est constituée de cinq paramètres :
position des mains,
expressions du visage,
mouvements,
emplacements.
Elle contient une grammaire mais aussi une syntaxe. Il faut savoir qu'elle n'est pas universelle et qu'il existe donc une langue des signes pour chaque pays ; on recense même plusieurs patois.
Que propose Lingueopro ?
La plateforme offre aux salariés des modules de formation online pour les langues (pratique courante, pratique business, préparation aux certifications), et élargit aujourd'hui son périmètre en créant un module d'apprentissage dédié à la Langue des Signes, pour permettre aux entreprises d'intégrer à leur politique interne de formation une dimension tout autant socialement responsable que pragmatique.
Selon Lingueo, amener les salariés d'une entreprise à se former à la LFS apporterait plusieurs bénéfices :
se rendre plus accessible à un plus grand nombre de clients potentiels,
attirer de nouvelles compétences,
générer un avantage concurrentiel non-négligeable,
valorise l'image de marque de l'entreprise,
volonté d'ouverture de l'entreprise,
créer une émulation et un intérêt partagé qui renforcent le lien social.
Trois formules sont proposées aux futurs élèves :
initiation/remise à niveau : 20 cours pour 290€
1 an à son propre rythme : 50 cours pour 649€
1 an en intensif : 100 cours pour 1200€.
Pour plus d'informations, vous pouvez vous rendre sur le site de Lingueo
http://www.lingueo.fr/
Article publié le 16/06/2011
http://www.aladom.fr/
La très récente association, Un Autre Regard, mes mains ont la parole, connaît une belle activité. En début d'année, un loto à succès a permis de la faire connaître et, samedi, c'est à une rencontre surprenante qu'elle convie tous ceux qui souhaitent en savoir un peu plus sur la langue des signes. Michaël Dessendier, le président, malentendant, a bataillé ferme pour créer cette association dont le but est de supprimer l'indifférence entre le monde du silence et celui des entendants. « Ne plus se cacher, s'ouvrir aux autres, avoir accès à la vie sociale et à la culture », c'est ce qu'il souhaite au plus grand nombre en insistant : « Je lutte contre les préjugés. »
Spectacle bilingue
Michaël explique la langue des signes et donne des cours. Samedi, c'est à la salle des fêtes de Pons qu'une pièce de théâtre est prévue après la présentation de son association. Dans un premier temps, les contacts pris annonçaient Jef's dans « Sourd, et alors », un titre symbolique qui annonçait la couleur. Mais l'artiste a été victime d'un accident et il a fallu revoir le programme. Ainsi, sera présentée, à 21 heures, une création bilingue (français et langue des signes) de la compagnie de la Pierre en bois, et des lectures théâtralisées du « Livre des amours » d'Henri Gougaud. La langue des signes montre qu'il existe une autre manière de crier, de se révolter et d'aimer.
Une rencontre avec les comédiens est prévue à l'issue du spectacle. À 20 heures, présentation de l'association; à 21 heures, pièce de théâtre (libre participation). Contact : mika.dessendier@orange.fr.
Nous avons eu l’occasion de rencontrer Madame Claudine TOMCZAK, Chargée des publics spécifiques et des projets culturels, au musée d’Art Moderne de Villeneuve d’Ascq, qui a accepté de nous recevoir pour nous présenter les activités, l’aménagement architectural, et les aides techniques, adaptés aux personnes en situation de handicap. Elle nous a également exposé certains projets.
En général
Rebaptisé LaM (Lille Art Métropole) le musée d’Art Moderne de Villeneuve d’Ascq vient d’ouvrir à nouveau ses portes en septembre dernier après presque 5 ans de fermeture pour travaux de réfection.
Ce musée abrite trois collections différentes (art moderne, art contemporain et art brut).
Un des objectifs du musée est d’offrir aux personnes handicapées le même accès à l’art et la culture qu’aux autres publics.
Au niveau de l’architecture
Dans cette partie, nous nous intéresserons plus aux possibilités liées aux personnes à mobilité réduite.
Une rampe d’accès permet de rejoindre le niveau du musée qui est situé en contrebas par rapport au parking. Prochainement, 6 nouvelles places de parking devraient être réalisées.
Concernant les portes d’entrée, elles sont très lourdes et ne peuvent donc pas être manipulées par des personnes en fauteuil roulant. Pour pallier ce manque, un garde de la sécurité est posté en permanence près de la porte, au cas où une personne en fauteuil se présenterait.
La circulation dans les différentes galeries du musée est tout à fait possible grâce aux rampes d’accès aménagées et à l’espacement des différentes oeuvres.
Les changements de niveau, même très faibles, sont signalés par une ligne de couleur. Des plans inclinés sont disposés un peu partout dans le musée.
Deux toilettes pour personnes handicapées sont disponibles et équipées comme il se doit (barre d’appui des 2 côtés, aire de giration etc…). Malheureusement, une des deux est généralement fermée à clé.
Sur les 3 pièces réservées aux ateliers, l’une est de plain-pied et donc facilement accessible.
Un accès à la bibliothèque est également aménagé par une rampe. Etant donné le degré d’inclinaison élevé de cette rampe d’accès, une sonnette permettant d’obtenir de l’aide est à disposition des personnes ne pouvant l’emprunter seules. Un ascenseur est situé à proximité.
On y trouve évidemment des sorties de secours mais avec 3 marches à descendre… Heureusement une de ces sorties est apparemment accessible facilement sans obstacle.
Des ordinateurs équipés de casques audio sont à disposition dans une des salles du musée. Ils fournissent de plus amples informations sur certains thèmes.
Enfin, concernant les explications se trouvant près des oeuvres, elles sont situées à hauteur des personnes en fauteuil roulant mais écrites en trop petits caractères pour le bien être de tous y compris les malvoyants.
Mise en place des projets
En premier lieu, il faut savoir que la totalité du personnel travaillant au LaM a suivi une formation visant à l’accueil des personnes en situation de handicap.
En second lieu, différents types de handicap sont pris en charge au travail d’activité de groupe et/ou individuelle. C’est-à-dire la prise en charge des enfants et adultes déficients mentaux, sourds et malentendants, malvoyants et non-voyants. Des ateliers sont également organisés au sein des instituts pénitenciaires pour adultes et pour adolescents, des centres sociaux mais aussi dans les maisons de retraite.
Ces ateliers sont organisés autour de thèmes tels que le corps, l’architecture, les volumes, les couleurs ou encore le sport et l’art. Ces ateliers sont répartis en 5 séances.
A chaque fin de cycle, il y a une présentation des travaux dans un lieu d’exposition. Des informations sur la muséographie sont également dispensées afin d’apprendre à organiser son exposition le mieux possible. Un dossier d’aide à la visite est également réalisé à chaque exposition.
Déroulement du projet
Première rencontre avec un référent de la personne ou du groupe concerné afin de déterminer les souhaits, le public et les propositions d’atelier.
Premier rendez-vous sur place pour une présentation du musée et voir les possibilités d’activités.
Des activités telles que la gravure sont proposées.
Quelque temps après, un rendez-vous est fixé pour revoir les personnes dans leur établissement et voir si cela leur a plu.
Une deuxième visite au musée est alors organisée autour de différents artistes de l’art brut.
Un bilan est réalisé. Il n’y a aucune obligation si la personne ne souhaite pas continuer.
Si le bilan est positif, l’atelier est transmis à un guide conférencier.
Les 5 séances sont alors assurées et un travail est présenté à la fin du cycle dans un lieu d’exposition, comme expliqué plus haut.
Au niveau de la santé mentale
Principalement des hôpitaux de jour, des Centres Médico-Psychologique (CMP) et des Instituts d’Education Motrice (IEM) qui y participent.Il y a actuellement environ 32 projets en cours dans ce domaine.
Les mal voyants et non voyants
Une collaboration avec différentes associations de la déficience visuelle s’instaure pour organiser des visites guidées adaptées aux mal voyants et non voyants. Pour cela, certaines oeuvres peuvent être touchées avec ou sans gants. Des maquettes à l’échelle 1/8 ont été réalisées dans ce but.
Une maquette tactile du musée est également en élaboration en ce moment.
Au niveau individuel, une « Rencontre autour d’une oeuvre » est organisée, celle-ci est en carton relief.
Les sourds et malentendants
Deux personnes du musée sont formées à la langue des signes dont un guide sourd pour ce type de visite.
Les activités organisées sont déclinées de la façon suivante :
Des visites guidées avec un guide conférencier et un interprète en langage des signes afin de lier les publics entendants et malentendants.
Des visites guidées assurées par un guide sourd lui-même formé par un guide conférencier.
Des ateliers en famille également assurés par un guide sourd et un guide conférencier.
Depuis janvier, un visioguide est disponible pour ce public. Il utilise le langage des signes et dispose d’une possibilité de zoom sur l’écran (pour personne mal voyante).
Un partenariat s’instaure avec des associations.
Autres
Des activités sont également proposées pour les centres sociaux, les maisons de retraite et le centre de détention de Loos. Pour ce dernier, ce sont principalement des ateliers de gravure et de peinture.
Pour les maisons de retraite, des mini-conférences illustrées sont présentées en rapport aux besoins des résidents.
Les formations
Des formations et des rencontres pour les professionnels sont également dispensées par le musée. Elles permettent aux professionnels de construire leur propre projet de visite avec les équipes du musée en animant eux-mêmes leur groupe ou activités.
En conclusion
Le musée d’Art Moderne de Villeneuve d’Ascq met à disposition de nombreuses possibilités pour les personnes en situation de handicap. Les manques au niveau architectural sont compensés au mieux par des personnes formées et disponibles. Nous avons pu ressentir une réelle volonté de rendre le musée accessible à tous.
Des documents décrivant toutes ces activités sont à disposition à l’accueil du musée.
Il est important de signaler également que pour les personnes en situation de handicap, la visite du musée est gratuite. Les groupes spécifiques bénéficient d’un tarif préférentiel sur la visite commentée et les ateliers.
Nous tenons à remercier Madame TOMCZAK pour ses informations précieuses et le temps accordé à notre visite.
Lady Gaga est une artiste complète. Pour le plus grand bonheur de ses fans, elle se renouvelle sans cesse et met en place des prestations incroyables. Mais ce n'est pas tout. Gaga a maintenant décidé d'apprendre le langage des signes pour pouvoir communiquer avec ses fans malentendants.
Si Lady Gaga est numéro 1 dans de nombreux pays et qu'elle est la personnalité la plus influente du monde (selon Time magazine), ce n'est pas pour rien. La chanteuse chamboule l'univers de la musique avec ses textes controversés, ses tenues exceptionnelles, ses clips osés et ses prestations démentielles. Lady Gaga fait tout pour combler ses fans. Et elle va même jusqu'à apprendre le langage des signes pour pouvoir communiquer avec ses fans malentendants.
En effet, Lady Gaga prend des cours de langue des signes depuis peu avec un professeur particulier. Elle a été inspirée par des vidéos Youtube dans lesquelles on peut voir des fans sourds de la chanteuse reprendre ses morceaux en langage des signes.
Dimanche 4 mai, une source proche de l'intéressée confiait au tabloid The Sun : "Gaga a déjà fait campagne pour les droits des homosexuels aux États-Unis et elle s'est exprimée sur des questions politiques tels que l'immigration (...) Maintenant elle veut s'assurer que ses fans sourds se sentent également pris en considération (...) Une fois qu'elle aura appris le langage des signes elle pourra répondre aux vidéos qui sont en ligne et inclure les signes dans ses futures tournées".
L'année dernière, lors d'un concert se tenant à Washington, la chanteuse avait dédié sa chanson Speechless à ses fans malentendants. Elle leur avait dit : "Je regrette de ne pas parler votre langue. C'est vraiment super beau. Chacun d'entre vous parle la langue d'amour et c'est tellement beau de voir que cette musique rassemble tout le monde".
Info rédaction, publiée le 06 juin 2011
http://www.news-de-stars.com
Le congrès de l’Association des sourds de France actuellement à Angers
Depuis ce matin, Angers accueille le congrès national de la Fédération des sourds de France. Près de 250 personnes, sourdes et entendantes, sont rassemblées dans les locaux de l’Ensam pour échanger tout au long de la journée.
Au menu : conférences et débats autour du thème retenu cette année : quel avenir pour la communauté sourde de France ? « Aujourd’hui, il reste encore beaucoup à faire pour faire progresser la condition de la communauté des sourds de France. Il faut trouver les moyens pour informer, mais aussi moderniser les associations, devenues un peu archaïques, et trouver comment attirer les jeunes, car c’est l’avenir de la communauté sourde », insiste Jean-Claude Boursin, président du comité d’organisation du congrès.
Un projet de loi prévoit qu'une offre de téléphonie mobile adaptée au handicap auditif sera proposée par tous les opérateurs de téléphonie mobile.
4 millions de personnes souffrent en France d'un déficit auditif. Un projet de loi vise à contraindre les opérateurs de téléphonie mobile à proposer un forfait spécial incluant les SMS et l'internet mobile, sans service de téléphonie. Actuellement, les sourds, malentendants et muets sont contraints de souscrire un forfait téléphonique pour communiquer - par écrit - alors qu'ils n'en ont pas l'utilité.
Ce projet de loi sera examiné par la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale début juillet, avec un objectif d'adoption définitive par le Parlement d'ici la fin de l'année.
