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 Presse : Le ministère de la Culture ouvre un « Point Culture»
 Le ministère de la Culture ouvre un « Point Culture»
Il est temps de faire le point

Centre de ressources du ministère de la Culture et de la Communication, le Point Culture oriente et informe le public sur les différents évènements culturels et célébrations nationnales ainsi que sur l'actualité du ministère de manière générale.

L'information est proposée dans plusieurs langues (anglais, italien, espagnol et même la langue des signes française) à travers des canaux virtuels (internet, téléphone) ou physiques (guichets).


Véritable vitrine du ministère, le Point Culture organisera rue Saint Honoré différentes actions culturelles.

D'ores et déjà, on peut y découvrir deux expositions : La première, « Regard sur les grottes ornées» évoque l'art pariétal paléolithique, jusqu'au 18 septembre et la seconde et l'exposition Image d’une Tunisie plurielle.

Cette dernière « met en scène les savoir-faire d’hier et d’aujourd’hui dans toute leur diversité, et restitue l'atmosphère d’une Tunisie profonde et vraie. Broderies, poteries modelées, ferronneries, céramiques, bois peints, vannerie, etc., témoignent ici de la survivance de traditions artisanales, parfois millénaires, comme de l’extraordinaire créativité des ateliers d'art. »

Elle se déroulera jusqu'au 15 septembre.

Nouveau lieu d'informations et de réflexion sur la culture et l'art, le Point Culture accueille le public tous les jours de 9h à 19h. (via le ministère de la Culture et de la Communication)


Rédigé par Clémentine Baron, le mercredi 17 août 2011
http://www.actualitte.com
2011/09/07 15:15 - BB - Version imprimable 

 Presse : La solidarité au cœur des JMJ
 La solidarité au cœur des JMJ

Un million de jeunes catholiques sont attendus cette semaine à Madrid pour les 26es Journées mondiales de la jeunesse (JMJ). Parmi eux, une vingtaine de jeunes sourds et malentendants d’Ile-de-France sont accompagnés par le Secours Catholique pour vivre cette démarche de foi.

Les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), événement organisé par l’Église catholique, ont commencé à Madrid le 16 août et s’achèveront le dimanche 21, le pape venant lui-même du 18 au 21. Sur le thème « Enracinés et fondés en Christ, affermis dans la foi », ces JMJ permettront à Benoît XVI de délivrer aux jeunes un message d’encouragement et d’engagement pour la justice et l’éthique dans une époque de désenchantement social et de chômage, indique-t-on au Vatican. Illustration de la crise financière, les pays du Sud sont sous-représentés aux JMJ, avec seulement 20 500 jeunes d’Asie et 9 500 d’Afrique. Un fond de solidarité alimenté par des contributions des pèlerins a permis à 10 000 jeunes de ces pays de faire le voyage.
Une vingtaine de jeunes malentendants aux JMJ avec le Secours Catholique

Le Secours Catholique, également conscient des difficultés pour certains d’assister à l’événement, accompagne un groupe d’une vingtaine de jeunes malentendants et sourds, avec l’aumônerie régionale des sourds d’Ile-de-France. L’association a soutenu financièrement sept de ces jeunes afin de leur permettre de vivre les JMJ. Par ailleurs, Minou Hashémi, salariée du Secours Catholique, les accompagne tant au niveau spirituel que pour assurer la traduction en langage de signes. Le groupe de jeunes est parti le 11 août pour Barcelone et a rejoint Madrid le 16 août.
Rompre l’isolement des personnes atteintes de surdité

« Au cours d’une formation à la langue des signes, Minou Hashémi a découvert le monde de la précarité professionnelle chez les personnes sourdes et surtout leur isolement du monde des entendants », raconte Franck Dubois, responsable adjoint du pôle Solidarités familiales de l’association. Les JMJ sont donc pour ces jeunes l’occasion de rompre cet isolement mais aussi pour le Secours Catholique « d’être plus attentif à leurs besoins ». Afin de prolonger l’échange, l’association les invitera à son siège, à Paris, le 8 octobre afin de mieux connaître leurs besoins et de savoir ce qu’ils veulent apporter.

publié le 16/08/11
http://www.secours-catholique.org
2011/09/07 15:12 - BB - Version imprimable 

 Presse : ART’PI : LE magazine culturel en ligne pour les sourds
 ART’PI : LE magazine culturel en ligne pour les sourds

Un nouveau magazine en ligne, vibrant d’actualités et de découverte, vient de voir le jour. « Art’pi », c’est son nom, est destiné aux sourds et à ceux qui pratiquent la langue des signes. Ce nouveau support, intéressant à plus d’un titre, prend la suite de la revue culturelle « Intermittent’Sign ».

Le journal culturel hebdomadaire« Intermittent’Sign », après huit années de persévérance, d’audace, d’espoir et surtout les milliers d’heures de bénévolat d’une équipe entièrement dévouée à la cause des sourds et mal entendant, se transforme et devient le magazine mensuel « Art’Pi ». « C’est une évolution rêvée aussi bien pour l’équipe que pour nos lecteurs », affirme-t-on du coté de la rédaction.

Initié par Noémie CHURLET, une comédienne sourde de culture LSF (langue des signes français), directrice de publication, en collaboration avec l’association Art’Sign ce magazine qui intéresse aussi bien les personnes atteintes de surdité que les autres, est réalisé par une équipe composée majoritairement de rédacteurs sourds. Cette équipe s’emploie à offrir une information de qualité tout en conservant la gratuité du magazine, grâce à des espaces publicitaires. Ces espaces sont achetés, pour la plupart, par des professionnels sourds ou des entreprises offrant des services accessibles aux sourds.

Plus professionnel et plus moderne que son prédécesseur, Art’Pi veut réunir l’Art et le « typique sourd », traduit par Pi en langue des signes. Art’Pi, informe ses lecteurs sur le multimédia, l'audiovisuel, le spectacle vivant, l'art et l'édition avec des news, interviews, tendances, initiatives artistiques, rencontres culturelles, agenda, annonces...

Ce nouveau magazine, distribué exceptionnellement en version papier pour son premier numéro, sera publié en langue anglaise deux fois par an. (Numéro d’été et hors série).

Saluons et encourageons cette initiative qui permet d’aider les sourds à se tenir informé de l’actualité et de se cultiver selon un processus adapté à leur handicap. L’équipe qui s’est lancé dans ce travail mérite tous les encouragements et c’est avec plaisir que notre rédaction accueille ce nouveau confrère.

Pour lire le magazine (téléchargeable en pdf) : www.art-pi.fr

Vous pouvez soutenir ce magazine en vous inscrivant sur : http://www.art-pi.fr/public/page/inscription.php

Rédigé par Yannick Sourisseau - le 15 Août 2011
http://www.angersmag.info
2011/09/07 15:04 - BB - Version imprimable 

 Presse : La vraie arnaque des faux sourds-muets
 La vraie arnaque des faux sourds-muets

Des groupes de mineurs se font passer pour des handicapés qui collectent au nom d’associations. Un phénomène qui explose à Paris.

L’esplanade du Trocadéro, le parvis de Notre-Dame, les abords du Centre Beaubourg… Pas un site parisien qui échappe aux opérations de collecte frauduleuse. Tous les jours, depuis le début de l’été, ces spots touristiques sont investis par des groupes de mineurs, essentiellement des filles, qui se prétendent sourds et muets. Pétitions à la main, ils sollicitent les passants, de préférence étrangers, pour une signature et un don au profit de mystérieuses associations.
Une arnaque aux bons sentiments. Ces « collecteurs » issus de la communauté rom roumaine, que l’on peut parfois surprendre en train de se parler, ne sont ni sourds ni muets. Et leurs pétitions sont tout aussi bidon que leur handicap. L’en-tête d’une improbable association (comme l’Association des sourds et muets pour les enfants SDF, les orphelins et les handicapés), une fausse adresse et des logos, dont celui de l’ONU, rassurent le chaland. Dessous, écrits à la main, trois ou quatre noms de touristes américains ou italiens censés avoir donné 10 ou 20 €.

Les organisateurs de ces collectes introuvables

La plupart des passants tournent les talons. Mais parfois certains laissent une pièce. Si ce type d’arnaque n’est pas neuf, il semble avoir explosé cette année à Paris. Ainsi ce vendredi sur la place du Trocadéro, une dizaine de très jeunes faux sourds sont à la recherche de gogos. « Nous sommes de plus en plus souvent alertés de la présence de groupes qui collectent abusivement en notre nom », confirme Sophie Mazoyer, de Handicap international. « Nous portons plainte à chaque fois que c’est possible », ajoute-t-elle, évoquant une dizaine de procédures en cours.
Dans les faits, les jeunes démarcheuses ne risquent cependant pas grand-chose. La loi punit très lourdement l’exploitation de la mendicité. Mais les organisateurs de ces collectes frauduleuses assurées par des mineurs restent introuvables. La Loppsi (loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure), qui permet de sanctionner sévèrement la mendicité dite agressive, n’est guère plus adaptée. « Les collègues font des interpellations, des contrôles d’identité, voire des défèrements au parquet des mineurs… Mais ça n’aboutit à rien », note un représentant du syndicat policier Alliance. « On donne des coups d’épée dans l’eau. » D’autant que les plaintes de touristes victimes de ces pratiques sont inexistantes. « L’été dernier, on avait des imprimés de plainte pour que les victimes n’aient pas à se déplacer au commissariat, se souvient une policière, ça n’a servi à rien. » Cathy, une Américaine qui vient de donner 5 € le confirme indirectement. Quand on lui indique qu’elle a été abusée, elle hausse juste les épaules de dépit… et poursuit sa visite de Paris.

Benoît Hasse | Publié le 14.08.2011
http://www.leparisien.fr
2011/09/07 14:59 - BB - Version imprimable 

 Presse : Des signes pour mieux se comprendre
 Secours d’urgence
Des signes pour mieux se comprendre

Un groupe de médecins urgentistes et secouristes alsaciens a mis au point un langage par signes, intuitif, pour permettre à des équipes de nationalités différentes de communiquer entre elles sans avoir à connaître la langue de l’autre. Le système sera officiellement présenté au congrès de la sécurité civile à Strasbourg début septembre.

« Lors de l’exercice NRBC (nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique) de la gare de Strasbourg en 2005, il y a eu des problèmes de communication, explique le Dr Christophe Berna, médecin urgentiste aux Hôpitaux universitaires de Strasbourg. On avait trouvé une solution partielle en communiquant avec les mains avec des Italiens. Du coup, j’ai pris contact avec trois autres collègues qui font partie du Maillon blanc, une unité d’accueil des patients sourds. On a décidé de créer un module médical, basé sur un langage des signes intuitif pour permettre une communication non verbale. »

Au début, le projet peine à convaincre les décideurs et… les financeurs. Mais peu à peu l’idée fait son chemin. « Sur une scène de catastrophe, le niveau sonore élevé, la barrière de la langue mais aussi le port de combinaison rend difficile la communication verbale, poursuit le médecin urgentiste. En utilisant les gestes, on rétablit une communication efficace compréhensible entre des équipes de n’importe quel pays. »

Aujourd’hui, deux équipes de six sauveteurs allemands du THW (Technishes Hilfswerk) du Bade-Wurtemberg et français, de l’ADPC 67 (Association départementale de la protection civile du Bas-Rhin) ont été formées en deux week-ends. Car il existe, depuis des années, une collaboration transfrontalière entre ces deux structures, mais rendue plus difficile par la barrière de la langue.

Une démonstration du nouveau code gestuel a été faite tout récemment à Mundolsheim par plusieurs de ces sauveteurs sur une victime factice. La communication s’est faite rapidement et sans qu’une seule parole ne soit échangée. Deux secouristes, un Allemand et un Français, ont procédé aux premiers gestes de sauvetage en coordination parfaite, appliquant et restituant le code appris pendant deux jours.

« Il y a 120 codes gestuels à mémoriser, précise Jean-Michel Barthel, bénévole et responsable communication à la protection civile. Ce langage est différent de la langue des signes des sourds, car il est intuitif et permet un apprentissage rapide avec une très bonne mémorisation. »

Les codes vont de la présentation des intervenants, (médecin, secouriste etc..) aux gestes d’urgence, mais aussi au diagnostic et médicaments utilisés ou à utiliser. « Il n’y a pas besoin d’enrichir trop le vocabulaire, souligne Jean-Michel Barthel, car on utilise ce code dans un cadre de première urgence. »

Une association, B4Com, a été créée pour porter au niveau européen ce nouveau système de communication. Outre le module médical présenté hier, un autre module plus spécialisé dans le sauvetage déblaiement est en développement. « Une autre originalité du système est qu’il est enseigné par des sourds, indique Christophe Berna. Cela leur donne une nouvelle visibilité car ils deviennent apprenants pour entendants. »

Ce nouveau code non verbal sera présenté début septembre lors du congrès national de la protection civile qui se déroule cette année à Strasbourg, un congrès axé sur le volontariat européen en matière de sécurité civile. « Car développer un secourisme à l’échelle de l’Europe passe par un langage commun», conclut Jean-Michel Barthel.



le 09/08/2011 à 05:00 par G.D-A.
http://www.lalsace.fr
2011/09/07 14:49 - BB - Version imprimable 

 Presse : Lingueo.fr, des cours de langue des signes en ligne
 Lingueo.fr, des cours de langue des signes en ligne


Le 7 juillet, une loi sur le dépistage de la surdité à la naissance a été adoptée en France et a remis sous les feux de l'actualité le problème de l'accès à l'apprentissage de la langue des signes (LSF). Car aujourd'hui, il n'existe de cours de LSF que dans les grandes villes. Pour pallier à ce problème, Lingueo.fr propose désormais des cours en ligne, en visioconférence, avec des professeurs sourds et entendants.

"Lingueo aide au rapprochement et à la compréhension des entendants et des sourds" explique Arnaud Portanelli co-fondateur de Lingueo. "Grâce à l’Internet et la visioconférence, nous offrons véritablement une solution à un problème jusqu’alors irrésolu".

Plusieurs formules sont disponibles : un forfait Initiation/Remise à niveau de 20 cours à 290 euros, un forfait d'un an "A votre rythme" de 50 cours à 649 euros et un forfait "Intensif" d'un an de 100 cours à 1200 euros.

lundi 8 août 2011
http://www.infodsi.com
2011/08/11 15:26 - BB - Version imprimable 

 Presse : Renc'arts à Saint-Sébastien mardi - Pornichet
 Renc'arts à Saint-Sébastien mardi - Pornichet

Les Renc'arts d'août démarrent dans le quartier de Saint-Sébastien, avec 5 spectacles de rue : théâtre, cirque et contes.

Coup d'envoi à 21 h 11 avec Les Moldaves qui font leur cirque à la villa Gaelic. Ils sont forts, impressionnants, rouges, insensibles à la douleur, parfumés à la vodka... Du haut niveau d'acrobaties, jonglages et équilibre !

21 h 15, sur le parking Jacques-Prévert, trois contes revisités avec humour et décalage. Signes du temps, trois représentations de 20 minutes interprétées par Levent Beskardès, poète et comédien sourd et Estelle Aubriot, comédienne entendante signante. Le spectacle est totalement bilingue en langue des signes français.

Pour se rafraîchir les idées, à 21 h 40, La tête dans le bocal, s'intercalera avec Signes du temps, pour deux fois 30 minutes d'expériences réalisées par deux professeurs de science : La tête dans l'eau (le test du Créaquarium) précédera La tête à l'air (une ventilation de cerveau).

Pendant ce temps-là, Claudette Fuzeau, agricultrice authentique, découvre son pouvoir de magnétiser la mogette (haricot blanc de Vendée) et invite le public pour La croisade du Bonheur, cette nouvelle médecine hilarante à l'école Sainte-Germaine, à 21 h 30.

Quand, sur le parking de l'église, sept petits vieux racontent leur XX e siècle à partir de vieux frigos et congélateurs, Mémoires de chambres froides : Les vieux frigos, à 22 h 10.

lundi 01 août 2011
http://www.ouest-france.fr/
2011/08/11 15:18 - BB - Version imprimable 

 Presse : Le documentaire de la réalisatrice sarthoise Céline Thiou sur France 3 Cultures
 Le Mans
Le documentaire de la réalisatrice sarthoise Céline Thiou sur France 3
Cultures

Signer la vie, le documentaire réalisé par la Mancelle Céline Thiou, sera diffusé sur France 3, le 22 août, vers minuit. Ce documentaire brosse le portrait d’Elisabeth, interprète en français et langue des signes française. Il la suit dans son travail auprès des personnes qu’elle aide au quotidien lors de rendez-vous chez le médecin, entretien d’embauche, visite de musée, mariage, préparation à l’accouchement…

dimanche 31 juillet 2011
http://www.ouest-france.fr
2011/08/11 15:12 - BB - Version imprimable 

 Presse : Des signes pour échanger
 Lestelle-Bétharram
Des signes pour échanger

Cette année encore, l'atelier Langue des signes française, connu également sous le sigle LSF, a connu un grand succès auprès des nombreux inscrits. Quelques élèves passionnés en sont déjà à leur troisième année de pratique et sont bien décidés à ne pas s'arrêter en si bon chemin.

Grâce aux connaissances acquises au cours de cet atelier, ils ont pu mettre en pratique et ainsi échanger avec Isabelle Pouey Leroux. Cette jeune femme malentendante élève ses 3 enfants avec son mari dans leur maison située à Adé, dans les Hautes-Pyrénées.

Témoignage

Cette rencontre de fin d'année fut riche et le petit groupe inscrit en langue des signes française a passé un moment qui restera dans sa mémoire. Le témoignage d'Isabelle a beaucoup marqué les jeunes esprits et c'est avec grand plaisir qu'ils ont communiqué avec elle. La visite à la Maison des Sourds et l'accueil chaleureux des membres du bureau ont tout de suite donné le ton de cette journée. Les élèves ont visité les locaux en travaux car la Maison voulait faire peau neuve pour fêter dignement ses trente années d'existence. C'est avec beaucoup d'intérêt que les jeunes ont suivi un cours sur la Surdité avant de partager un repas convivial ponctué de fous rires et d'échanges.

Ils se reverront très vite, c'est sûr en attendant l'été a sonné la fin des cours. Ils reprendront en septembre.

Mireille Caillé
http://www.sudouest.fr/
2011/08/11 15:06 - BB - Version imprimable 

 Presse : Et le Web islandais inventa la Constitution participative...
 Et le Web islandais inventa la Constitution participative...


Après trois mois et demi de travail, un comité de 25 citoyens islandais a transmis un projet de Constitution participative à leur Parlement. Rédigé en partie via les médias sociaux, le texte doit être examiné par les députés le 1er octobre.
 

Un comité de citoyens islandais a remis ce vendredi à la présidente du Parlement un projet de Constitution qui vise à remplacer l'actuelle. Une première dans un pays où les querelles politiques ont toujours empêché un réexamen général de la Loi fondamentale largement inspirée de celle du Danemark, l'ancien pays de tutelle. Depuis l’indépendance de l'île, en 1944, seuls quelques ajustements ont été apportés au texte.

Composé de 25 Islandais élus, parmi lesquels des paysans, des professeurs, des étudiants, des membres du clergé, des avocats, etc., le comité a supervisé pendant trois mois et demi l’écriture de la nouvelle Constitution à laquelle ont contribué les citoyens via les médias sociaux.

Tout est parti de l’indignation des Islandais

C'est après la désastreuse crise financière de 2008 que l'Islande se lance dans cet ambitieux et innovant processus de révision constitutionnelle. L'effondrement du système bancaire et son impact sur de nombreux secteurs économiques conduisent le pays à remettre en cause les fondements même de son fonctionnement. Indignée, la population réclame une meilleure séparation des pouvoirs exécutif et législatif, davantage de démocratie participative, des garanties pour mieux contrôler les responsables du pouvoir...

Le 6 novembre 2009, un millier de personnes participent à un "forum national" durant lequel ils expriment leurs opinions sur les valeurs centrales que doit refléter cette nouvelle Constitution. Le 6 avril 2011, un Conseil constitutionnel, créé quelques mois plus tôt, entame ses travaux de révision, à partir des résultats du forum. Des travaux auxquels les quelque 320 000 citoyens islandais sont invités à participer par le biais d'Internet.

Chaque jour, le Conseil publie sur son site les comptes-rendus de ses discussions. Chacun est invité à commenter ces propositions, à poser des questions, faire des propositions... Même chose sur la page Facebook et le compte Twitter des Sages. Chaque jeudi, les réunions de travail sont ouvertes au public et diffusées en direct sur la chaîne YouTube du comité. "Je crois que c'est la première fois qu'une Constitution est pratiquement écrite sur Internet, a commenté Thorvaldur Gylfason, l'un des membres du Conseil cité par le journal britannique The Guardian. Le public voit la Constitution prendre forme sous ses yeux."

Bière gratuite ou enseignement obligatoire du langage des signes ?

Alors que certains plaisantins proposent d'instaurer la gratuité des glaces ou de la bière, d'autres, plus sérieux, s'inquiètent de la durée des mandats électifs ou proposent de faire de la langue des signes un enseignement obligatoire à l'école. Si toutes les remarques n'ont bien sûr pas été retenues, et si des experts juridiques ont encadré les travaux, les membres du conseil assurent que ces contributions ont eu un impact très positif sur le projet.

Fruit de cette collaboration, un projet de Constitution de 114 articles, bien sûr disponible sur Internet, qui ouvre la voie à des changements considérables comme le rôle du président de la République, l'équilibre des pouvoirs, la révision du système électoral ou encore la façon dont les ressources naturelles sont utilisées.

L'avocat Gísli Tryggvason est l’un des 25 membres du comité. Interrogé par France24.com, il se félicite du travail accompli durant ces trois mois et demi : "Je suis très fier car certains pensaient que l’on n’y arriverait pas. Des milliers de personnes ont participé à la rédaction du texte, ce n’était pas évident à compiler. Et même si, au final, seuls 1 à 2 % du corps électoral ont contribué au projet, j’estime que c’est une réussite." Bien qu'il ne soit pas "le mieux placé pour répondre", Gísli Tryggvason estime que l'adoption de cette Constitution participative serait "bon" pour son pays.

Reste que le texte doit être examiné par une commission de députés. Début des travaux : le 1er octobre. Une perspective qui est loin d'enchanter l'avocat. "Pendant 30 ans, les parlementaires n’ont pas été capables d'amorcer un quelconque processus. Ma grande peur est que ce projet ne soit jeté aux oubliettes", estime Gísli Tryggvason, bien décidé à "maintenir la pression" pour que le projet soit accepté. Et d'ajouter, plus radical : "Nous devrions soumettre le texte aux Islandais par référendum avant même que le Parlement ne s’en saisisse."

Par Perrine MOUTERDE / Steven JAMBOT (texte)
http://www.france24.com/
2011/08/11 15:05 - BB - Version imprimable 

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