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 Presse : Les écoliers initiés au langage des signes
 Les écoliers initiés au langage des signes - Machecoul

Des classes des écoles Jacques-Yves-Cousteau et Saint-Honoré sont venues à la bibliothèque, jeudi, pour découvrir le langage des signes et au mime. Pascale Gouy et Jessica Giraud interprétaient un sketch muet et les écoliers exprimaient ce qu'ils ont compris. En plus de l'alphabet des signes, elles ont montré comment on peut exprimer des sentiments avec son corps : la joie, la tristesse, la colère.

Quel comportement avoir face à des personnes déficientes auditives ? Jessica Giraud, sourde, explique : « Ne criez pas, ça ne sert à rien ! Parlez en articulant bien en face avec des mots simples, répétez sans vous énerver, faites des gestes. » Jessica Giraud est entrée dans l'association Sourds et entendants amitié pour sortir de son isolement : « Lorsque j'étais écolière, le langage des signes n'était plus enseigné. Je ne l'ai appris qu'à 16 ans. J'étais isolée, entre les sourds qui communiquaient avec des signes et les entendants que je ne comprenais pas bien. Maintenant, je fais de la sensibilisation au langage de signes dans les écoles et les entreprises. »

Pascale Gouy, elle, est l'interface de communication pour l'association Urapeda dont le but est de faciliter l'intégration socioprofessionnelle des déficients auditifs.

Pour Bernadette Gouy, présidente de la bibliothèque, « le but de cette animation est de faire connaître le langage de signes et d'inviter à la tolérance face au handicap ».

samedi 11 décembre 2010
http://www.ouest-france.fr
2010/12/13 12:15 - BB - Version imprimable 

 Presse : Rencontre sur le monde du Net
 PRADES Rencontre sur le monde du Net

Serge Tisseron a su captiver avant de dédicacer ses livres devant un public des plus nombreux, dont un groupe d'auditeurs déficients auditifs pour lequel Cathy Steib , de l'association perpignanaise « APIDA66 », a traduit simultanément les propos.
C.Le cinéma le Lido a accueilli le psychiatre psychologue Serge Tisseron, « une pointure » dans le domaine du Net pour une conférence-débat fort attendue.

Près de cent cinquante personnes sont venues l'écouter parler des ados et des nouvelles technologies et surtout quelles conduites doivent tenir les parents.

Les associations de Maux en mots et Chemin faisant organisatrices de la rencontre étaient représentées par Christine Batardière et Véronique Couvrat du Point accueil écoute jeunes en Conflent.

On remarquait aussi dans le public Cathy Steib, interprète en langue des signes, qui retraça pour les déficients auditifs la conférence-débat.

Serge Tisseron, directeur de recherches à l'université Paris X Nanterre, expliqua dans un langage clair et précis la grande révolution d'internet où se sont engouffrés les adolescents d'aujourd'hui, face à des parents souvent dépassés. Quatre thèmes ont été abordés pour ces nouvelles technologies à la portée des ados : la construction d'identité ; la relation aux autres ; le rapport aux images ; le rôle des jeux vidéos.

Le débat


Enseignants et parents ont posé de nombreuses questions sur le monde Avatar, le temps de la réflexion pour les ados en cours, la violence dans les jeux vidéos et leur pression idéologique, les accrocs du Net, le rôle des adultes...

Les réponses apportées ont été écoutées portant sur « la fracture sociale entre le monde ancien et celui du Net, le monde a changé, cela va continuer, mais les parents et les enseignants ne sont pas formés pour ces nouveaux ados, il faut créer des débats dans le monde éducatif et le système de notation est dévalorisant, les ados doivent créer des jeux vidéos qui sont comme une fête foraine et c'est aux parents qu'il incombe d'être vigilants, tout en s'intéressant à cette animation, il faut créer des festivals d'images ».

  Alors rien n'est perdu pour les adultes qui doivent s'acheminer rapidement vers le monde du Net afin de comprendre et de vivre avec les ados.

 
J. C.
http://www.lindependant.com
2010/12/10 11:38 - BB - Version imprimable 

 Presse : Reims : des oeuvres d'art en langue des signes
 Reims : des oeuvres d'art en langue des signes

Le visioguide remplace le guide du musée qui n'était présent qu'une fois par mois

Le musée des Beaux-Arts de Reims est l'un des premiers à proposer des visioguides pour les personnes sourdes.

A partir d'aujourd'hui, 5 visioguides sont gratuitement mis à la disposition des personnes sourdes et malentendantes. S’exprimant en langue des signes, ces boitiers décodent 17 oeuvres du musée des Beaux-Arts de Reims.

Jusqu'ici, pour qu'une personne sourde ou malentendante puisse profiter pleinement du musée des Beaux-Arts de Reims et de l'explication de ses oeuvres par un guide, il fallait prendre son mal en patience, ces visites particulières n'étant organisées qu'une fois par mois.
Désormais, plus besoin d'attendre. Vous pouvez disposer gratuitement d'un visioguide en langue des signes qui vous permettra d'accéder à l'explication de 17 oeuvres de la collection. Le musée espère d'ailleurs rapidement pouvoir élargir cette offre à toutes les oeuvres qu'il expose.

Avec ce système, le musée rémois se retrouve précurseur, et pourtant, d'ici 2015, tous les lieux accueillant du public - qu'il s'agisse de musées, d'office du tourisme, de guichets de mairie - devront être accessibles aux personnes souffrant notamment de surdité.

Bientôt un guide pour les personnes aveugles
Fort de cette expérience, le musée des Beaux-Arts réflechit maintenant à un audioguide qui permettrait aux personnes malvoyantes de découvrir les oeuvres du musée. Il a par ailleurs été contacté par de nombreux musées de France qui souhaitent également proposer ce service à leurs visiteurs.
Visioguide : mode d'emploi

Le visiteur sourd ou malentendant se voit remettre un lecteur vidéo portable avec lequel il pourra visionner une visite traduite et commentée en langue des signes (LSF) expliquant 17 chefs-d’oeuvre du musée. Pour que cette visite soit accessible à tous, les sourds signant (s’exprimant en LSF), les malentendants non signant, les étudiants et les parents

entendant accompagnant leurs enfants sourds, l'appareil est équipé d'une voix OFF et d’un sous-titrage.

 


Contacts

Pour en savoir plus sur ces visioguides,
vous pouvez contacter le musée des Beaux-Arts :
8, rue Chanzy
Standard : 03.26.35.36.00
Service des Publics : 03.26.35.36.10

Par CM
http://lorraine-champagne-ardenne.france3.fr
2010/12/10 11:26 - BB - Version imprimable 

 Presse : Témoignage d'une maman d'enfant Sourd
 Sandy Catteau

Témoignage d'une maman d'enfant Sourd « MON FILS A LE DROIT D'ETRE SOURD!!!
»

Bonjour à tous, Je souhaite aujourd'hui apporter mon témoignage afin de faire
prendre conscience à tous et à toutes, parents et proches d'enfants Sourds, mais
aussi professionnels de l'éducation, du monde médical et social, que certaines
choses dans les pratiques et les mentalités concernant nos enfants Sourds doivent
changer d'urgence!
Je m'appelle Sandy Catteau, mon fils Maxence a 6 ans, et il a une surdité d'origine
génétique qui est évolutive. Moi, je suis entendante, et jamais dans ma vie je n'avais
été mise en contact avec des personnes Sourdes jusqu'à ce que mon fils soit
concerné directement par ce soit-disant handicap (que je préfère nommer «
différence »)...
C'est donc avec une méconnaissance totale de la surdité et de ce qu'elle engendre
que j'ai mis un premier pied dans le « monde des Sourds ». Détecté tardivement car
les médecins, malgré mes doutes, étaient persuadés que Maxence n'était pas Sourd,
nous avons finalement appris la nouvelle en 2007, Maxence avait alors 3 ans et avait
une « surdité moyenne ». Il a très vite été appareillé, et s'est mis à parler, ce qui fut
un grand soulagement pour moi. A ce moment là, un peu perdue, je « buvais » les
paroles des divers professionnels que j'ai pu rencontrer, je leur faisais entièrement
confiance, en fait, je comptais sur eux. Je considérais alors que mon enfant avait
une « surdité moyenne », qu'il était « juste » malentendant... En quelque sorte, je me
disais « Ouf! Maxence n'est pas sourd, il a juste une petite déficience auditive »... Je
pensais qu'avec un bon appareillage et une bonne rééducation phonatoire, comme
on me l'avait expliqué, Maxence serait un enfant « comme les autres »...
Illusion de maman entendante qui a peur de ne pas savoir éduquer correctement un
enfant qui serait « différent »...Volonté, inconsciente, de lui transmettre la seule
langue que je maîtrise, ma langue première et naturelle, le français...Inquiétude
aussi, pour son avenir, pour son bien-être...Fragilité, enfin, d'une mère ignorante
qui écoute attentivement ceux qui « savent », sans mettre en doute leurs propos... Je
me souviens bien de ces sensations au départ, je refusais en quelque sorte sa
surdité... Ou plutôt je la minimisais en croyant dur comme fer que tout allait «
rentrer dans l'ordre » grâce à l'orthophonie et aux appareils...J'avais
peur. Parallèlement à cela, je me suis quand même mise à effectuer des recherches,
par curiosité, et pour mieux comprendre ce qu'est une « déficience auditive »...
C'est alors que j'ai pris rapidement conscience qu'il existait une communauté et une
culture Sourde... Au début, cela me semblait un peu bizarre, mais j'ai voulu en
savoir plus... Alors je suis entrée en contact avec un maximum de personnes: des
parents d'enfants Sourds, des adultes Sourds, des professionnels, et mon regard a
complètement changé... C'était même très déstabilisant au début car je me suis
retrouvée face à des histoires et des arguments parfois en totale contradiction. Il
m'a fallu beaucoup de temps et de réflexion pour enfin me situer, et discerner les
idées reçues des véritables arguments qui pourraient m'aider, enfin, à faire ce qui
est le mieux pour mon enfant.
En parallèle, Maxence a eu brutalement deux pertes auditives à la suite, il m'est
alors devenu impossible de minimiser sa surdité, qui désormais, est profonde. On
m'a tout de suite proposé une « solution »: l'implant cochléaire... Je n'y étais pas
favorable du tout. J'avais entamé pas mal de lectures à ce sujet, et bien que j'avais
vu des reportages où l'implant semblait être une « réussite », j'avais aussi noté qu'il
existait des échecs. J'étais méfiante, sans vraiment être décidée... Je me posais mille
questions. C'était l'angoisse totale. Je n'avais pas du tout envie de prendre de
décision hâtive et je me suis laissé du temps pour en savoir plus, avant de me
positionner « pour » ou « contre » l'implant, malgré l'insistance des uns et des
autres pour me pousser à opter pour cette solution « miracle ». J'ai résisté, en
ressentant un réel manque de liberté dans mes choix, j'ai souffert de ce regard
suspicieux qui faisait de moi une « maman qui refuse que son enfant entende »,
alors que non seulement Maxence a un bon gain grâce à ses appareils, mais il fait
aussi des progrès énormes du côté de la langue française...
Je ne comprends donc toujours pas, aujourd'hui encore, on me « bassine » avec cet
implant alors qu'il n'y a manifestement aucune urgence de ce côté là.
Actuellement, je ne peux pas dire que je sois contre l'implant, je respecte les
décisions des uns et des autres, étant consciente que tout le monde essaye de faire
ce qui lui semble le mieux pour aider son enfant Sourd. Ceci dit, j'ai pris la décision
de ne pas faire implanter Maxence, pour différentes raisons: L'opération comporte
des risques, et doit être renouvelée à peu près tous les dix ans, ce qui est lourd et
très angoissant. De même rien ne garantit qu'une fois implanté, l'enfant « entend »
de nouveau, je sais que Maxence restera Sourd toute sa vie, avec ou sans implant.
La rééducation que demande l'implant est vraiment lourde, cela demande un
investissement énorme pour l'enfant comme pour ses parents. Rien ne garantit non
plus que grâce à l'implant Maxence réussira mieux sa scolarité, sera mieux intégré à
l'école et plus tard, dans sa vie sociale et professionnelle... Je vous passe les détails
comme l'impossibilité deb pratiquer certains sports, les pannes qui peuvent survenir
à tout moment et qui plongent l'enfant dans une surdité totale sans qu'il puisse «
entendre » et donc communiquer...Le côté intrusif aussi (c'est quand même un objet
étranger dans le corps), le côté « dépendance » des usines et des centres
d'implantation, le côté financier...Et puis même, tout simplement, c'est moche!!! Je
n'ai pas envie que mon fils ressemble à un robot, car c'est à cela que me font penser
les enfants implantés.
Ce critère esthétique peut sembler léger, voire ridicule, mais je suis convaincue que
c'est important, surtout à l'adolescence lorsqu'on entre dans une période où l'on
cherche, naturellement, à séduire... Et de plus, qui suis-je, pour me permettre de
prendre une telle décision concernant mon enfant???
C'est toute sa vie qui en dépend... « Votre fils vous en voudra peut-être de ne pas
l'avoir fait implanter vous savez, il a envie d'entendre!!! »...Ben oui, forcément,
puisque depuis le début on le pousse à entendre et à parler...Mais qui me dit que si
je le faisais implanter il ne me le reprocherait pas toute sa vie??? S'il veut un implant,
il prendra sa décision lui-même, plus tard, et en toute connaissance de cause.
Mon rôle à moi, c'est de lui apporter de quoi s'épanouir en tant que Sourd, et
j'estime que cela ne passe absolument pas par la pose d'un implant, mais par un
réel accompagnement, attentif, réfléchi et bienveillant, concernant son éducation. Je
l'aime comme il est, Sourd, et je le respecte. C'est mon enfant, et je ne veux que son
bonheur. Sur mon chemin, j'ai rencontré une dizaine de personnes, adultes et
enfants, implantées. Sans lecture labiale ils ne pouvaient pas comprendre ce que je
leur disais, et ils « oralisaient » très mal (tant sur le plan de la prononciation que de
la qualité de leurs propos). Rien ne m'a donné l'impression qu'ils étaient mieux lotis
que les « non-implantés », bien au contraire...
Bref, j'ai pris la décision de me tourner vers une autre solution, même si les
différents professionnels de mon entourage me l'ont fortement déconseillé: il s'agit
d'opter pour le bilinguisme en français et en langue des signes. Oui, la langue des
Signes, cette langue qui, m'a-t-on expliqué, devrait disparaître d'ici 20 ans
maximum. Cette langue qui, m'a-t-on dit, enfermerait les enfants dans une
communauté limite sectaire, souvent violente, extrémiste et agressive envers les
entendants, de qui ils seraient coupés à cause de cette langue, et qui ne leur
permettrait pas de s'intégrer...
Cette langue gestuelle qui, raconte-t-on, empêche d'accéder à la langue française,
et n'est réservée qu'aux enfants muets pour qui la rééducation orale est un
échec... J'en ai entendu et lu des hérésies de ce type, et je sais que ces idées reçues,
loin d'être scientifiques ou prouvées, rassurent et plaisent à de nombreuses
personnes.
On ne jure que par la réparation des oreilles de nos enfants Sourds, par la
rééducation par le son, par l'implant et par l'intégration scolaire en milieu
ordinaire... Dans notre société, être Sourd est anormal, c'est une maladie dont il faut
guérir au plus vite. Un enfant différent, c'est « mal ». La langue des signes, c'est
inutile, c'est dépassé, c'est « mal »...
J'ai très vite été confrontée à de lourdes difficultés: bien que les textes de lois ainsi
que certaines recommandations médicales et éthiques préconisent l'apprentissage
précoce de la LSF pour les enfants Sourds, et laissent le choix du mode de
communication aux parents, rien sur le terrain ne rend possible ce choix. A la MDPH
il y a un mois, on m'a expliqué en commission que la langue des signes n'était pas
nécessaire pour Maxence. Selon eux, il n'est pas « assez sourd », et de plus il oralise,
il est à plein temps dans une école ordinaire, donc il n'a pas besoin de cet
apprentissage. Mon choix de mode de communication n'est de ce fait, pas du tout
respecté, et nous n'avons obtenu aucune aide en vue d'apprendre la LSF... Ce sont
eux qui décident pour nous, alors même qu'ils n'y connaissent visiblement rien à la
surdité... Le SSEFIS qui suit aussi Maxence, a la même vision...
On rééduque oralement l'enfant et on vise son intégration en milieu ordinaire. On
me dit que je n'ai pas de « projet bilingue » puisque rien n'est mis en place! On me
demande de bien vouloir réfléchir encore à l'implant...
L'ORL, vu la réussite de Maxence au niveau de la discrimination des phonèmes en
français et du gain prothétique, estime que son « intégration en milieu ordinaire est
évidente ». A l'école, rien n'est évidemment mis en place de ce côté là non plus.
Maxence passe donc son temps à tenter de lire sur les lèvres, puisque dans le bruit
il n' « entend » pas...Il est fatigué, il n'aime pas l'école, trouve que c'est trop difficile
et que le maître parle trop vite. Il se sent déjà en échec, alors qu'il a d'énormes
capacités intellectuelles (ceci m'a été confirmé par la psychologue du SSEFIS qui l'a «
testé »). A l'école, Maxence est « LE » seul Sourd, celui qui décroche, celui qui ne
comprend rien...Comment peut-il construire une image positive de lui-même si
chaque jour il se retrouve dans la peau de celui qui échoue???
Je suis, pour toutes ces raisons, une maman en colère! Nous apprenons quandmême
la LSF... Oui, la langue des signes, celle qui nous est aujourd'hui transmise
grâce à nos amis Sourds. La langue des signes, qui permet à Maxence de
communiquer avec moi sans ses appareils. La langue des signes qui le repose, qui le
dispense de fixer attentivement mes lèvres. La langue des signes qui lui permettra, à
terme, d'exprimer toutes ses pensées, mêmes les plus complexes. La langue des
signes qui lui permet d'échanger avec ses pairs Sourds, d'être Sourd...
La langue des signes qui est sa langue naturelle, celle qu'il aime et qui fait de lui «
Maxence, l'enfant qui comprend bien, qui s'exprime bien »... La langue des signes,
qui stimule les aires auditives et développe à la fois ses facultés de compréhension,
ses capacités cognitives, et lui permet de mieux accéder à la langue française grâce
à des compétences méta-linguitiques acquises (et ça, c'est prouvé!!!).
La langue des signes, qui ne disparaîtra pas, même si certains le souhaitent, car
nous allons la défendre de toutes nos forces. Il est scandaleux que mon fils (tout
comme la plupart de ses pairs) soit obligé de suivre sa scolarité en milieu ordinaire,
sans que rien d'adapté ne soit mis en place pour lui.
Il est choquant de constater le non-respect des lois, et alarmant de voir combien les
parents sont manipulés et orientés vers une filière de soin unique qui ne jure que
par le « tout-oral ». Il est scandaleux de dépenser des millions pour un dépistage
bien trop précoce, pour des implants que l'on pose désormais de manière massive
et précoce, tout en prétendant qu'on manque de moyens pour mettre en place des
classes bilingues dans toutes les grandes villes de France. L'incompétence et la
mauvaise foi règnent trop souvent dans les sphères dites « professionnelles »…
Cela est dû je crois à la fois à un manque de savoirs au niveau de ce qu'est vraiment
une langue, de ce qu'est vraiment un Sourd, mais aussi à la volonté de faire des «
Sourds » des gens qui « entendent » et qui « parlent » comme les autres, comme
ceux qui correspondent à la « norme ». Cela revient à se concentrer uniquement sur
leurs oreilles dites « malades », « déficientes », en oubliant tout le côté humain. Cela
revient aussi à nier le fait que le Sourd entend avec ses yeux et parle avec ses
mains... Le Sourd est encore un inconnu pour de nombreuses personnes, persuadées
cependant de maîtriser le sujet sur le bout des doigts...
Même implanté, un enfant a besoin de la langue des signes. Rendre l'apprentissage
de la langue des signes impossible aux enfants Sourds est vraiment pervers. C'est
monstrueux, et nous en verrons malheureusement rapidement les résultats
catastrophiques. De nombreux professionnels le disent, l'ont écrit, et tentent de tirer
la sonnette d'alarme. Mais face au lobbying qui pèse lourd dans le suivi offert par la
société à nos enfants Sourds, face aux préjugés des uns et des autres, tous les
arguments en faveur de la langue des signe, aussi solides et scientifiques soient-ils,
semblent être ignorés et écartés même, de toute discussion, de toute les décisions
prises au sujet de l'éducation et du suivi des enfants Sourds. J'espère que ce
témoignage pourra faire réfléchir certaines personnes...et surtout que la langue des
signes sera rapidement apprise par tous les enfants Sourds ainsi que leurs proches,
qu'elle sera enfin mise en place dans les écoles, car c'est leur langue, nous n'avons
pas le droit de la leur interdire. Respectons les lois, respectons les enfants Sourds, et
si ce n'est pas le cas, luttons jusqu'à ce que nous soyons enfin entendus!
Cordialement, Sandy Catteau
le 14 novembre 2010
2010/12/08 12:17 - BB - Version imprimable 

 Presse : Intervention de M. Renucci sur la proposition de loi de dépistage précoce des troubles de l’audition
 Intervention de M. Renucci sur la proposition de loi de dépistage précoce des troubles de l’audition



Simon Renucci (Source photo Fr3 Corse vidcap)

Le regard de la société sur la surdité a évolué laborieusement mais favorablement au cours des dernières décennies avec une forte implication des familles et des associations.

Tandis que les innovations scientifiques et technologiques sont généralement saluées comme des progrès par l’opinion, une partie de la population sourde s’inquiète d‘une éventuelle remise en cause du choix des parents en cas d’application trop directive du dépistage précoce des déficits auditifs et du mode de traitement préconisé. La différence des situations dans lesquelles se trouve l’enfant sourd, selon que ses parents seront eux-mêmes sourds ou entendants, est considérable.
Au cours des nombreuses auditions menées ces dernières semaines, nous avons été alerté par les inquiétudes des familles.

La Fédération Nationale des Sourds et l’ANPEDA, ont souligné la crainte d’une trop grande médicalisation et d’une filiérisation de la surdité.

A toute ces familles, je veux dire qu’il ne s’agit pas ici de forcer la main à la solution thérapeutique.

Le point qui nous rapproche tous est le souci commun de promouvoir un repérage précoce pour un meilleur suivi et une plus grande égalité d’accès aux soins.

Il existe une ambiguïté majeure autour du concept de dépistage précoce dans le domaine de la surdité, souhaité par les uns mais vécu par les autres comme une intrusion inacceptable.
Je tiens à rappeler ici qu’il est question dans le texte d’un repérage en premier lieu.

Ce repérage précoce ne doit pas avoir pour seul objet de hâter l’implantation cochléaire. Il doit avoir pour but de réfléchir à une prise en charge personnalisée qui implique plusieurs possibilités.

C’est l’intérêt de l’enfant qui doit servir de fil conducteur.
La légitimité d’un programme de repérage précoce en France se justifie d’autant plus que l’âge moyen de diagnostic de surdité profonde demeure beaucoup trop tardif (16 mois) comparé aux autres pays européens.

C’est pourquoi cette proposition de loi vise un objectif louable :
- en insistant sur le temps gagné pour le développement futur de l’enfant
- sur la réduction des coûts d’une prise en charge tardive
- et enfin en essayant d’atteindre toutes les familles y compris celles les plus éloignées du système de soins

Par ailleurs, ce repérage recouvre une autre réalité qui est celle des surdités syndromiques et des surdités unilatérales. Nombre d’enfants sourds souffrent d’autres pathologies associées que le repérage permet de détecter. Ce repérage qui conduira à un diagnostic plus poussé doit être considéré comme un atout pour l’enfant.

Toutes les possibilités offertes se doivent être promus et portées à la connaissance des parents.
Mais nous devons encourager le bilinguisme, qui est un élément essentiel du développement cérébral précoce de l’enfant, et respecter la liberté de choix des parents tout en offrant des moyens d’informations sur tous les modes de communication possible.

Je me permets, ici, de citer un extrait de l’avis 103 remis par le Comité Consultatif National d’Ethique pour les Science de la Vie et de la Santé :

« La question éthique du dépistage néonatal de la surdité dépasse largement la seule dimension fonctionnelle et organique. L’humanité d’une personne s’accomplit dans une diversité d’interactions sociales et d’échanges avec ses semblables où la langue orale joue évidemment un rôle majeur. Mais il ne faut pas oublier qu’un enfant sourd appareillé n’est pas aussi bien entendant que les autres. La richesse de la langue des signes restera pour lui un élément essentiel de communication même après pose d’un implant. Implant et langue des signes non seulement ne sont pas contradictoires mais essentiels dans leur conjonction ».

Ce texte sera une première étape. Première étape fondatrice, qui ne saurait suffire. Rappelons que neuf mois après l’annonce du Plan gouvernemental Handicap auditif 2010-2012, seule une mesure a respecté le calendrier défini sur les 20 mesures à réaliser sur l’année 2010. Ce texte doit aussi servir de signal d’alarme afin de rappeler les engagements pris et qui se doivent d’être respectés.

M. Le Rapporteur, lui même en commission, à rappeler la nécessité du « renforcement des structures d’accueil ». Ce point me semble fondamental, les associations auditionnées ont toutes insisté sur la difficulté des parcours des familles. Notre rôle est répondre à leurs attentes, de s’assurer que cette proposition de repérage ne soit pas qu’une annonce, mais bien le début d’une vrai prise en charge au sein de structures suffisamment nombreuses et prêtes à aider les enfants et leur famille.

Les inquiétudes des familles sont fondées : La création de 480 nouvelles places dans les services d’accompagnement familial et d’Education précoce (SAFEP) et de trois nouveaux centres d’action médico-sociale précoce (CAMPS) ont été reportée. Par ailleurs, des classes d’intégration scolaire ont été supprimées et de nombreux auxiliaires de vie scolaire (AVS) n’ont pas eu leur contrat renouvelé.

Ces éléments n’instaurent pas un climat de confiance.

C’est pourquoi ce texte reste incomplet car la surdité ne doit pas être qu’une question de repérage mais une question de santé publique, de scolarisation, d’apprentissage et d’éducation. Mais je reste persuadé qu’il peut être une première étape importante pour une meilleure reconnaissance et une meilleure prise en charge.

Le choix des différents mode de communication et la décision d’appareiller ou non les enfants sourds est conditionné par le type de surdité mais doit en définitive, revenir aux parents Les parents et l’environnement familial de l’enfant déterminent le traitement qu’ils estiment le plus approprié au cas de leur enfant.

Notre devoir est d’encourager et de soutenir tous les modes de communications qui sont tous nécessaires et doivent être promus.

C’est pourquoi les familles ont avant tout besoin d’information, de personnels adaptés, d’accompagnement,de moyens et surtout d’un climat de confiance.
Nous devons renforcer notre compréhension du monde du handicap pour faire le parcours avec les familles et pour les familles.

Source :
http://blog.simon-renucci.org
PULITICA, Simon Renucci
2010/12/08 12:08 - BB - Version imprimable 

 Presse : Certains collectifs de sourds dénoncent une régression
 Certains collectifs de sourds dénoncent une régression

Le 30 novembre dernier, une proposition de loi a donc été déposée à l'Assemblée nationale par les députés Dupont, Chossy et Antier. Ce texte qui vise à généraliser le dépistage néonatal de la surdité a fait sortir de ses gonds plusieurs associations de sourds qui ont manifesté dans la foulée du dépôt de cette proposition législative.
Dans plusieurs villes de France, des collectifs de sourds se sont saisis de la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, « la participation et la citoyenneté des personnes handicapées qui stipule que les parents ont le libre choix entre la communication orale et la communication bilingue (à l'aide de la langue des signes française, LSF) ». Pour certains sourds donc, cette proposition de loi vise à les écarter, à les marginaliser de la société en niant leur langage.
Pour eux, cette proposition de loi « focalise sur la communication orale au détriment de la langue des signes d'où la journée organisée sur le thème ''Les sourds sont morts, vivent les sourds''». D'autres encore dénoncent carrément une régression. Les associations proposent donc d'attendre que les enfants aient 3 mois avant de leur rechercher une éventuelle surdité. Un délai qui leur semble plus raisonnable avec un nouveau test qui pourrait intervenir à l'âge de 6 mois pour infirmer ou non le premier diagnostic. Les associations de sourds dénoncent en revanche le fait qu'ils n'aient pas été consultés par les trois députés.

Publié le mardi 07 décembre 2010 à 10H42
http://www.lunion.presse.fr
2010/12/08 11:55 - BB - Version imprimable 

 Presse : Dépistage néonatal : « sourd ne veut pas dire malade ! »
 Dépistage néonatal : « sourd ne veut pas dire malade ! »

Mardi dernier, une loi visant à généraliser le dépistage néonatal de la surdité a été votée à l'Assemblée nationale. Un systématisme auquel s'opposent plusieurs associations. Giovanni Rito, responsable pédagogique au sein du CFLS (centre de formation à la langue des signes), nous explique pourquoi.

Pourquoi être opposé au dépistage néonatal des troubles de l'audition ?
>> Cette loi prévoit de faire ces dépistages trois jours après la naissance. Ça nous gêne vraiment. On ne pourra pas savoir si l'enfant est effectivement sourd ou pas. Surtout, au niveau de l'accompagnement, il ne sera question que de rencontrer médecins, psychologues, orthophonistes... Les parents ne seront pas dirigés vers des professionnels sourds, on ne va les orienter que vers le secteur médical. Les gens seront complètement écartés de la culture sourde.
Comment définissez-vous la « culture sourde » ?
>> C'est, par exemple, se réunir régulièrement dans la communauté.
On se rencontre, on échange, dans notre langue (la LSF : langue des signes française). Nous avons un patrimoine à partager. Avec la politique d'intégration, on se demande où sont les sourds. Ils ne peuvent plus se rencontrer...
L'intégration des enfants sourds et malentendants dans les écoles « classiques » n'est donc pas une bonne solution, selon vous ?
>> On parle d'intégration individuelle, cela signifie que l'enfant est tout seul, qu'il doit faire d'importants efforts. Cette politique d'intégration se répand parce que, souvent, les écoles spécialisées sont loin des familles. Les parents sont obligés de mettre leurs enfants dans des écoles classiques, et les enfants sourds sont séparés les uns des autres.
En quoi cela peut-il avoir un impact négatif sur l'enfant ?
>> S'il ne maîtrise pas la LSF, il aura des problèmes pour communiquer. Même sa pensée sera en retard. La LSF permet de penser, de se créer des images. Bien sûr, cela dépend de la manière dont les parents acceptent ou non la pratique de la LSF. Mais il est important qu'il pratique, pour pouvoir échanger avec les autres.
Vous êtes également opposé au recours aux implants. Pourquoi ?
>> Dans la communauté sourde, il y a peu de gens implantés. On en a un peu marre que tout soit centré sur l'oreille. On nous voit comme des oreilles, et ils veulent nous réparer. Mais non. Nous sommes des êtres vivants, nous n'avons pas besoin d'implants : nous avons la langue des signes. Les médecins, bien sûr, pensent à soigner. Pour eux, l'implant semble nécessaire. Mais sourd ne veut pas dire malade !w Cet entretien a été réalisé avec l'aide de Claire Jubault et Marina Daubie, étudiantes en LSF.

Publié le mardi 07 décembre 2010 à 06h00 - PROPOS RECUEILLIS PAR MATTHIEU MILLECAMPS > matthieu.millecamps@nordeclair.fr
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2010/12/07 11:12 - BB - Version imprimable 

 Presse : Sourd, il “répond” au téléphone
 Handicap. Il est le premier salarié sourd à être équipé d’un appareil de visiophonie.

Sourd, il “répond” au téléphone

Claude Kracher est le premier Côte-d’Orien à travailler avec Websourd, un appareil lui permettant de passer des coups de téléphone en visiophonie.

5 000 euros. C’est le coût de l’équipement qui permet au salarié malentendant d‘utiliser la visiophonie à son bureau. Huit. L’unité d’intervention Orange Alsace-Lorraine, en poste à Metz à, quant à elle, déjà équipée huit salariés.

Assis à son poste, dans les locaux d’Orange de l’Avenue de Stalingrad, Claude Kracher est en plein travail : ordinateur allumé, paperasse éparpillée sur le bureau et téléphone à portée de main… A première vue, rien ne le différencie d’un autre employé. Au seul détail près, que Claude est sourd et muet de naissance.

Salarié de l’entreprise de télécom depuis plus de 20 ans en tant que chargé des dossiers de dommages aux réseaux, l’homme est le premier Côte-d’Orien à être équipé du système Websourd, sorte de console téléphonique dotée d’un système de visiophonie.

Alors qu’il n’entend aucun son, ce dispositif lui permet de passer et recevoir des appels venus de ses collègues et de ses prestataires extérieurs.

« Websourd est comme un “téléphone visio”. Il est relié directement à une plateforme d’interprètes en LSF (langue des signes française) grâce à une webcam », entame Martine Anne, responsable du pôle qualité chez Orange.

Ainsi, quand Claude souhaite appeler quelqu’un, le système le connecte d’abord avec un interprète, qui va traduire ses gestes et effectuer la communication pour l’interlocuteur entendant. Inversement, lorsque la personne au bout du fil répond, l’interprète retranscrit avec ses mains et toujours via la webcam, les mots et les phrases pour Claude. Cette « hot-line » pour malentendant fonctionne également lorsque Claude reçoit un appel. « Une lumière bleue s’allume alors sur l’appareil visio, et quand Claude répond, l’interprète apparaît à l’écran et la conversation démarre », explique-t-on chez Orange.

« C’est très efficace et rapide, la traduction se fait en quelques secondes à peine », assure Martine Anne, avant de préciser « que l’interlocuteur est informé, au début de l’appel, qu’il est en relation avec une personne sourde ».

Pour Claude, qui teste ce dispositif depuis quinze jours, Websourd est une « petite révolution », qui lui permet de travailler plus rapidement sur certains dossiers. Lui qui communiquait essentiellement par mail et textos peut désormais régler des détails en quelques minutes, sur « un simple coup de fil ».

« Chez moi j’utilise beaucoup msn et la webcam, mais c’est pour discuter avec mes amis. Là c’est la première fois que j’utilise la visio sur mon lieu de travail. C’est vraiment pratique », confie Claude, qui apprivoise encore un peu son nouvel outil de travail.

Pour lui, et pour l’ensemble des salariés sourds et muets, Websourd représente une réelle solution de communication, à l’heure du tout téléphone. Plus de deux cents entreprises en France sont déjà équipées de ce système et une association dijonnaise travaillant avec des malentendants serait également intéressée par ce dispositif.
Marie Morlot m.morlot@lebienpublic.fr

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2010/12/06 12:25 - BB - Version imprimable 

 Presse : Loi sur le dépistage précoce de la surdité: l'idéal des députés
 Loi sur le dépistage précoce de la surdité: l'idéal des députés

L'Assemblée nationale a voté en faveur de la proposition de loi sur le repérage néonatal de la surdité. Les débats du 30 novembre posent d'autres questions.

Le 30 novembre, une proposition de loi sur le dépistage néonatal de la surdité a été votée par l’Assemblée nationale, malgré une absence de consensus sur le sujet. Au-delà du texte lui-même, les débats qu’il a suscités entre les députés peuvent interroger.
Un vote sur fond de manifestations

Au moment où se déroulaient les délibérations, un certain nombre de sourds manifestait son opposition à ce projet. Pour ceux qui revendiquent le droit à une surdité vécue dans la différence culturelle et linguistique, via la Langue des signes française (LSF), un dépistage très précoce ne pourrait conduire qu’à une orientation systématique vers des solutions exclusivement médicales, en particulier vers une implantation cochléaire "de masse".

La récupération auditive partielle pourrait alors annuler le besoin et l'usage de la LSF.

3 déc. 2010 Annie Boroy
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2010/12/06 11:47 - BB - Version imprimable 

 Presse : La communication pour les sourds-muets
 La communication pour les sourds-muets

L’unité d’intervention Orange Alsace-Lorraine teste un dispositif à Metz et à Strasbourg permettant aux sourds et muets de téléphoner.

Douze salariés en bénéficient au sein d'Orange et plus de plus de deux cents entreprises en France sont déjà équipées de ce système.

Le dispositif baptisé "Websourd" fonctionne comme un visiophone. L'appareil est relié directement à une plateforme d’interprètes en LSF (langue des signes française) grâce à une webcam. Lorsque la personne souhaite appeler quelqu’un, le système le connecte d’abord avec un interprète, qui va traduire ses gestes et effectuer la communication pour l’interlocuteur entendant. Inversement, lorsque la personne au bout du fil répond, l’interprète retranscrit avec ses mains et toujours via la webcam, les mots et les phrases.

Ce dispositif permet aux sourds et aux muets d'être plus efficace et de travailler dans des domaines qui leur étaient jusqu'à présent innaccessibles faute de moyen de communication adapté à leur handicap. Websourd représente ainsi une réelle solution de communication.

Mardi 7 décembre 2010 | 10h30
Source : Le bien public
2010/12/06 11:16 - BB - Version imprimable 

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