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 A l'étranger : Enfin des spectacles adaptés pour les sourds! - Canada
 Enfin des spectacles adaptés pour les sourds!


Joëlle Fortin et Martin Asselin ont fondé Spectacle Interface afin que les sourds profitent de tous les avantages qu’offrent un spectacle.

Joëlle Fortin et Martin Asselin ont fondé Spectacle Interface afin que les sourds profitent de tous les avantages qu’offrent un spectacle.

Afin de faire découvrir les pièces de théâtre populaires du Québec aux personnes sourdes, Joëlle Fortin et Martin Asselin ont fondé Spectacle Interface il y a deux ans.

Cette initiative permet aux sourds de regarder le même spectacle que tout le monde, et ce, avant qu’il ne soit plus d’actualité. Les comédiens et les interprètes peuvent interagir ensemble durant la pièce car ils sont l’un en arrière de l’autre, ce qui ajoute une touche amusante à la pièce.

Dès l’âge de cinq ans, Joëlle Fortin a eu son premier contact avec la surdité. Son voisin du même âge était sourd et c’est donc de cette manière qu’elle a appris ses premiers signes. «C’est une rencontre qui a changé ma perception de la vie. »

Pour sa part, Martin Asselin est fils de parents sourds, ce qui lui a permis d’être rapidement immergé dans la communauté sourde et de devenir interprète.

Avantages égaux

 La population sourde du Québec est de quelque 7000 personnes, dont 4000 sur l’Ile de Montréal.

Ce que ces spécialistes de la langue des signes déplorent le plus de leur réalité, c’est qu’ils n’aient pas un accès direct au monde culturel.

Joëlle Fortin défend son point de vue : «Les films doublés en langue des signes sortent des mois après la sortie audio de l’original, donc un sourd peut difficilement avoir une conversation sur un événement d’actualité.»

«C’est la même chose lorsqu’il s’agit d’un spectacle. Les sourds ne bénéficient pas des mêmes avantages qu’une personne entendante, car ils doivent se concentrer sur l’interprète qui se place sur les côtés de la scène, et donc ils ne peuvent capter toute l’action qui se passe sur scène», explique-t-elle.

Spectacle Interface a donc été créé dans cette optique : rendre accessibles par l’interprétation et l’adaptation en langue des signes québécoises (LSQ) divers événements culturels, afin de faire vivre aux personnes sourdes des expériences qu’ils n’ont jamais vécues auparavant.

Du travail qui en vaut la peine

Un spectacle en langue des signes ne se produit pas en claquant des doigts. Martin Asselin explique le long processus : «On va voir un spectacle qui nous attire et si le spectacle est adaptable, on doit contacter les producteurs pour savoir si ça les intéresse de refaire le spectacle avec des interprètes à leurs côtés. S’ils acceptent, on achète le spectacle et on enclenche des préparatifs de plus de six mois».

Dans une représentation à caractère humoristique par exemple, certains jeux de mots doivent être adaptés à la langue des signes. Les blagues peuvent s’avérer un peu différentes, mais le spectacle est doublé dans son intégralité.

Certes, les spectacles drôles attirent l’attention des sourds. Joëlle Fortin et Martin Asselin veulent toutefois essayer d’élargir ces horizons, en présentant d’autres formes de spectacles : «La communauté sourde a le droit d’avoir accès à la diversité culturelle de Montréal et c’est ce que Spectacle Interface voudrait leur offrir.»

Les représentants de Spectacle Interface ont de grands espoirs pour l’avenir. Une apparition à Juste pour rire, une reproduction d’un spectacle de la Saint-Jean sur grand écran, voilà des projets à lesquels rêvent Joëlle et Martin pour un futur rapproché.

Une cause qui gagne à être connue

Le samedi 16 avril était présenté le 100e spectacle de Ça se joue à deux, avec les acteurs connus Guylaine Tremblay et Denis Bouchard, doublé par Spectacle Interface. «La salle ayant une capacité de 400 personnes était pleine et on a dû refuser des gens», soutient Joëlle Fortin, une touche de fierté dans la voix.

 

Malgré le faible intérêt des personnes entendantes pour le théâtre adapté aux sourds, dans la communauté sourde, les spectacles actuels doublés en langue des signes sont de plus en plus populaires.

«Dès nos débuts, on accueillait une centaine de personnes pour chaque spectacle. Mais plus le concept se fait connaître, plus les sourds apprécient de venir regarder LE spectacle populaire à Montréal.»

Joëlle Fortin et Martin Asselin s’entendent d’ailleurs pour dire qu’on exerce le métier d’interprète par passion : «Les applaudissements et les salles combles, c’est ça notre paie. Quand on se fait dire par les comédiens qu’ils aiment travailler avec nous et par les spectateurs que la formule est gagnante, on se dit qu’on ne fait pas tous ses efforts pour rien.»

Catherine Cantin

    Publié le 29 Avril 201
http://www.nouvelleshochelagamaisonneuve.com
2011/05/05 15:04 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Ecole Sainte-Marie de Namur: dix ans de classes bilingues "sourds-entendants"
 Ecole Sainte-Marie de Namur: dix ans de classes bilingues "sourds-entendants"

La Communauté scolaire Sainte-Marie, à Namur, abrite désormais des classes bilingues "sourds-entendants" dans le cycle secondaire. Des classes similaires existent dans des classes de primaire et de maternelle depuis l'année 2000.

L'ASBL Ecole et Surdité a lancé en septembre 2000 un projet au sein de la Communauté scolaire Sainte-Marie de Namur. Celui-ci propose à des enfants sourds de s'intégrer, dans des classes ordinaires où les matières sont enseignées parallèlement en langue des signes et en français par deux enseignants travaillant en coordination.

Le projet a commencé en maternelle, puis s'est développé en primaire. Cette année, les premiers élèves ayant suivi cette filière se retrouvent en première secondaire. Le projet d'Ecole et Surdité a franchi avec eux les portes du cycle secondaire toujours au sein de l'école Sainte-Marie.

Pour l'année scolaire en cours, l'ASBL a fait appel à des interprètes "français - langue des signes", car elle ne put trouver de professeur signant compétent dans aucune des matières enseignées en première année du secondaire. En septembre 2011, le suivi du projet sera assuré, puisque les cours de français, de mathématiques et de sciences seront dispensés aux élèves sourds par des professeurs signants, les autres matières continuant à être traduites du français.

A ce jour, une trentaine d'enfants sourds ont bénéficié de l'approche défendue par Ecole et Surdité au sein de l'école Sainte-Marie Namur, seule école en Communauté française à développer ce type de projet.

Belga
http://www.rtbf.be/
2011/05/05 14:29 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Sainte-Marie de Namur: le langage des signes, une immersion linguistique inédite
 Sainte-Marie de Namur: le langage des signes, une immersion linguistique inédite

Direction l'institut Sainte-Marie de Namur est un lieu unique en communauté française. Elle offre un enseignement bilingue français/ langage des signes.

Démarrée en 2000, cette expérience unique en Communauté Française est un succès. L'école Sainte Marie à Namur est la seule à offrir un apprentissage bilingue français / langage des signes. Les classes accueillent des enfants sourds parmi des entendants. Tous suivent la même matière mais avec un duo de professeurs. L'idée est d'intégrer des enfants sourds dans des classes ordinaires où les matières sont enseignées parallèlement en langue des signes et en français par deux enseignants travaillant l'un à côté de l'autre.

 

Dès la maternelle

Le projet a commencé en maternelle il y a 11 ans, puis s'est développé en primaire. Cette année, les plus anciens achèvent leur première année d'humanité. Au total, l'école accueille une trentaine d'enfants sourds. Une expérience rendue possible grâce à la ténacité des parents et au soutien des enseignants qui se sont investi dans le projet, en apprenant par exemple le langage des signes pour pouvoir donner cours. Des sponsors ont également aidé cette école à financer l'engagement de professeurs supplémentaires.

Aujourd'hui; le succès se confirme: les enfants sourds s'intègrent parfaitement et apprennent beaucoup plus vite.

03 Mai 2011 08h35
http://www.rtl.be
2011/05/05 14:24 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Mostaganem : Un sourd muet fait une chute mortelle à Sayada
 Mostaganem : Un sourd muet fait une chute mortelle à Sayada

Âgé de 30 ans, ce père de famille a mis fin à ses jours en se jetant du haut d’un immeuble de 5 étages situés dans la petite bourgade de Sayada, à 4 km de Mostaganem.

L’incident qui a jeté l’émoi chez la population de la commune s’est déroulé ce lundi matin. Le corps de la victime a été transféré par la protection civile vers le service des urgences de Mostaganem.

Toutefois, selon des voisins ayant assisté à la chute de ce père de famille, ce dernier serait mort sur le coup. La police judiciaire du chef lieu de commune a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances ayant entraîné la mort qui s’apparente à un suicide.

 
Yacine Alim
http://www.elwatan.com
2011/05/05 14:21 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Le langage des signes a désormais son dictionnaire animé sur internet - Suisse
 Le langage des signes a désormais son dictionnaire animé sur internet

Surdité | La Fédération suisse des sourds met en ligne près de mille mots en vidéos, dans les trois langues nationales. Une première

«C’est une excellente nouvelle! Ce site internet nous permettra d’apprendre de nouveaux signes et d’être à jour dans une langue en constante évolution.» Pauline Padonou Loko est la mère de Léo, un enfant sourd de 9?ans. Pour elle, le lexique que lance la Fédération suisse des sourds (FSS) est une aubaine.

«Il existe bien des brochures romandes, mais elles sont illustrées avec des dessins, beaucoup moins simples à comprendre que des vidéos. Ce lexique permettra au frère et à la sœur de Léo un accès simplifié à la langue des signes.»

Le nouveau dictionnaire animé, présenté hier, est une avancée «historique» pour la FSS. «C’est la première fois qu’un tel lexique est réalisé en trois langues», assure Tiziana Rimoldi, membre de la direction de la FSS. Le site internet, gratuit, permet de rechercher puis de visualiser quelque mille mots dans les trois langues nationales suisses. Il sera actualisé le plus souvent possible.

L’objectif est que non seulement les sourds, mais aussi toutes les personnes intéressées à cette forme d’expression, viennent y picorer. «Nous avons l’espoir que ce dictionnaire devienne un jeu de famille», souffle Tiziana Rimoldi.

Plusieurs manières d’exprimer «tante»

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il n’existe pas qu’une seule langue des signes internationale. Elle diffère dans chaque pays. Rien qu’en Suisse romande, la manière de dire le mot «tante» varie suivant les cantons.

Le lexique online, qui sera officiellement mis en fonction le 30 avril, répertorie ces dialectes. «Cela facilitera la création d’une mémoire historique de la communauté des sourds de Suisse, se réjouit Tiziana Rimoldi. La langue des signes se perd facilement dans l’espace. Ce dictionnaire permettra de la fixer.»

Pour récolter de nouvelles expressions, des réunions de sourds sont régulièrement filmées. Le téléjournal est régulièrement décortiqué, explique Yen Gigandet, enseignante en langue des signes.

La FSS lance par ailleurs un appel pour un meilleur soutien à la langue des signes. «Cette cinquième langue nationale n’est pas reconnue dans la loi», regrette Roland Hermann, président. Le lexique pourrait aussi susciter des vocations. «Nous manquons d’interprètes, particulièrement en Suisse romande, rappelle Stéphane Faustinelli, membre de la direction de la FSS. Cela freine l’intégration des sourds dans la société.»

Le lexique a coûté environ un million de francs, sur trois ans. Il est financé par la FSS. Cet organisme est lui-même financé pour deux tiers par des fonds privés et pour un tiers par une subvention de l’Office fédéral des assurances sociales.

http://www.24heures.ch
2011/05/05 14:17 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Un dico online trilingue de la langue des signes: une première - Suisse
 Un dico online trilingue de la langue des signes: une première


Un dictionnaire trilingue de la langue des signes, en français, allemand et italien, sera mis en ligne dès le samedi 30 avril. Ce lexique, qui sera constamment enrichi, propose pour l'instant 800 à 1000 signes dans chacune des trois langues.

"C'est un projet pionnier, un moment historique", a expliqué mardi devant la presse à Lausanne Tiziana Rimoldi, membre de la direction de la Fédération suisse des sourds (SGB-FSS). Désormais, les sourds et leur entourage, mais aussi les spécialistes et le grand public pourront facilement accéder à ces trois langues des signes.

Cet outil permettra de "fixer" la langue des sourds et probablement de l'unifier, a ajouté Mme Rimoldi. Des séquences filmées montreront comment réaliser correctement le signe: l'intéressé pourra visionner le mot, mais aussi le mot inséré dans une phrase et ceci aussi bien en français, qu'en allemand ou en italien.

"C'est une idée extraordinaire pour les familles", s'est réjouie Pauline Padonou Loko, mère d'un enfant sourd âgé de 9 ans. L'enfant va enfin pouvoir voir les signes pour mieux les apprendre. Ses enseignants, ses grands-parents ou ses amis pourront aussi s'y référer au besoin.
Spécificités régionales

En Suisse romande, chaque région a développé ses propres spécificités en langue des signes. "Il y a par exemple trois manières différentes de dire "tante", que l'on soit à Genève, dans le canton de Vaud ou à Fribourg", a expliqué Yen Gigandet, collaboratrice romande du projet de la SGB-FSS.

Cet outil accélèrera l'uniformisation de la langue, mais il servira aussi de mémoire historique pour la communauté. "Certains signes, que seules les personnes âgées utilisent encore, risquaient de se perdre. Le dictionnaire permettra de conserver l'histoire de la langue des signes en Suisse", a ajouté Mme Rimoldi.

Les milieux des sourds et des malentendants espèrent aussi que le lexique sera utile aux interprètes. Car il manque actuellement d'interprètes en langue des signes en Suisse romande.


http://www.romandie.com
2011/05/05 14:08 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Banfora : Le bras d’un homme sectionné à cause d’œufs de pintade - Afrique
 Banfora : Le bras d’un homme sectionné à cause d’œufs de pintade

Ce drame est survenu dans un hameau de culture à l’est du secteur n°9 de Banfora au quartier Bounouna. Par suite d’un litige sur des œufs de pintade, deux hommes d’ethnie peulh en sont arrivés aux mains, et la bagarre s’est soldée par la perte d’un des membres supérieurs d’un des belligérants ce 14 avril 2011, Siaka Sidibé, de surcroît un sourd-muet.

Admis au bloc opératoire de Banfora, il y subi des soins intensifs tandis que son bourreau a été interpellé par la gendarmerie. Ce 14 avril, la victime, Siaka Sidibé, plus de la trentaine, qui été admis au Centre hospitalier régional (CHR) de Banfora, était loin d’imaginer que les fruits de son élevage de volaille allaient le conduire à la perte définitive de son membre. Il savait que ses 4 pintades avaient commencé à pondre dans la brousse sans trop savoir exactement où. La veille du reste, il avait mené une petite enquête infructueuse et s’était résolu à la continuer le lendemain.

Ce 14 avril, pour des contraintes, selon sa deuxième épouse trouvée dans la cours (la première était au chevet de la victime à l’hôpital), sa fille âgée d’environ 10 ans a réussi à suivre les traces des pintades et découvrit où elles pondaient. Rentré, Siaka est informé par cette dernière. Mais le constat, c’est que quelqu’un ramassait ses œufs. Ses soupçons se portèrent sur sa voisine, une vieille dame. Il se rendit donc dans la concession voisine, toujours selon sa deuxième épouse, où il trouva la sexagénaire, et les choses tournèrent court.

Par coïncidence, dans cette cours, la vieille dame élève également des pintades et elle a soutenu que ces trois pintades pondaient également. Après sûrement quelques vifs échanges, Sidibé Aly, le fils de la sexagénaire qui utilisait de la paille pour refaire le toit d’une des maisons, a voulu défendre sa maman. Siaka décide d’aller détruire le « poulailler » afin que les pintades pondent de façon séparée.

C’est dans cette perspective que le drame est survenu aux environs de 13h. En effet, c’est dans les buissons que le drame est survenu. La vieille s’est plainte d’une violation de domicile, son fils ayant été de surcroît agressé le premier en recevant un coup de bâton sur la tête. Tombé, il voulut se défendre en utilisant son coupe-coupe. Par réflexe, Siaka voulut s’en protéger et reçut le coup en plein membre supérieur qui fut sectionné au niveau de l’avant-bras.

Les sapeurs-pompiers, appelés à la rescousse, trouveront l’homme en train de se vider de son sang. Pendant qu’il était transporté vers l’hôpital, Aly, la trentaine passée aussi, qui s’en est tiré à bon compte avec des blessures à la tête, au bras et au pied, selon sa maman, se rendait à la gendarmerie pour relater les faits. Il sera ensuite appréhendé par celle-ci à la lumière des faits. Sa mère, profondément attristée, estime que son fils, qui ne possède pas de pintades, est en train de payer une lourde peine pour avoir voulu la défendre. Car c’est elle qui élève les pintades afin d’acheter sa cola, grâce à la recette générée par la vente des œufs.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est la tristesse et le regret dans chacune des deux famille, manifestés à travers des témoignages pathétiques. Dans celle de la victime, la seconde épouse s’inquiète déjà de leur avenir du fait que leur mari, désormais dépourvu d’un membre, a des enfants toujours en bas âge. Du côté de la sexagénaire, c’est aussi la hantise pour la pitance quotidienne, étant donné que le seul fils qui lui assurait la survie est sous la menace d’une peine de prison. S’il écope d’une peine longue dans cette affaire très banale, que deviendra-t-elle avec ses petits-fils ? s’interroge-t-elle.

Comment en sont-ils arrivés là ? Y a-t-il eu des antécédents qui ont envenimé le bon voisinage pour qu’on en arrive à une telle extrémité ? Au vu de son handicap (sourd-muet), à quel hauteur Siaka a-t-il été spolié, d’où cette colère ? En attendant, il reste très regrettable qu’une affaire d’œufs occasionne la perte d’un membre et la nouvelle qui s’est rependue comme une traînée de poudre à Banfora, laisse plus d’un perplexe. En effet, comment peut-on arriver à une telle violence pour de si peu ? La gendarmerie qui a ouvert une enquête saura sans doute lever le voile sur certains aspects du drame.

Luc Ouattara
L’Observateur Paalga

jeudi 21 avril 2011
http://www.lefaso.ne
2011/04/26 14:34 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Kuzo Okito entend bien faire parler de lui - Canada
 Kuzo Okito entend bien faire parler de lui

Joueur de basketball sourd et muet

À qui veut bien l’entendre, Steven Kuzo Okito compte bien faire sa place dans le monde du basketball. Sourd et muet, il a récemment été sélectionné parmi les 26 athlètes émérites du programme « Les bourses Banque Nationale », au sein de la Fondation de l’athlète d’excellence du Québec.

En 2010, Okito a aidé son équipe à remporter la médaille d’or au Championnat du monde U21 (sourds), disputé en Pologne. Il a été nommé meilleur bloqueur du tournoi. L’athlète a également été un rouage important de son équipe lors de la conquête de la médaille d’or aux Jeux du Canada U18, pour jeunes sourds, en 2009. Tantôt sur le court avec des malentendants, tantôt pas, le grand jeune homme de 16 ans (6 pi 6 po) ne laisse personne indifférent.

Arrivé en sol québécois à l’âge de trois ans, avec sa mère fuyant la guerre au Congo, Okito rêve de devenir le premier joueur malentendant de la NBA (National Basketball Association). « Je n’ai jamais senti le rejet lorsque j’évolue avec des joueurs qui entendent et qui parlent. C’était un peu difficile au début pour me faire comprendre, mais là je suis habitué et mes coéquipiers aussi, souligne Okito. J’avertis toujours les arbitres et l’équipe adverse de mon problème de surdité. Il le faut bien. L’arbitre doit comprendre pourquoi je n’entends pas son coup de sifflet », lance à la blague celui qui voue une grande admiration à Nelson Mandela, le président de l’Afrique du Sud.

Jeux mondiaux en Grèce

Conscient du travail qu’il a à faire, Okito cherche à devenir plus fort, plus flexible afin d’atteindre ses objectifs. Il peut compter sur les encouragements de sa mère Odette et de son frère Sacha. D’ailleurs, c’est un peu grâce à lui qu’Okito s’est tourné vers le basketball.

« Je suis très fier de mon frère. Avec la taille qu’il a, il devait essayer de jouer au basketball. Il avait 12 ans quand il a commencé », raconte le frère aîné.

Actuellement, Steven Kuzo Okito étudie en formation préparatoire au travail à l’école Lucien-Pagé. Qui plus est, il évolue avec l’équipe de basketball de l’établissement scolaire. « Après ma carrière de basketball, j’aimerais bien œuvrer dans le milieu de l’automobile. J’aime bien la mécanique », précise Okito.

En attendant, l’athlète ne veut que s’amuser sur le court de basketball comme son joueur favori, Anthony Carmelo, des Knicks de New York. Il souhaite de plus prendre part aux prochains Jeux mondiaux des sourds en 2013, en Grèce.

http://www.expressoutremont.com
    Publié le 20 Avril 2011
José António Pires RSS Feed
2011/04/26 14:28 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Un lexique de la langue des signes sera mis en ligne fin avril. Il s'adresse à tous les publics - Suisse
 Un lexique de la langue des signes sera mis en ligne fin avril. Il s'adresse à tous les publics


Un lexique de langue des signes sera disponible en ligne dès le 30 avril sur le net. Proposé par la Fédération suisse des sourds, le dictionnaire compte 1000 signes en français, allemand et italien. Ce projet vise à offrir à un large public la possibilité de prendre un premier contact avec la langue des signes. Il s'adresse aux écoles, aux interprètes, aux spécialistes et à tout autre intéressé. Comme dans les langues parlées, la langue des signes présente des différences régionales.

14 avril 2011 12:19
http://www.tsr.ch
2011/04/17 15:24 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Lancement d'un dictionnaire national de langue des signes - Suisse
 Lancement d'un dictionnaire national de langue des signes

Chaque communauté sourde emploie une langue des signes spécifique. Un sourd suisse-allemand ne comprend pas un sourd suisse romand.

Demain, à Zurich, la Fédération suisse des sourds (SGB-FSS) présentera le résultat d'un gros travail, mené depuis plusieurs années. Il s'agit d'un lexique de langue des signes de 3 000 mots au total. Particularité: il est multilingue. Le thesaurus compte en effet 1 000 mots de la langue des signes française (LSF), de la langue des signes suisse-allemande (DSGS) et de la langue des signes suisse-italienne (LIS).

En ligne le 30 avril
Attendu depuis longtemps par la communauté sourde de Suisse, ce lexique sera présenté demain à Zurich, puis à Lugano (18 avril) et enfain à Lausanne le 26 de ce mois. Et dès le 30 avril, ce dictionnaire sera consultable en ligne. Il sera ensuite enrichi au fur et à mesure.
Le projet vise à offrir à un large public la possibilité de prendre un premier contact avec la langue des signes, explique la FSS. Il s’adresse aussi bien aux écoles, aux spécialistes qu’à toute autre personne intéressée.

Lexique de signes suisses-allemands
En 2008, des étudiants de l’école de maturité professionnelle de Berne avaient mis sur pied un lexique des signes. Celui-ci ne présentait toutefois que des signes suisses-allemands.
Contrairement aux idées reçues, la langue des signes n'est pas universelle. Elle présente, tout comme les autres langues, des différences nationales et régionales. Ainsi, un sourd nippon et un sourd américain ne se comprennent pas. Il en va de même pour chaque communauté sourde autochtone.

Sourde incompréhension entre pays
Mais, comme les langues latines qui présentent des similarités entre elles par exemple, certaines langues des signes sont plus proches entre elles que d'autres. Ainsi, après quelques ajustements, un sourd espagnol et un sourd français ont toutes les chances de se comprendre car les signes développés par chaque communauté sourde sont culturellement proches. Mais en général, le signe utilisé pour exprimer la même idée sera différent en Italie, en Allemagne ou en Suisse alémanique. D'où l'importance de la création de ce lexique.

Pour en savoir plus:

Emission "Signes", "Sourds et fiers de l'être"

- TSR 1 Samedi 30 avril 2011 à 8h55
- TSR 2 Dimanche 15 mai 2011 à 11h25

Rédaction online - le 14 avril 2011, 11h13
http://www.lematin.ch
2011/04/17 15:18 - BB - Version imprimable 

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