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 A l'étranger : Mbuji-Mayi: sensibilisation des sourds-muets contre le Sida
 Mbuji-Mayi: sensibilisation des sourds-muets contre le Sida

Une formation de sensibilisation des sourds-muets à la protection contre le VIH/Sida a débuté mardi 10 août à Mbujimayi. Cette sensibilisation est une initiative d’un député provincial du territoire de Kole, dans le district du Sankuru, avec l’appui du Programme national multi sectoriel de lutte contre le Sida (PNMLS).

Cinq sourds muets et trois de leurs encadreurs suivent, dans un premier temps, des leçons sur les techniques de sensibilisation sur les infections sexuellement transmissibles et les méthodes de prévention.

Copyright Radio Okapi
août 12, 2010, Kasaï Orienta
http://radiookapi.net/
2010/08/19 10:05 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Révélations explosives sur la guerre en Afghanistan
 Révélations explosives sur la guerre en Afghanistan

ARCHIVES SECRÈTES | Près de 92?000 documents confidentiels américains sont diffusés par le site Wikileaks. On y apprend notamment que l’Iran fournit de l’argent, des armes et des entraînements aux talibans afghans. Et que les bavures des forces coalisées sont plus que courantes.



C’est une bombe médiatique. Le site Internet Wikileaks a mis en ligne hier 91?731?documents confidentiels de l’armée américaine concernant les opérations de l’OTAN en Afghanistan entre 2004 et 2009. Des archives détonantes qui révèlent, par exemple, l’implication directe de l’Iran aux côtés des talibans, le double jeu des services pakistanais, les opérations affligeantes des unités d’élite des Etats-Unis et des bavures en cascade contre des civils. Julian Assange, fondateur de Wikileaks, y voit «des preuves de crimes de guerre».

La colère de la Maison-Blanche n’a pas tardé: le gouvernement a «fermement condamné» des révélations susceptibles de «mettre en péril la vie d’Américains et d’alliés». Sans compter l’impact négatif de ces documents sur l’opinion publique qui voit déjà cette guerre virer au bourbier. Or, fâcheuse coïncidence, ces révélations tombent le jour même où le président afghan, Hamid Karzaï, furieux, demande une enquête sur une attaque qui a tué jusqu’à 50?civils vendredi.

Mais au fait, que dévoilent-ils au juste, ces documents? En voici quelques morceaux choisis.

L’Iran finance les talibans
L’Iran, voisin de l’Afghanistan, participerait en secret à l’insurrection des talibans et d’autres groupes rebelles en leur fournissant de l’argent, des armes, des bombes, des véhicules et même des entraînements sur son sol. Selon des informations fournies par des espions et des informateurs afghans rémunérés, Téhéran verserait des millions de dollars de pots-de-vin à des parlementaires afghans pour faire écarter les ministres réformateurs. Une prime de 1740?dollars aurait été versée pour chaque soldat afghan tué, 3480?dollars par responsable gouvernemental.

Le double jeu pakistanais
Islamabad a beau être un allié stratégique des Etats-Unis, les services pakistanais sont accusés de tenir des «sessions de stratégie secrète» avec des talibans pour organiser «des réseaux de groupes d’insurgés» et planifier l’assassinat de dirigeants afghans.

Bavures en cascade
Quant aux bavures, ce serait plutôt la règle que l’exception. Un sourd-muet est abattu parce qu’il n’entend pas les sommations. Des villageois récupérant l’essence de camions-citernes abandonnés sont pris pour cible. Les unités spéciales censées assassiner les chefs talibans tuent des policiers. Ou des enfants.

Andrés Allemand | 27.07.2010 | 00:00
http://www.tdg.ch
2010/07/27 11:00 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Les 22e jeux olympiques des sourds d'été du 31/07 au 13/08/2013 - Grèce
 The 22nd Summer Deaflympics will be held in Athens, Greece from July 31 to August 13, 2013.

Les 22e jeux olympiques des sourds d'été auront lieu à Athènes, Grèce du 31 juillet au 13 aout 2013

http://www.deaflympics.com/games/index.asp?GamesID=39
2010/07/16 11:53 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : 17e jeux olympiques des sourds de sports d'hiver du 18/02 au 26/02/2011 - Slovaquie
 17th winter Deaflympics
18. - 26. February 2011
Venue: Vysoké Tatry, Slovakia

17e jeux olympiques des sourds de sports d'hiver du 18 au 26/02/2011 à Vysoké Tatry, Slovaquie

Site: http://www.deaflympics2011.com/en/news
2010/07/16 11:48 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Le Musée des beaux-arts parle la Langue des signes - Canada
 Le Musée des beaux-arts parle la Langue des signes

(Sherbrooke) Nouvelle exposition permanente, nouvelle façon de découvrir l'art d'ici. À la suite d'une invitation du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, voilà que le Musée des beaux-arts de Sherbrooke (MBAS) offre maintenant aux visiteurs sourds la possibilité de découvrir Espaces & paysages en toute autonomie. Un projet-pilote unique au Québec dans le domaine des arts visuels.

De la conservatrice Sarah Boucher au guide-éducateur Réal Bélanger en passant par la directrice de l'établissement, Cécile Gélinas, toute l'équipe du Musée des beaux-arts de Sherbrooke aura mis la main à la pâte pour que la traduction de l'exposition voit le jour. «Nous nous réjouissons de pouvoir accueillir chaleureusement la communauté sourde et de pouvoir faciliter l'accès de notre établissement aux personnes sourdes», souligne avec enthousiasme Mme Gélinas.

Seul musée d'art à avoir été invité par le ministère dans l'élaboration de ce projet-pilote de traduction en Langue des signes du Québec (LSQ), le MBAS partage cet honneur de servir une nouvelle clientèle avec la Pulperie de Chicoutimi et le Musée Marius-Barbeau de la Beauce. «Le fait que nous ayons une nouvelle exposition permanente a joué pour beaucoup dans la décision du ministère, poursuit-elle. De plus, les personnes sourdes ne visitent pas beaucoup les musées d'art.»

Lancée un peu plus tôt cette année, Espaces & paysages rassemble des oeuvres aussi uniques que diversifiées qui ont les Cantons-de-l'Est comme point d'ancrage. «Essentiellement, ce sont des oeuvres qui datent du 19e et du 20e que l'on retrouve ici. Chacune représente à sa façon l'évolution du paysage de la région», précise celle qui a collaboré de près avec la Fondation des sourds dans ce projet.

18 arrêts et un visioguide

N'empêche, la traduction en LSQ d'une exposition artistique a nécessité plusieurs étapes. «Bien souvent, les personnes sourdes ne savent pas lire, d'où l'idée de faire la visite grâce à un visioguide» explique la directrice en soulignant que l'outil utilisé ressemble beaucoup à un Iphone. D'abord, on a fait une visite traduite directement avec un interprète. Puis, on a soumis ce texte de présentation. Plusieurs concepts ont dû être repensés parce qu'ils sont différents, voire inexistants pour un sourd.»

Après avoir filmé le guide-éducateur lors d'un de ses tours, un verbatim de la visite a été écrit puis enregistré avec un interprète. «Des concepts artistiques plus faciles à comprendre ont dû être intégrés, ajoute-t-elle. La visite a été structurée en 18 postes allant de l'explication du bâtiment, l'ancienne Eastern Townships Bank, aux oeuvres à proprement parler.»

Un bon guide

Les amoureux du musée vous le diront, les visites guidées du mardi, entre autres, en compagnie du guide-éducateur Réal Bergeron sont particulièrement appréciées. Et c'est justement sa couleur que l'on retrouve dans cette traduction en LSQ. «Il y a beaucoup de lui là-dedans, lance Cécile Gélinas. Plusieurs personnes nous ont même dit reconnaitre notre bon guide!»

Au total, la communauté sourde du Québec compte 7000 personnes.

Amélie Boissonneau
Publié le 14 juillet 2010 à 06h52 |
http://www.cyberpresse.ca
2010/07/15 11:49 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Sortir Saint-Georges de son bidonville - Canada
 Sortir Saint-Georges de son bidonville

Depuis plus de 10 mois qu’on parle de revitalisation du centre-ville à Saint-Georges. Malheureusement, politiciens et fonctionnaires municipaux semblent avoir limité leurs discours dans le projet d’une salle de spectacles que l’on voulait construire là où on a démoli, très rapidement, un édifice patrimonial sans justification apparente.

Durant tout ce temps, on a évité soigneusement d’aborder le vrai problème de l’état lamentable dans lequel se trouve le centre-ville qui ne se limite pas à la Première avenue, de la 118e Rue à la 125e Rue.

Le problème n’est pas récent et on pourrait facilement croire que les règles d’urbanisme, à Saint-Georges, semblent fonctionner selon la loi du «va-où-je-te-pousse»

Sans revenir sur un passé pas si lointain où l’on permettait la construction de bâtiments qui ne gagneraient certes pas des prix architecturaux et dans certains secteurs de la ville, des édifices qui ressemblent à des baraques de l’armée qui ne sont pas à l’avantage des fonctionnaires qui ont permis la construction de ses horreurs

Nous avons effectué des consultations auprès de quelques commerçants comme auprès de certains Georgiens, pour connaître leur point de vue. Bien entendu, notre consultation n’était pas aussi scientifique que celle dont parle la conseillère Girma Quirion, mais ces consultations ont été faites auprès des «vraies gens».

Ce qui ressort en premier lieu, c’est que les autorités municipales ne semblent pas rechercher un véritable débat autour de ce qui devrait ou ne devrait pas être fait. On semble rechercher le consensus sur quelque chose de vague et on pourrait facilement le croire si l’on en juge par le choix des gens qui font partie du comité ou comme ceux qui en sont absents. C’est encore là, la loi du «va-comme-je-te-pousse».

Où commence et ou finit le centre-ville ?
La question qui revenait souvent c’est celle de ce qu’est le centre-ville. En effet, où commence et où finit le centre-ville ? Doit-on ignorer ou inclure les 2e et 3e Avenues, pour le secteur Est. Doit-on limiter ce périmètre de la 132e Rue à la 107e Rue ?

Je suis arrivé dans la Beauce en 1981 pour ouvrir le bureau de Communication-Québec sur la 120e Rue. Certains bâtiments n’ont pas changé d’apparence et, dans certains cas, ils se sont détériorés. Dans un cas, en particulier, c’était peut-être, dans une autre vie, une boucherie, un dépanneur ou une tabagie, mais ce bâtiment, de la Première Avenue à l’air à l’abandon, aucun entretien. La laideur à son meilleur, car on pourrait facilement croire qu’il s’agit d’un nid à rats où les humains sont exclus.

Les questions qui se posent : est-ce que leurs propriétaires sont trop pauvres pour apporter des améliorations à leurs logements ou bien s’ils craignent que des améliorations leur apportent une augmentation d’impôt foncier à payer ou s’ils préfèrent louer des logements à vils prix à des gens aux revenus précaires ?

Je me souviens, lorsque j’étais à Communication-Québec, avoir dû intervenir, auprès de la Régie du logement, à la demande d’un organisme communautaire, pour faciliter le départ d’un sourd-muet qui habitait un logement insalubre et humide, situé dans un sous-sol, dans la zone inondable. Le pauvre homme, qui ne pouvait s’exprimer devait vivre dans ce logement, et marcher sur un tapis spongieux aux odeurs malodorantes. C’est en voyant ces endroits que l’on a l’impression que nous partageons notre quotidien avec des gens qui habitent un bidonville.

Durant la campagne référendaire, certains ont eu le culot de dire que la construction d’une salle de spectacles sur la Première avenue ferait monter la valeur des habitations du secteur. C’est vrai, mais c’est aussi plus qu’une amélioration aux revenus de la ville; c’est de faciliter une raison à leurs propriétaires d’augmenter le prix de leur location sans avoir à améliorer l’état de leurs logements et de leurs locaux. C’était aussi une incitation à inviter des spéculateurs à acheter des édifices pour les revendre plus chers sans rien améliorer.

Un programme de revitalisation
Si nos dirigeants se donnaient la peine de se pencher sur la mise sur pied d’un programme d’encouragement à la rénovation, ils pourraient établir des règles afin de faciliter l’acquisition de bâtiments déjà existants, encourager la rénovation et l’établissement de commerce et de logements.

On peut mettre sur pied des programmes d’exemption d’impôt foncier pour un an, deux ans ou trois ans, selon l’importance des travaux que le propriétaire compte réaliser. Pour faciliter l’implantation de nouveaux commerces ou de nouveaux logements, il est possible d’octroyer des subventions pour faciliter l’acquisition de bâtiments déjà existants et qui ont besoin d’être rénovés.

La revitalisation d’un centre-ville c’est une foule de petits gestes qui permettent d’entreprendre, sur une grande échelle, une action dont les résultats peuvent avoir un effet bénéfique dans un délai de quelques années.

On peut le voir, sans aller à Rimouski, à Victoriaville ou à Trois-Rivières, dans les villes de Thetford Mines, Sainte-Marie, Lac-Mégantic et Lac-Etchemin.

Bien entendu, de telles décisions exigent des fonds. Si les autorités municipales étaient déjà disposées, en catimini, durant la campagne référendaire, à refiler aux contribuables une facture de 6 000 000$ représentant la part que le gouvernement fédéral ne versait plus à Saint-Georges, le conseil pourrait aussi facilement prendre la décision d’investir cet argent dans l’amélioration de notre centre-ville qui en a bien besoin.

On peut visionner un diaporama de plusieurs maisons du centre-ville. Le choix est tout à fait aléatoire et ne vise pas une propriété en particulier.

L’équipe du maire Fecteau et Mme Quirion, qui souhaite accéder un jour à la mairie, sont là encore pour trois ans et six mois. Il faut donc les inciter à réfléchir, à consulter, à tenir des réunions et des débats publics pour permettre à la population de s’exprimer et non pas se limiter à un comité constitué de quelques membres qui s’encensent entre eux, car la contemplation mutuelle, si elle a eu un début, elle doit surtout avoir une fin.

Par René d'Anjou
6/28/2010 2:36:52 AM
http://www.editionbeauce.com/
2010/06/28 11:27 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Le devoir d’être Sourd Québécois - Canada
 Le devoir d’être Sourd Québécois

Je vous fais le plaisir de présenter la version originale du texte que j’ai écrit et préparé à l’intention de la lecture publique au Moulin à paroles du 23 juin 2010 au parc Molson, à Montréal dans le cadre des festivités de la Fête nationale du Québec. Je vous laisse lire et envisager l’avenir des Sourds Québécois avec résolution et confiance.

Bonsoir,

Il y a un an, je faisais le rêve que les Sourds soient de la Fête nationale du Québec. Nous vous remercions de nous accueillir. Ce droit de signer, nous allons le prendre.

Tout comme nous aspirons à signer, nous revendiquons le droit à une Option Sourde. Le Moulin à Paroles nous permet de nous retrouver ensemble.

Il n’est pas dit que la lutte pour la survie de la communauté sourde soit gagnée d’avance. L’histoire du Québec nous l’enseigne.

Mondialement, nous existons. Nous partageons plus d’une centaine de langues signées.

Nous avons survécu certaines périodes noires face à un monde qui tentait de nous imposer la parole unilatéralement, sans consultation.

Nous nous souvenons du 11 septembre Sourd, le congrès de Milan. Du 6 au 12 septembre 1880, des intervenants du monde de l’éducation se sont regroupés pour se prononcer sur l’avenir des enfants sourds.

Nous vous rappelons que des professeurs sourds enseignaient déjà à cette époque.

Au congrès de Milan, les participants, qui ont voulu mettre les intervenants sourds de côté, ont proclamé l’enseignement de la parole orale de façon exclusive.

Comme vous voyez, nous sommes plus à l’aise en signant. L’important est d’apprendre dans les langues que nous maîtrisons, de tenir compte des capacités réelles des enfants sourds et du mode de communication qui convienne à chacun. C’est ce principe de l’Option Sourde que nous défendons.

Depuis les années 1970, les signes sont de plus en plus reconnus comme constituant des langues à part entière.

Par la suite, au Québec, nous avons eu accès à l’éducation postsecondaire et nous avons plus de possibilités qu’autrefois.

Nous voulons réussir nos études, aspirer à une vie meilleure et exercer des emplois à la hauteur de nos ambitions.

Nous voulons des professeurs et des directeurs sourds dans nos écoles, des politiciens et des dirigeants d’entreprise sourds, des artistes et des écrivains de la condition sourde, et des Sourds dans tous les domaines où nous pouvons faire preuve de notre savoir-faire.

Nous sommes fiers des nôtres et réclamons le droit à notre différence.

Être Sourd, c’est appartenir à une communauté, la communauté sourde québécoise. Tout comme la communauté québécoise, nous partageons des moments historiques particuliers.

En 1760, la première école sourde était ouverte en France. Aujourd’hui, 250 ans plus tard après la Conquête, nous sommes toujours à réclamer notre appartenance collective.

Unissons les luttes sourdes et québécoises de manière à conquérir notre liberté citoyenne dans la concorde de nos forces mutuelles.

Au Québec, ça prend un premier député et locuteur sourd, voire plusieurs. Nous voulons être représentés fidèlement par les nôtres et conquérir nos aspirations démocratiques.

Nous avons bien sûr la mairesse de Longueuil, Caroline Saint-Hilaire, qui est sourde d’une oreille et qui connaît un peu la LSQ. Continuons le travail en ce sens et encourageons nos bons coups collectifs.

Au Canada anglais, en Ontario, les Sourds ont déjà eu un premier député, Gary Malkowski. À la fin des années 1980, il a défendu le principe de l’enseignement de l’American Sign Language et de la Langue des signes québécoise.

Au Québec, nous avons deux langues à sauvegarder, le français et la LSQ.

Depuis longtemps, nous revendiquons le droit de signer. Nous militons pour une éducation de qualité. C’est pourquoi nous visons collectivement la reconnaissance de la Langue des signes Québécoise.

Nous devons saisir cette occasion de faire l’histoire du Québec et franchir un nouveau cap dans l’établissement de nos droits collectifs.

Dénonçons l’affaiblissement généralisé de la loi 101 par la Cour Suprême du Canada.

Signifions notre désaccord global du principe du projet de loi 103 du gouvernement Charest qui achèterait un droit à l’éducation subventionnée en anglais et qui minerait la nécessité de préserver le bassin linguistique d’expression francophone.

Opposons-nous énergiquement et sans équivoque à cette dérive inacceptable de nos droits linguistiques.

Les langues signées font également face au phénomène de la fracture sociale.

Nous vivons avec la réalité des implants cochléaires depuis le milieu des années 1980.

Mondialement, nous faisons face à un péril. La survie de la communauté sourde risque d’être compromise s’il n’y a pas un réveil collectif.

Un jour, Raymond Dewar a dit des choses capitales quant aux pistes d’avenir de nos luttes citoyennes sourdes et québécoises.

Quoi qu’on dise et quoi qu’on fasse, le Sourd Québécois prend part à une certaine démarche. Il ne se contentera pas du rôle de spectateur. Il est l’acteur de son avenir collectif.

Sans dire que nous faisons face aux forces de l’argent, du pouvoir médical et des implants ethniques, il nous faudra rectifier certaines idées reçues et poursuivre le travail de sensibilisation, quitte à brasser la cage de nos tabous collectifs.

La devenue surdité de Michel Chartrand nous permet de constater l’absence médiatique des acteurs de notre condition Sourde Québécoise. Nous n’avons d’autre choix que de le dire. Le dernier Moulin à paroles nous permet d’en tenir acte.

Nous avons perdu certaines batailles, nous n’avons certainement pas perdu de vue la pertinence et la nécessité de poursuivre le combat.

Je profite de l’occasion pour dire aux Sourds implantés et à tous ceux-celles qui sont intéressés à apprendre des bases en langue de signes qu’ils sont les bienvenus au sein de la communauté sourde.

En outre, je tends la main aux Sourds, aux communautés culturelles et à tous les Québécois désireux de prendre part à la cause de l’indépendance nationale du Québec et à l’émergence du pays.

Renforcer la Langue des signes québécoise, c’est renforcer la cause du Québec français.

Le bilinguisme sourd qui nous permet d’apprendre une première langue signée favorise ensuite l’apprentissage du français écrit, qui est notre langue seconde. Établissons ce droit et permettons aux Sourds Québécois de s’enraciner au sein de la société.

Démontrons notre solidarité collectivement.

Nous avons pris conscience aujourd’hui de nos différences en tant que Sourds et entendants d’un même peuple, le peuple québécois!

Je vous invite à signer comme moi. Signes Droit. Signes Droit. Signes Droit. Voici comment nous applaudissons dans la communauté sourde. Applaudissements. C’est maintenant que nous nous disons à la prochaine.

AFFIRMER NOTRE LANGUE, C’EST AFFIRMER NOTRE CULTURE!

Elie Presseault
26 juin 2010
http://www.centpapiers.com
2010/06/28 11:22 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Taekwondo : l’enseignement martial, l’autre combat d'un sourd-muet - Vietnam
 Taekwondo : l’enseignement martial, l’autre combat d'un sourd-muet

Ce n'est pas une école d'art martial comme les autres. Au village de Rach Rô 3, commune de Nhi Long, district de Càng Long, province de Trà Vinh (Sud), se trouve une école de taekwondo un peu particulière dont le "tatami" est en fait la cours de séchage du paddy des villageois, le maître est sourd-muet et ses apprentis, de jeunes locaux.

C'est l'école du maître Vo Thanh Tùng, qui compte 30 élèves, filles et garçons, âgés entre 7 et 17 ans. Ils s'entraînent tous les jours, vers 17h45 et jusqu'à 20h00.

Nguyên Van Son, collégien, raconte qu'il a été admis à l'école du maître Vo Thanh Tùng il y a quelques mois. Pour ce jeune, apprendre le taekwondo lui permet de garder une bonne santé et de pouvoir aider les personnes sans aucun appui. Le jeune maître de 27 ans dit souvent à ses élèves que celui qui porte assistance aux autres est un héros. Une autre élève de l'école, Pham Thi Mông, lycéenne, rêve quant à elle de devenir professeur de taekwondo.

Vo Thanh Tùng se passionne pour les arts martiaux depuis sa plus tendre enfance. Il évoque des souvenirs impérissables, notamment lorsqu'il suivait des groupes de pratiquants d'arts martiaux ambulants pendant des journées entières, à chaque fois que ces hommes se rendaient dans sa région. De retour à la maison, le petit Tùng, à l'aide du bâton qu'il avait fabriqué de ses propres mains, se mettait alors à exécuter les mouvements qu'il avait mémorisés. À 9 ans, le jeune apprenti fut envoyé par ses parents suivre les enseignements d'une école d'art martial du village. Toutefois, cette école dut fermer ses portes quelques mois après, un évènement que l'élève sourd-muet regretta beaucoup.

À 14 ans, Vo Thanh Tùng se rendit au chef-lieu de Trà Vinh pour faire ses études dans une école réservée aux handicapés. En passant au Centre provincial de l'éducation physique et des sports, l'adolescent a pu voir l'entraîneur Trân Ngoc Thanh dispenser un cours de taekwondo à ses élèves. À la fin de la séance, Vo Thanh Tùng lui fit un signe demandant au maître la permission de suivre ses cours. Mais le maître en question ne comprit alors pas sa requête et lui fit "non" de la tête. Après quelques conversations, en vain, le jeune sourd-muet fondit en larmes. C'est à ce moment précis que l'entraîneur comprit cet élève si spécial et accepta de le recevoir.

D'après le maître Trân Ngoc Thanh, son apprenti est intelligent et saisit vite les techniques. Autre trait qui fait de lui quelqu'un de spécial, c'est qu'il exécute les positions de taekwondo avec perspicacité. Fort de ces qualités, Vo Thanh Tùng fit rapidement des progrès. Entre 2001 et 2004, le jeune homme remporta plusieurs tournois de taekwondo de sa province.

Pratiquer les arts martiaux et devenir utile à la société

En 2002, Vo Thanh Tùng retourna à son village pour aider sa famille à développer la production agricole. Occupé par les travaux champêtres, l'élevage..., le paysan Vo Thanh Tùng n'abandonne pas sa passion pour le taekwondo. Il s'adonne aujourd'hui à son art martial tous les après-midi. Ses voisins, qui l'admirent beaucoup pour sa persévérance, lui ont confié leur progéniture. Le maître a su surmonter les obstacles provenant de son handicap pour transmettre son art martial à ses élèves. Pour chaque technique, il exécute et répète les mouvements de sorte que les apprentis la saisissent correctement. L'école du maître Vo Thanh Tùng enregistre jour après jour de nouvelles inscriptions. Nombre de ses apprentis, issus de milieu défavorisé, bénéficient de cours gratuits. Pour les autres élèves, le maître ne perçoit que 30.000 dôngs par mois au maximum comme frais d'étude.

Le maître a fait part du règlement de son école selon lequel les élèves ne peuvent avoir recours à leur art martial uniquement dans le but de se défendre et de porter secours aux personnes en danger. Les apprentis doivent être polis, tant dans leur attitude que dans leur vocabulaire, et apprendre par cœur les leçons. En 9 ans d'enseignement, le maître Vo Thanh Tùng a formé des centaines d'élèves. Il les emmène aux examens du Service provincial de l'éducation physique et des sports. Ses élèves sont titulaires de la carte d'apprenti de ce service, et plusieurs d'entre eux ont décroché des médailles dans le cadre de compétitions provinciales. La plus belle des récompenses pour le jeune maître qui donne ses cours avec une passion et une éthique absolument irréprochables.

Thanh Tâm/CVN
(12/06/2010)
http://lecourrier.vnagency.com.vn/
2010/06/14 11:04 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Irlande du Nord: un dialogue de sourds… littéralement!
 Irlande du Nord: un dialogue de sourds… littéralement!

Langue des signes Décidément, rien n’est fait pour faciliter le dialogue entre Catholiques et Protestants en Irlande du Nord… Un dialogue de sourds qui n’est pas seulement dû à des divergences culturelles, politiques et religieuses: pour certains, cette incommunicabilité est tout bonnement… linguistique.

Ainsi, peu de gens, même en Irlande du Nord, savent que les sourds et malentendants catholiques et protestants… ne parlent pas la même langue des signes! Un cas de figure unique dans les îles britanniques où la situation est théoriquement claire et nette: on enseigne la langue des signes britanniques (BSL) en Grande-Bretagne, et la langue des signes irlandaise (ISL) en Éire. Oui mais voilà, en Irlande du Nord, les Protestants apprennent presque tous le BSL, tandis que les Catholiques, plus proches culturellement de la partie sud et donc souvent éduqués en établissement spécialisé à Dublin, se spécialisent dans l’ISL.

Un état de fait bien triste lorsqu’on sait que les sourds et malentendants constituent une infime minorité en Irlande du Nord, comme partout ailleurs, avec seulement 5.000 personnes à même de communiquer dans l’une ou l’autre langue des signes pour une population de 1,7 million d’habitants environ. Une communauté donc très isolée à la base… et dont la fragmentation (3.500 locuteurs utilisant le BSL et 1.500 l’ISL) ne fait rien pour arranger les choses!
Et n’allez pas croire que les deux langues soient proches : elles ne sont même pas de même origine. Ainsi, l’ISL est plus proche de la Langue des signes française (LSF) que du BSL et a d’ailleurs inspiré d’autres langues des signes (notamment en Australie et en Afrique du Sud), là où les Irlandais se sont installés en grand nombre. Pour vous donner une idée des différences fondamentales entre les deux langues, on ne signe que d’une main en ISL, alors qu’on a besoin des deux mains pour communiquer en BSL!

Comment en est-on arrivé à ce cas de figure absurde ? Il n’y avait sans doute rien de prémédité à la base. Avant l’indépendance de l’Irlande, seule la langue des signes britannique était enseignée; puis, au moment de la partition de l’Irlande en deux entités politiques distinctes en 1921 (l’Éire indépendante au sud et l’Irlande du Nord sous administration britannique), les instances éducatives de la partie sud ont naturellement voulu instaurer une langue des signes nationale pour l’Irlande. Mais ce qui n’était pas prévu, c’est que chaque communauté en Irlande du Nord se rapprocherait instinctivement de la langue des signes correspondant le plus à son identité nationale (irlandaise pour les Catholiques, britannique pour les Protestants)… à l’image de la partition entre les «deux Irlandes».

On retrouve ce clivage en politique. Ainsi, un représentant du Sinn Féin (catholique) que j’ai contacté m’a expliqué que seul l’ISL a pour l’instant droit de cité lorsque le parti se réunit à l’échelle nationale (pour des questions de budget, me dit-on); les sourds et malentendants ne parlant que le BSL sont donc exclus car la traduction simultanée qu'on leur propose (en ISL) leur est incompréhensible… à l’inverse, le Democratic Unionist Party (protestant) m’explique qu’aucune traduction n’est proposée à l’heure actuelle à l’intention des sourds et malentendants lorsque le parti se réunit, mais que si cette formation décidait d’engager un interprète, elle ferait appel à un locuteur BSL!

Un décalage politique paradoxal, quand on sait que la surdité rapproche quand même pas mal Catholiques et Protestants ayant ce handicap en Irlande du Nord et que ces derniers sont donc beaucoup plus modérés que la moyenne de la population…

Aujourd’hui, les choses évoluent tout de même timidement: ainsi, s’il n’existe pour l’instant aucun interprète ISL certifié en Irlande du Nord à ce jour (contre neuf interprètes BSL), cela devrait changer d’ici peu car les deux langues sont désormais reconnues officiellement et jouissent du statut de langues «autochtones», au même titre que l’anglais, le gaélique irlandais (auquel la population catholique est attachée) et l’Ulster-Scot (un parler rural anglo-écossais prisé par certains Protestants)…

Heureusement, cependant, les sourds et malentendants d’Irlande du Nord ne sont pas sans ressources. Ainsi, nombreux sont les locuteurs ISL qui apprennent également le BSL afin de pouvoir communiquer avec tous les sourds de ce bout d’Irlande, quelle que soit la religion!

Mieux encore, m’explique une interprète connaissant les deux langues: dans la ville frontalière de Derry, où les sourds et malentendants sont en grand nombre et où les contacts sont très nombreux avec les locuteurs du Donegal voisin ayant appris «l’autre» langue des signes, les gens mélangent carrément les deux idiomes, parfois même en démarrant la phrase dans une langue puis en la terminant dans l’autre!

Un dialogue de sourds, donc… que les locuteurs ISL/BSL parviennent à dénouer avec une ingéniosité… qui dépasse l’entendement!

http://irlande.blogs.liberation.fr/
2010/06/02 11:08 - BB - Version imprimable 

 A l'étranger : Fin à Kankan d’un atelier de formation des sourds-muets de Kankan sur les élections. - Afrique
 Fin à Kankan d’un atelier de formation des sourds-muets de Kankan sur les élections.

Dans le cadre des élections en guinée, l’école PPHT (Promotion des personnes Handicapées Tawakaltou) de Kankan sise à Farako2 a abritée un atelier de formation des sourds-muets de la préfecture de Kankan.

Initié par IFES (Fond International pour le Système Electoral) sous financement de l’USAID, cet atelier de formation avait pour objectif : informer et éduquer les sourds-muets sur leurs droits et devoirs et leurs faire comprendre toutes les procédures liées à une élection nous a souligné Mr Mamadou Aliou Barry directeur de l’école des sourds-muets de Bulbinet et coordinateur national de la campagne nationale en faveur des sourds-muets de la guinée.

Au cours de cette formation, deux(2) formateurs sourds-muets Mamadou Alpha Sow et M’ma Hawa Kaba sur fond d’image et de geste ont fait comprendre à une quarantaine (40ène) de participants sourds-muets tous le processus électoral sur des thèmes comme ; Pourquoi voter ? Comment voter ? Pourquoi voter ? Qui peut être électeur ?

A préciser que depuis sep(7) ans après Conakry, c’est la première (1ère) fois que de telle formation se tienne à l’intérieur du pays avec Kankan comme préfecture bénéficiaire. Avec cette formation de personnes sourdes-muettes, c’est pour dire qu’aucune couche sociale n’est exclue dans ce processus électoral.

Auteur : Sidi DIALLO depuis Kankan.
Email : sididiallo11@yahoo.fr

Auteur : Sidi DIALLO
http://www.radio-kankan.com
2010/06/01 10:47 - BB - Version imprimable 

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