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 DOM - TOM : Nouvelle Calédonie: Le dernier regard des ados sourds sur une année choc
 Le dernier regard des ados sourds sur une année choc

Jusqu’au lycée bien souvent, le dernier jour de cours de l’année se déroule de façon un peu spéciale. Pour les élèves de l’unité pédagogique d’insertion (UPI-2) du collège de Normandie, la matinée de jeudi a consisté à se replonger avec fierté, via un film et un carnet de voyage, dans leur récente excursion en province nord.
Du 27 novembre au 1er décembre, les neuf ados sourds, leur professeur Thérèse Bertron et l’intervenante en langue des signes Annick Doucet, ont séjourné à Hienghène, dans la tribu de Tendo. L’enjeu du déplacement était double.

Une véritable communauté

D’abord permettre aux apprentis comédiens nouméens de présenter à leurs camarades de Brousse, ceux de la tribu et ceux de l’école de Hienghène, leur Histoire d’amour, la pièce de théâtre mimée notamment sur les planches du théâtre de l’Ile dans le cadre de Premier acte. Ensuite de « les conforter dans l’idée qu’ils constituent une véritable communauté capable de communiquer tant avec les entendants qu’avec d’autres sourds (…) Ces derniers et leurs parents ayant été épatés par leur travail et leur niveau », a souligné Annick Doucet.
Si les garçons de l’UPI ont bien scotché sur « les sorties à la cascade », comme Thumaï, ou « la pétanque découverte grâce à un ancien de la tribu », les filles ont, elles, vivement « apprécié de jouer, improviser et voir les sourires radieux du public », s’est réjouie Babette.
Intense, enrichissante et épanouissante, « on a bien senti qu’ils étaient éperdus de communication », a conclu Thérèse Bertron, l’expérience de partage théâtral et autre a toutes les chances d’être reconduite l’an prochain et étendue à une classe d’entendants.

http://www.info.lnc.nc/
2006/12/10 16:29 - BB - Version imprimable 

 DOM - TOM : Plus d’un tour dans leur sac… - Ile Maurice
 SOUTHERN HANDICAPPED ASSOCIATION DE RIAMBEL
Plus d’un tour dans leur sac…


Les parents sont les premiers à reconnaître les progrès de leurs enfants. Ils confectionnent des sacs de jute pour l’emballage. Le fini est si remarquable que la direction a ouvert une boutique artisanale.

Ramesh Bondy, le directeur de la Southern Handicapped Association que fréquentent environ une trentaine d’enfants handicapés physiques et mentaux, âgés de 4 à 33 ans, vient d’ouvrir une boutique artisanale dans l’enceinte de cette institution à Riambel. Objectif : mettre à profit l’expérience acquise par les élèves spécialisés dans l’artisanat pour fabriquer de petits sacs de jute pour la Mauritius Duty Free Shop qui seront utilisés comme emballages pour la vente de certains produits et d’autres objets artisanaux. “Nous avons une commande de 400 à 500 sacs. Avec la structure mise en place pour travailler à la chaîne, nous sommes déterminés à honorer notre engagement”, dit Ramesh Bondy.

Pour donner un grand coup de pouce à la productivité et améliorer la qualité des produits, l’administration de SHA compte solliciter la Small Enterprise and Handicraft Development Authority pour faire l’acquisition d’équipements appropriés et utiliser une technologie plus avancée pour exploiter la main d’œuvre et les ressources humaines disponibles.

“Cette la première école spécialisée dans le Sud qui offre la possibilité aux personnes handicapées d’intégrer la société en occupant un emploi. D’où notre effort pour ne pas perdre cette chance”, explique Ramesh Bondy.

Roshansing et Altee Ramdhoree observent de loin chaque geste de Rahoo, leur fils âgé de neuf ans dans la cour. Sourd- muet, le petit Rahoo fréquente cette école spécialisée depuis deux ans.

Ses parents l’ont fait admettre pour qu’il puisse s’épanouir dans un nouvel environnement. Les Ramdhoree habitent le village de Nouvelle-France. Ils font le trajet Nouvelle France-Riambel chaque matin par autobus pour que Rahoo puisse bénéficier des facilités accordées aux enfants dans cette région. “Nous n’avons pas le choix. Nous sommes déterminés à tout faire pour soutenir notre fils dans son combat quotidien. Je peux vous dire qu’il a beaucoup changé depuis qu’il fréquente cette école”, dit la mère.


Parents reconnaissants

Mais comme le ministère de la Sécurité sociale rembourse les frais de transport encourus par les enfants, cette famille n’a heureusement pas à trouver l’argent pour le transport quotidien.

Vimala Vardapen, habitante de Surinam, est venue passer la journée avec son fils Vimalen. Cet adolescent de 14 ans, mentalement déficient, ne pouvait pas s’épanouir lorsqu’il était dans une école primaire à Surinam.

“Il ne se retrouvait pas parmi les élèves qui étaient en surnombre dans sa classe. Avec le recul je constate que mon fils a fait d’énormes progrès. Il arrive à se débrouiller tout seul”, reconnaît la mère.

Fondée en 1985 par la Foundation of the Association of Surinam, la SHA a bénéficié de l’aide financière de plusieurs organisations non-gouvernementales de même que de l’ambassade américaine, de La Fondation Espoir et Développement, de Bioculture Mauritius, du Rotary Club de Mahébourg, de United Way et du ministère et de la Sécurité sociale, entre autres.

Plus tard, cet établissement spécialisé a diversifié ses activités dans l’artisanat telles que la vannerie, la peinture, la broderie et la formation.

Comme projet, la direction de la SHA envisage de construire un bâtiment pour abriter son magasin pour des produits artisanaux.

Et avec la période des fêtes qui approche, la direction rappelle aux parents que l’admission se fera au tout début de l’année. Ceux qui sont intéressés peuvent appeler le 625-4055.

Jocelyn ROSE
http://www.lexpress.mu/
2006/11/23 21:13 - BB - Version imprimable 

 DOM - TOM : Le groupe TAM TAM SOURD
 Soud’ Ka Perkysion MATINIK (Martinique)

1er groupe de sourds martiniquais doués à la percussion,
accompagnant la musique antillaise et traditionnelle, possède également ses danseurs sourds


Nos actions proposées :

·Animer une soirée musicale type antillaise, latino…
·Accompagner la musique dans une grande soirée organisée (Gala, festival, cérémonie…)
·Cours de percussions pour tous

Nos actions effectuées :

* 1998 : Animation musicale au Réveillon de la Saint Sylvestre organisé par l’association des sourds de la Martinique;
* 1999 : Participation au grand carnaval de la Martinique ;
* 1999 : Accompagne et anime la soirée musicale pour le 20ème anniversaire de l’ ALSF à Paris (Mains d’or);
* 2000 : Animation musicale pour la 10ème anniversaire du Centre Socio Culturel des Sourds (CSCS 44) ;
* 2001 : Animation musicale pour la 35éme anniversaire du Club Sportifs des Sourds de Nantes (Tournoi international du football);
* 2001 : Animation musicale au réveillon de la Saint-sylvestre à Montpellier organisée par l’ AGSMR.
* 2002 : Présentation musicale devant les sourds de la Guadeloupe au foyer en Martinique.

* Enfin de nombreux petites interventions à la demande des sourds : (anniversaire, soirées surprises, à la plage…)

N’hésitez pas de nous contacter pour de plus amples renseignements :

- par émail : j.camiul@ool.fr
- par fax : 05 96 59 75 14

Le fondateur du groupe
M. Jean-François CAMIUL
2006/10/18 22:38 - BB - Version imprimable 

 DOM - TOM : Envie de faire une soirée antillaise?....
 Envie de faire une soirée antillaise?...

L'association ACASM, groupe folklorique sourde de la martinique a le plaisir de vous proposer ses services pour animer vos soirées !

Groupe Sou'd Ka Perkysion

Pour nous contacter et pour avoir des renseignements:

Fax: 0596.39.80.12
Tel: 0596.39.78.22
Email: dwtmartinique@wanadoo.fr
2006/10/05 23:12 - BB - Version imprimable 

 DOM - TOM : Conversation silencieuse autour d’un café - Ile de la Réunion
 Conversation silencieuse autour d’un café - Ile de la Réunion

Voilà un an que Laurence Rivière a commencé à apprendre le langage des signes. Elle a décidé de lancer un “café-signes” afin qu’entendants, sourds et malentendants se rencontrent, discutent, se découvrent et “entendent” cette langue volubile et fascinante...


“Bonjour.” Premier contact avec ceux qui parlent en silence. Pas besoin d’interprète. Quelle que soit la langue, dire bonjour est universel. Mais après... Comment communiquer avec ceux qui n’entendent pas ? Le regard. Très important le regard. On peut comprendre beaucoup de choses avec les yeux. Mais après ? Reste les gestes. Les signes. Pour la première fois à Saint-Denis, était organisé hier un “café-signes”. L’idée a germé dans la tête de Laurence Rivière, une jeune apprentie en langue des signes qui souhaite devenir médiatrice ou interprète. Elle n’est pas sourde mais a des problèmes de voix, c’est ce qui l’a conduite à pénétrer le monde des sourds et malentendants. Elle est donc bilingue. Habituellement, les cafés sont des lieux plutôt bruyant mais ce jour, au Bistrot, l’ambiance est calme, mais pas inanimée pour autant. Un petit groupe de cinq personnes “signent” tranquillement. Les uns après les autres. Rire. L’humour aussi existe en langage des signes. Celui qui ne connaît pas la langue est désemparé. Mais une attention particulière permet intuitivement de saisir le fil de la conversation. Pour un entendant, regarder deux personnes se parler en langage des signes aurait même quelque chose de fascinant. Difficile en effet d’imaginer que cette succession de doigts pliés, de mains qui se frottent, qui décrivent des figures dans l’air veulent dire quelque chose. Et pourtant...

Lieu de rencontres

Florent est venu par curiosité au café-signe. Il est sourd. Il a travaillé pendant 15 ans à la RATP en métropole. En avril dernier, il a débarqué à La Réunion. “Difficile au début”, explique-t-il. Après un aller-retour en métropole il a décidé de s’installer sur l’île “pour changer de vie”, signe-t-il. Il est ravi et son intégration se fait tout en douceur. Laurence Rivière joue les interprètes. Parfois elle signe en silence, parfois elle traduit en même temps qu’elle signe. Teddy, ami de Laurence n’est ni sourd, ni malentendant, il ne parle pas la langue des signes mais la comprend : “A voir Laurence parler en langage des signes, j’ai appris intuitivement. Il suffit en fait de comprendre le cheminement.” Laurence Rivière explique en effet que la langue des signes ressemblerait d’avantage à l’Anglais ou à l’Allemand au niveau de la syntaxe puisqu’on place le verbe à la fin. M. Dalleau est cuisinier et président de “Deafrun”, association qui propose des formations en langage des signes. Lui parle et signe en même temps. Il lit sur les lèvres de ses interlocuteurs entendant. En fait, cela ne fait que deux ans et demi qu’il a appris la langue des signes. Aussi surprenant que cela puisse paraître, il dit avoir passé 24 ans en métropole sans connaître cette langue et sans avoir jamais rencontré de sourd et de malentendant. De nouveau installé à La Réunion, il est devenu trilingue puisqu’il parle le français, la langue des signes et... le créole. Selon Laurence Rivière, le Café-signes peut avoir plusieurs objectifs à définir avec les participants. Permettre à ceux qui ne connaissent pas cette langue de la découvrir, permettre à ceux qui l’apprennent de la pratiquer mais aussi créer tout simplement un lieu de rencontre au-delà des différences. Il suffit d’être ouvert et de se laisser aller à la rencontre. Les entendants pourront même se laisser surprendre à apprécier les vertus de la conversation silencieuse.

Aude Gaboriau

- Renseignements : 06 92 64 70 66
http://www.clicanoo.com/
2006/09/07 20:36 - BB - Version imprimable 

 DOM - TOM : "La réalité est mieux que le rêve" - Ile de la Réunion
 "La réalité est mieux que le rêve"


De jeunes réunionnais de l’association RESO (Rassemblement Entendants Sourds Offensifs) sont en visite à Paris pour un événement important dont nous reparlerons bientôt dans nos colonnes. Mais avant, tous ces jeunes ont fait une mémorable rencontre pour eux. Emmanuelle Laborit, comédienne sourde, directrice de l’IVT (International Visual Theater), Centre International d’Art et de la Culture des Sourds, est l’icône, le porte voix de bien des enfants sourds. C’est elle qui pousse les lourdes portes du monde du silence pour les ouvrir aux entendants.


C’est Philippe Galant, pionnier de l’IVT, comédien, professeur, adaptateur, graphiste, metteur en scène qui a accueilli mardi après-midi le groupe de jeunes sourds et qui a fait visiter aux jeunes visiteurs réunionnais, le centre situé dans les murs de l’ancien Théâtre du Grand Guignol, au cœur de Paris.
Il existe 14 niveaux dans l’enseignement de la langue des signes. Tous niveaux confondus, le centre compte actuellement une centaine d’entendants qui, pour des raisons diverses, sont attirés par le langage signé.

Tous des raisons d’apprendre

Un professeur sourd du centre assurait ce jour-là un cours de niveau 4, dans une salle surchauffée du premier étage, à Élodie, Catherine et Arnaud, tous trois entendants. Élodie, hôtesse d’accueil dans un aéroport, confie qu’elle "aime communiquer et aider les autres" ; Catherine, professeur de danse, s’"intéresse à tout ce qui touche au domaine des sensations", alors que Arnaud veut apprendre à "signer" pour échanger avec sa fille sourde de 2 ans.
Les élèves adultes qui suivent les cours de niveau 11, dont une orthophoniste, une institutrice, une journaliste, un militant associatif, partagent tous la même envie de découvrir la culture sourde, sa syntaxe, sa grammaire, ses images, sa force. Les trois élèves sourds pris en charge par Frédéric sont là quant à eux pour se perfectionner, élargir leur vocabulaire, se spécialiser. Sabine, professeur sourde en charge d’une dizaine de débutants, confie que l’initiation est un peu difficile, mais une fois les premiers signes acquis, l’on est poussé par l’envie d’apprendre et d’apprendre encore. Au centre, ce n’est pas le français signé autorisé par l’Éducation Nationale qui est enseigné, mais la langue des signes, un vocable à part entière ouvert à tous.

Un signe d’encouragement

Tout au long de la visite qui a permis de découvrir aussi les ateliers de spectacles pour adultes et enfants sourds, le bureau d’édition, de rencontrer le personnel administratif sourd et entendant, les enfants avaient le regard à l’affût d’un seul visage, celui d’Emmanuelle Laborit. C’est au pied du bâtiment qu’elle les a surpris. Yeux ronds, interloqués sur l’instant, puis le visage enjoué : c’était bien elle, leur rêve devenait réalité. Les images de la comédienne affichées sur les murs de l’association dionysienne se faisaient chair.
"C’est un rêve de te rencontrer, que quelqu’un comme moi arrive à communiquer avec toi", avouera Tracy à la comédienne qui apprendra aussi que Lionel, d’ordinaire plutôt réservé, a lu son livre “Le Cri de la Mouette” "à une vitesse folle." Très informé sur les activités de la comédienne, il lui demandera si elle envisage de se rendre à La Réunion pour jouer “Le monologue du vagin”. Elle ne s’est pas opposée à cette idée. Émus mais sans gêne, les enfants questionnent et échangent avec Emmanuelle Laborit comme s’ils la connaissaient depuis toujours.
Ce moment d’émotion intense quasi magique, Joëlle ne l’oubliera jamais. "C’est la première fois que je rencontre une actrice célèbre, une sourde célèbre, nous confie-t-elle. Pour moi, il n’y a pas de star à La Réunion. La vraie star c’est Emmanuelle Laborit. Enfin je l’ai rencontrée, je l’ai touchée, je sais qui elle est, j’ai pu communiquer en direct avec elle...C’est un bonheur. La réalité est mieux que le rêve."
Messages d’encouragements, promesses de se revoir et de mettre en place des échanges entre l’IVT et l’association RESO : Emmanuelle Laborit a fait briller bien des yeux mardi : "surtout restez vous-mêmes, ce n’est pas la peine de copier les autres, c’est votre identité à vous." "Assumez vos choix, vos envies et allez jusqu’au bout."

Stéphanie Longeras

Article paru dans Témoignages le vendredi 7 juillet 2006 (page 7)
URL : http://www.temoignages.re/
2006/08/09 00:50 - BB - Version imprimable 

 DOM - TOM : Apprendre à transmettre la langue des signes - Nouvelle Calédonie
 Apprendre à transmettre la langue des signes

Quatre jeunes femmes sourdes et muettes suivent actuellement des cours pour devenir formatrice en langue des signes française. Organisée aux ateliers de pédagogie personnalisée de la MIJ, cette formation est une première en Calédonie.

Pas un bruit, pas un murmure ne s’échappe de la petite salle de formation des ateliers de pédagogie personnalisée de la MIJ. Pourtant, derrière la porte, il y a bien quatre jeunes femmes, bien décidées à changer leur destin.
Toutes les quatre sourdes et muettes, elles suivent, encadrées par Annick Herlaut, des cours afin de devenir formatrices en langue des signes française. Dans un silence rempli d’espoir et de gestes, Christelle, Louise, Florence et Sonia travaillent avec acharnement, à améliorer leur langue des signes, qu’elles maîtrisaient déjà auparavant, mais surtout à pouvoir, elles-mêmes, l’enseigner à d’autres et plus particulièrement à des enfants.

« Apporter une pédagogie »

Cette première sur le territoire se déroule à raison d’une semaine de cours par mois. Alors que les jeunes femmes ont achevé, hier, leur deuxième semaine de formation sur les six prévues, elles attendent avec impatience la prochaine, en juillet.
Pour elles, l’enjeu est de taille. Venues de La Foa, Lifou et Nouméa, où elles se trouvent bien souvent isolées et sans travail, elles espèrent, grâce à cette formation, trouver un emploi et devenir enseignante en langue des signes française. Seule l’une d’entre elle, Christelle, travaille déjà comme auxiliaire d’intégration, dans la classe spécialisée d’une école.
« C’est avant tout une langue visuelle destinée aux sourds et il faut qu’elle soit imagée. On est là pour travailler ce visuel et apporter une pédagogie, explique Annick Herlaut, qui tient à ce que les formations en langues des signes soient assurées par des sourds. Ils sont les meilleurs profs, car ils sont capables d’imager les choses. » Et grâce à ces jeunes filles, l’apprentissage de la langue française des signes pourra être étendu à une plus grande partie de la Calédonie.

http://www.info.lnc.nc/
2006/06/13 12:32 - BB - Version imprimable 

 DOM - TOM : Un cousin acquitté faute de preuves - ile maurice
 Un cousin acquitté faute de preuves

Moonesh Kumar Bheeky, dit Kamlesh, a été acquitté par la cour intermédiaire. Il était poursuivi pour le viol de sa cousine, Soonita, qui est sourde et muette. Des contradictions et des incohérences dans la version de Soonita ont joué en faveur de l’accusé. La magistrate Nirmala Devat a préféré celle de Kamlesh au témoignage de Soonita, donné par la langue des signes. J. Mareacheallee, instituteur spécialisé, a été l’interprète auprès de la cour.

Soonita, 24 ans, vit avec sa mère. Celle-ci, femme-laboureur, part tôt le matin au travail et ne regagne sa demeure que dans l’après-midi. Ce 9 octobre 1998, raconte Soonita, elle est seule à la maison. Elle fait la vaisselle. Kamlesh entre dans la maison et ferme la porte derrière lui.

Soonita continue son récit. Kamlesh l’emmène dans une autre chambre et la pousse par terre. Il caresse ses seins et lui enlève ses vêtements. Puis, il a des relations sexuelles avec elle, avant de s’enfuir. En cour, elle précise que deux autres personnes ont pourchassé son cousin quand celui-ci s’est sauvé.

Parmawtee, la mère de Soonita, a elle aussi donné sa version. Ce jour-là, elle est rentrée plus tôt que prévu à la maison. Elle trouve sa fille en larmes. En la questionnant, Parmawtee comprend que Kamlesh est venue chez elle en son absence et qu’il s’est «bagarré» avec Soonita, que Kamlesh «finn trap so lestoma». Vers 21h30, elle accompagne sa fille au poste de police de Phoenix pour porter plainte contre Kamlesh. Elle maintient que sa fille lui a dit que Kamlesh l’a violée.

Kamlesh nie en bloc les allégations de Soonita. Il raconte que vers 8h45 ce jour-là, après avoir aidé son oncle, il rentrait chez lui. Il passe devant la maison de Soonita et entend des bruits provenant de la cuisine. Il précipite à l’intérieur et aperçoit Soonita tenant une boîte d’allumettes. Une cocotte-minute (pressure cooker) est par terre.

Soonita est confuse, dit Kamlesh. Il se saisit de la boîte d’allumettes et la pousse. Au même moment s’amène Sevamee, une voisine. Elle lui demande d’aller faire une course. Aussi, dit Kamlesh, il laisse Soonita aux soins de Sevamee. Il précise également que Soonita devient hystérique quand on la touche.

Le Dr Satish Boolell, qui a examiné Soonita, a conclu qu’elle souffre d’une légère déficience mentale (slight mental impairment) et d’épilepsie. Elle a été traitée à l’hôpital psychiatrique Brown-Séquard.

La magistrate a qualifié Soonita de témoin très difficile, répondant aux questions avec de grandes difficultés. A titre d’exemple, elle a d’abord dit que le délit a été commis dans la cuisine et, un peu plus tard, que c’était dans la chambre à coucher… La cour a opté pour l’acquittement de Kamlesh.

http://www.lexpress.mu/display_article.php?news_id=64818
2006/05/18 19:53 - BB - Version imprimable 

 DOM - TOM : Sous le signe du dictionnaire - Ile Maurice
 Sous le signe du dictionnaire
 
Notre langue des signes peut dormir sur ses deux oreilles. Elle ne risque pas de se retrouver parmi les langues en voie d’extinction avec le nouveau dictionnaire d’Alain Gébert et de Dany Adone qui vient d’être lancé. Ce dictionnaire, passionnant, joue beaucoup sur le visuel et est destiné aux sourds comme aux entendants.

Il traite de la grammaire, du vocabulaire, du temps, vous explique à travers cinq paramètres comment s’exprimer. « Il faut prendre en compte la forme de la main, de son orientation, de sa location, de ses mouvements et des éléments non manuels telle l’expression du visage », explique Alain Gébert.

Il faut préciser que Kathy, Irani, Asoya, Nerooka et Josian ont été les principaux informateurs des auteurs dans l’élaboration de ce livre. Ils enseignent cette langue à la Society for the Welfare of the Deaf. Ils comptent d’ailleurs initier le public à cette langue en juin. Ceux qui sont intéressés doivent se renseigner au 464.38.34. Le dictionnaire est, quant à lui, en vente en librairies à Rs 350. Il est distribué par les Éditions du Printemps.

Publié par l'express dimanche
http://www.lexpress.mu/
2006/05/14 13:53 - BB - Version imprimable 

 DOM - TOM : Mieux communiquer avec les sourds - Nouvelle Calédonie
 Orphelinat
Mieux communiquer avec les sourds - Nouméa


L’Association pour la surdité organisait, cette semaine, un stage de langage parlé complété, à l’école arguerite-Lefrançois. Cette technique permet aux enfants sourds ou malentendants d’accéder à la langue française et facilite la lecture sur les lèvres ainsi que l’apprentissage de la lecture.

Joindre le geste à la parole, une expression qui trouve tout son sens avec le langage parlé complété. Cette technique de communication permet aux enfants sourds et malentendants d’accéder à la langue française. « Cette aide à la lecture labiale permet aux sourds de visualiser ce qu’ils n’entendent pas. L’articulation est accompagnée d’un geste de la main qui correspond à une syllabe », explique Stéphanie Driollet, codeuse diplômée en langue française parlée complétée.
Venue spécialement de métropole à la demande de l’association pour la surdité, elle animait ainsi deux stages de langage parlé complété, à Nouméa. La semaine dernière, la première session s’adressait aux initiés, parmi lesquels plusieurs orthophonistes venus se perfectionner.

Complémentaire à la langue des signes

Cette semaine, à l’école Marguerite-Lefrançois, les cours étaient dispensés à un groupe de débutants. « C’est très simple et vingt heures de cours suffisent ; après, il faut juste s’entraîner pour parler plus vite », ajoute Stéphanie Driollet.
Différent de la langue des signes, le langage parlé complété est un code phonétique qui s’appuie sur la langue française, tandis que la langue des signes est une langue à part. « C’est complémentaire à la langue des signes qui permet aux sourds de communiquer entre eux, ajoute la spécialiste. Là, ça leur permet de communiquer avec une langue française riche et de devenir complètement autonome grâce à elle. »
La session de stages se terminera vendredi et, déjà, l’Association pour la surdité envisage de faire revenir Stéphanie Driollet l’an prochain. En attendant, l’association démarrera des cours de langue des signes française, au mois de mai, et envisage également de développer des cours de langage parlé complété.

Contact

Renseignements et inscriptions pour les cours de langue des signes auprès de l’Association pour la surdité au 79 09 29

Pourquoi apprenez-vous le langage parlé complété ?

• Corinne Versari
Je suis auxiliaire de vie scolaire et j’ai déjà suivi une spécialité de langue des signes française, une formation financée par la Province sud. J’ai en effet suivi un enfant sourd profond pendant deux ans et demi, qui est aujourd’hui parti en CLIS. Mais j’espère continuer dans cette branche, c’est pourquoi je poursuis aujourd’hui cette formation. Le langage parlé complété que j’apprends est beaucoup plus facile que la langue des signes. J’apprécie énormément.

• Denise Kouriane
J’ai eu sept filles et deux garçons et mon petit dernier, âgé de 2 ans et demi, est malentendant. Il est suivi par le corps médical depuis un an et, chez son orthophoniste, j’ai vu une affichette pour ce stage. Je me suis inscrite car, si j’ai déjà les rudiments en langage parlé complété, j’ai voulu approfondir mes connaissances. C’est vrai qu’il y a la mimique pour communiquer avec un enfant en bas âge, mais je préfère le LPC, car c’est vraiment la langue française.

http://www.info.lnc.nc/
2006/04/22 13:52 - BB - Version imprimable 

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