Du langage des signes au langage des bulles
Bénédicte Gourdon, psychologue et auteur de bande dessinée.
L'influence de son scénariste de conjoint, Éric Corbeyran, est passée par là. De fait, l'univers de la BD n'est pas à proprement parler le sien, puisqu'elle est psychologue sur l'unité d'accueil et de soins des personnes sourdes du CHU. Ce qui fait d'elle une bilingue pratiquant aussi bien le langage des signes que celui des bulles. « J'ai ouvert les portes de l'édition avec une collection d'imagiers, aux éditions Thierry Magnier, commencée en 2001, explique la psychologue et auteur. L'envie de mêler mon métier et de partager ce que je savais. »
Lier sourds et malentendants
Une dizaine de livres illustrés sont nés de sa rencontre avec Roger Rodriguez (sourd), formateur en Langue des signes française (L.S.F) et des illustrateurs. Des imagiers pour enfants créant un pont entre deux univers, celui des sourds et des entendants. Les mots sont écrits, traduits en L.S.F sur la page de gauche, et illustrés pleine page en images sur la page de droite.
En 2007 est paru « Des mots dans les mains », l'histoire d'un jeune garçon sourd intégré. « Je voulais montrer les problèmes de communication et d'intégration par rapport à un langage obligé pour les établir. » « Héritages » est son dernier album (2011), issu d'une idée de Lucien Rollin, dessinateur chez Dupuis, de créer une collection autour du thème des sorcières réalisée exclusivement par des femmes. Hypathie, Bianca et Sorcelleries et Dépendances ont précédé son récit. « Un polar fantastique à l'ambiance énigmatique » situé à Bordeaux, dans une collaboration avec Stéphanie Hans, illustratrice strasbourgeoise.
Le prochain livre de Bénédicte sera une réalisation entre les deux conjoints et s'intitulera « Le Port de la Lune ». Un polar édité chez Vents d'Ouest, avec une fois de plus, Bordeaux pour décor.
Carmaux. Le mineur met en fuite son agresseur
tribunal
«Il m'a mis une claque et il m'a fait mal », répète inlassablement par le langage des signes et par interprète interposé, Éric. À, 48 ans, prévenu d'agression sexuelle sur un mineur, en juin 2010 à Carmaux. Le prévenu est sourd et muet mais pas manchot. Il a suivi un jeune de 13 ans qui se rendait au collège et, se glissant à ses côtés, a tenté de lui caresser le sexe. Le mineur ne s'est pas démonté et lui a asséné une gifle. Son agresseur s'est enfui avec le mineur à ses trousses. Un automobiliste de passage s'est arrêté pour mettre fin à la course-poursuite et a conduit l'individu au commissariat. Le jeune garçon a expliqué que ce n'était pas la première fois que l'individu se frottait à lui. Éric, qui souffre d'une déficience mentale, a fait l'objet d'une hospitalisation d'office au Bon Sauveur. Il s'y trouve d'ailleurs encore. Le psy, qui l'a examiné, a dénoté une forte imprégnation pédophilique, avec un risque de récidive important.
« Que se passerait-il si un enfant n'osait ou ne pouvait réagir ? » lui demande le président, Dominique Bardou, lors de sa comparution devant le tribunal d'Albi, jeudi matin. L'interprète s'évertue à faire passer le message par signes. « Il m'a mis une claque et m'a fait mal », répond le prévenu.
« Un dossier brûlant »
Le père du mineur s'est déplacé pour demander 3 000 € de dommages et intérêts pour le préjudice moral subit par son fils, « en souhaitant que cet individu ne se promène plus dans la rue ».
Pour Claude Dérens, le procureur de la République, « on est sur un dossier brûlant, c'est quelqu'un qui peut récidiver. Mais il est impossible de mettre quelqu'un derrière lui en permanence. » Il a requis 2 ans de prison s'il ne se pliait pas à un suivi socio-judiciaire avec injonction de soins.
Son avocate, Me Emmanuelle Pamponneau, rappelle qu'il ne s'agit que d'une tentative d'agression sexuelle. « On dit qu'il n'est pas vraiment malade mais il est hospitalisé au BS depuis 8 mois. Le suivi sociojudiciaire me semble adapté à sa situation. » Le tribunal a suivi les réquisitions et condamné le prévenu à suivre ces fameux soins pendant 5 ans, avec une interdiction d'approcher des mineurs. Il devra verser
1 000 € de dommages et intérêts à sa victime. Il a aussi été inscrit d'office au fichier des délinquants sexuels.
http://www.ladepeche.fr
Publié le 26/02/2011 03:51 | Patrice Scoccia
Emmanuelle Laborit a découvert en même temps le m...
Emmanuelle Laborit a découvert en même temps le monde des sourds et celui de la culture quand elle a rencontré, à 7 ans, l’International visual theatre. Comédienne depuis l’âge de 9 ans, elle a joué au théâtre dans des mises en scène de Ralph Robbins (Voyage au bout du métro), de Thierry Roisin (Antigone, créé au Festival d’Avignon), ou encore Philippe Carbonneaux (Pour un oui ou pour un non).
C’est avec son rôle dans Les Enfants du Silence, mis en scène par Jean Dalric et Levent Beskardès, qu’elle devient célèbre. En 1993, elle obtient le Molière de la Révélation théâtrale.
Le théâtre du silence
Au cinéma, elle a tourné avec Claude Lelouch (11’’.09’.01 September 11), Roberto Faenza (La Vie silencieuse de Marianna Ucria) ou encore Caroline Link (Au-delà du silence) et Ariane Mnouchkine (La nuit miraculeuse).
Elle a raconté son histoire dans une autobiographie, Le cri de la mouette, publié aux éditions Robert Laffont. Son livre a été traduit en 14 langues et a obtenu le prix Vérité.
Parallèlement à son engagement pour la reconnaissance de la langue des signes française (LSF), Emmanuelle Laborit a pris en 2003 la direction d’IVT (International Visual Theatre), et ouvert à Paris, en janvier 2007, le premier théâtre en France dédié à la langue des signes, aux arts visuels et corporels.
Emmanuelle Laborit / Comédienne
« Une langue n’existe que dans une culture »
La comédienne fait vivre la culture sourde à Paris à travers l’International Visual Theatre (IVT) qui propose des spectacles, enseigne la langue des signes et édite des ouvrages pédagogiques.
Depuis quand existe l’International visual theatre (IVT), quelle est son histoire ?
L’IVT est le fruit de la rencontre d’Alfredo Corrado, artiste sourd américain, et de Jean Grémion, journaliste français entendant, au festival mondial du théâtre universitaire de Nancy en 1977. Ils se sont liés d’amitié et ont voulu créer un théâtre autour du geste et du mouvement.
Au début de leur collaboration, ils se sont installés dans le château de Vincennes et ont commencé un travail sur l’identité sourde. Ils souhaitaient avoir des comédiens sourds, ce qui n’existait pas à l’époque. Seul le sport était développé dans la communauté sourde. La culture, le théâtre c’était pour les entendants !
Alfredo Corrado a fait un très long travail pour reconstruire l’identité sourde et inscrire la langue des signes dans une culture. Une langue n’existe que dans une culture.
Il a mis en place les premiers cours de langue des signes, qui n’était pas enseignée en France à l’époque. Il a fallu construire la pédagogie de l’enseignement et l’IVT a édité le premier dictionnaire bilingue langue des signes françaises/Français.
Un laboratoire de recherche linguistique, artistique et pédagogique
? Combien de comédiens sourds y a-t-il aujourd’hui ?
Notre compagnie, installée cité Chaptal à Paris depuis 2007, compte quinze à vingt comédiens sourds intermittents du spectacle. À travers la France, de petites compagnies voient le jour en province.
? Quelle est votre programmation ?
Je définis l’IVT comme un laboratoire de recherche linguistique, artistique et pédagogique. Nous avons travaillé avec les marionnettes, nous avons adapté du Shakespeare. On touche à tout. Une fois par an nous avons également un spectacle pour le jeune public, afin de transmettre l’identité sourde aux jeunes générations, et de permettre à une famille avec des enfants sourds de pouvoir profiter de moments de plaisir partagé. J’adore aussi les arts visuels où il n’y a pas de texte : la danse, le burlesque… J’aime présenter ce travail à notre public.
? Quel est votre public ?
Je m’adresse à tous les publics. Beaucoup de gens pensent que je ne travaille que pour les sourds, pas du tout.
IVT a attiré 10 000 spectateurs la première année d’ouverture en 2007. Nous avons diffusé 300 cartes IVT depuis septembre dernier, pour une salle de 180 places. C’est une petite salle, un théâtre de proximité, intime, ce qui est bien pour la langue des signes. En formation, nous accueillons environ 800 stagiaires à l’année.
Faites-vous des tournées en France ? Allez-vous venir en Alsace ?
Oui nous faisons des tournées. Nous sommes venus à plusieurs reprises à Strasbourg, notamment en mai dernier pour présenter le spectacle « Pour un oui ou pour un non ». Pour l’instant nous n’avons pas d’autres dates prévues en Alsace mais j’aimerais beaucoup y retourner.
? Comment est née la pièce Héritages qui mêle acteurs sourds et entendants ?
Ma philosophie a toujours été de faire travailler ensemble sourds et entendants. Avec Héritages, je voulais aborder l’histoire des sourds. Nous avons travaillé avec l’écrivain Bertrand Leclair. Il a construit une œuvre radiophonique autour du Congrès de Milan, qui a interdit en 1880 l’usage de la langue des signes. Je lui ai demandé de donner une suite à ce travail pour en faire une pièce de théâtre.
Au contact de ses élèves sourds
? Pourquoi le Congrès de Milan, qui a eu lieu en Italie, a eu une telle influence en France ?
Cela ne s’est pas produit du jour au lendemain. Bien avant 1880, on a voulu au nom des progrès de la médecine, réparer l’oreille cassée des sourds. Les premières recherches consistaient à faire couler de l’huile bouillante dans l’oreille ! La langue des signes a toujours fait peur. Il fallait nous faire rentrer dans la norme, dans la majorité.
L’histoire des sourds est mondiale. Tous les pays ont subi cette interdiction. On a subi un génocide linguistique. On a essayé de faire disparaître la langue des signes et on a forcé les sourds à parler, « la parole pure ».
? Comment est née la langue des signes ?
Les sourds l’ont créée entre eux. Puis l’Abbé de l’Épée a été le premier à l’utiliser dans l’enseignement. Il l’a apprise au contact de ses élèves sourds. Il était abbé, en charge de transmettre la parole divine et pour lui le meilleur moyen pour que les sourds aient accès à la religion était la langue des signes. Il a été un précurseur, et le monde entier s’est inspiré de ses travaux avant de subir l’interdiction de la langue des signes.
Des classes bilingues «français / langue des signes»
? Tous les sourds se comprennent ou la langue des signes connaît des variantes en fonction des pays ?
Il y a des variantes. C’est comme les autres langues. Chaque langue est différente. Si vous allez au Japon, la langue des signes est très différente de la langue française : on ne mange pas de la même façon, eux utilisent des baguettes, forcément cela change plein de chose. Même si on a des codes communs, la langue est fondamentalement liée à l’histoire du pays.
? Ce n’est qu’en 2005 que la langue des signes a été reconnue officiellement. Pourquoi la France a tant tardé à la reconnaître ?
Je ne sais pas pourquoi. Elle a été reconnue en 2005 dans le cadre de la loi sur l’égalité des chances pour les personnes handicapées. Je ne me sens pas handicapée ! Vous imaginez le cocktail quand on parle de handicap : il n’y a pas un handicap qui ressemble à un autre ! Nous, on a une différence linguistique, c’est autre chose.
Cette loi reconnaît la langue des signes, mais en même temps il n’y a aucun engagement concret de l’État pour reconnaître la langue des signes comme une langue de valeur qui permet de construire des individus en tant que citoyens sourds. Il n’y a qu’à Poitiers et Toulouse qu’il existe des classes proposant un enseignement bilingue Français/langue des signes.
? Vous comment avez-vous découvert la langue des signes ?
J’ai eu la chance de découvrir la langue des signes à l’IVT à 7 ans. Mes parents ne connaissaient pas d’adultes sourds, n’avaient jamais vu de sourds à la télé ni entendu parler de la langue des signes.
Quand un médecin s’est rendu compte que j’étais sourde, il a mis en garde mes parents en leur interdisant d’utiliser la langue des signes, leur disant que les sourds adultes étaient des débiles. Il leur a promis que je m’intégrerai en parlant.
Mes parents ont suivi les indications des médecins parce qu’ils étaient pleins d’espoir comme tous les parents. Mais ils se rendaient compte que cela n’allait pas. Ils essayaient d’articuler, mais toujours les mains venaient en renfort. Ils voyaient bien que c’était mes yeux qui fonctionnaient. Jusqu’au jour où ils ont écouté cette petite boîte magique, que je ne connais pas du tout, et qui s’appelle la radio.
Ils ont entendu une émission de France Culture avec Alfredo Corrado, et se sont décidés à aller voir par eux-mêmes de quoi il s’agissait sans plus écouter les médecins. Ils sont allés à l’IVT et cela a été une grande découverte. C’est comme cela que j’ai découvert la langue des signes, les adultes sourds, le monde sourd.
? À l’adolescence, on vous a interdit de l’utiliser…
À l’époque, il n’y avait que des écoles oralistes. J’étais convoquée à maintes reprises par la directrice parce que je distribuais des documents avec l’alphabet de la langue des signes parce que mes camarades ne la connaissaient pas.
Au bac français, j’ai voulu avoir un interprète. Je n’ai pas voulu que ce soit mon prof de français que je connaissais depuis toute ma scolarité qui m’accompagne. On m’a convoqué au bureau de la direction pour me dire que ce n’était pas possible, qu’on avait toujours passé le bac français en étant oralisé et en étant accompagné par le professeur de Français.
Je n’ai pas cédé. J’ai commencé à être autonome. On ne pouvait pas m’interdire la langue des signes.
? Comment avez-vous fait le choix de faire du théâtre votre métier ?
À partir du moment où j’ai découvert l’IVT, j’ai toujours été baignée dans le théâtre. Je me suis construite avec le théâtre.
Propos recueillis par Elodie Bécu
http://www.dna.fr/
Dans le cadre de leur formation, Marion Bénazet, Marion Brochard, Priscillia Constans et Elodie Delassat organisaient, au lycée agricole de Lavacant, une journée de sensibilisation aux handicaps physiques. Quatre élèves qui font partie d'une classe de BEP services aux personnes et que l'on pourra qualifier de dinosaures à la prochaine rentrée scolaire. Le diplôme disparaît au profit du bac pro. Cette journée visait à montrer le quotidien des personnes handicapées et les difficultés auxquelles elles se heurtent. Patrick Lagroye, aveugle, a raconté sa vie de tous les jours avec son chien « Airbus ». Pour les malentendants, Cécile Petulla a parlé du langage parlé complété, « basé sur le français. C'est un découpage de la langue française par phonèmes et par syllabes. On s'aide de la langue française pour poser un code. C'est une aide à la lecture labiale », explique Cécile, maman d'une petite fille malentendante. On peut l'apprendre en quelques jours. Une forme de langage non comparable avec la langue des signes, qui est une langue à part entière avec sa grammaire et son vocabulaire. « Malgré leur handicap, ils arrivent à vivre comme nous », estime Timothé, élève de 2e pro. « Ce type de rencontre apprend à parler avec eux au quotidien. Ça nous aide à les comprendre », rajoute une élève d'un BEPA service à la personne.
La cinquantaine d'élèves participant à cette rencontre a aussi dialogué avec des bénévoles de l'Association handisport de Pavie sur le quotidien des personnes à mobilité réduite, ils ont vu un petit film intitulé « De la mobylette au fauteuil roulant », sensibilisation sur les accidents de la route, et un match amical handisport entre valides et non valides a clôturé cette journée.
Médiathèque Croix-Rouge Des activités pour les enfants et les bébés
La médiathèque Croix-Rouge propose régulièrement des animations en direction des enfants à partir de 4/5 ans et même pour les bébés.
Mercredi 2 mars à 10 h 30, pendant l'heure du conte, Julie raconte « Grigrigredinmenufretin », un conte de Grimm (Éditions Gautier-Languereau), interprété en Langue des signes française par Cyril Schuer. Pour tous à partir de 5 ans.
Mercredi 9 mars à 11 heures, la Ronde des albums est consacrée au Moyen-Âge, pour les enfants à partir de 4 ans.
Mercredi 16 mars à 15 heures, le théâtre d'images proposera « Le cadeau de Caro », pour tous à partir de 4 ans.
Samedi 26 mars à 9 h 30, l'heure des bébés est un moment de lecture tendresse pour les tout-petits et leurs parents. Les bibliothécaires les accueillent en dehors des heures d'ouverture de la médiathèque, avec des histoires à lire ensemble. Pour les 6 mois/3 ans et leurs parents (durée : environ une demi-heure).
Mercredi 30 mars à 16 h 30, une séance de diapositives titrée « Guillaume le Ménestrel », sur un texte de C. Martin et des dessins de J. Parello-Marneix, sera proposée aux jeunes à partir de 4 ans.
Toutes ces activités sont gratuites, mais une inscription préalable est obligatoire au 03.26.35.68.51.
Médiathèque Croix-Rouge - 19, rue Jean-Louis-Debar.
Publié le mercredi 23 février 2011
http://www.lunion.presse.fr
Voyages-sncf.com : un service Visio T’chat en langue des signes
Voyages-sncf.com lance Visio T’chat, un service de relation client en langue des signes, pour les personnes sourdes et malentendantes.
Pour la première fois, Voyages-sncf.com lance un service de Visio T’chat.
Destiné aux personnes sourdes et malentendantes, ce nouveau service répond à leurs besoins spécifiques en matière de Relation Clients.
Des conseillers formés à la langue des signes française et dotés d’une webcam sont à leur disposition du lundi au samedi de 14h à 19h pour répondre à l’ensemble de leur interrogation, de la recherche d’informations au suivi de commande en passant par la réservation.
Le service est accessible depuis quatre lieux distincts sur le site : l’espace « Dialogue de vente », la page « Personnes Sourdes ou malentendantes » présente dans la rubrique dédiée aux Voyageurs Handicapés, le « Guide du voyageur » présente dans la rubrique Voyageurs Handicapés, et la Faq « L’offre pour les personnes Handicapées».
Le Visio T’chat est en test durant six mois.
Voyages-sncf.com : un service Visio T’chat en langue des signes
Le tribunal correctionnel de Niort a condamné mardi après-midi Bernard G. à un an de prison dont six mois ferme pour deux vols et une tentative de vol commis la semaine dernière. Il s’agit de la seizième condamnation de ce niortais de 52 ans. Sourd-muet, il était accompagné à l’audience par un traducteur en langue des signes.
Vendredi soir à Zinga zanga, Artemime, association pour sourds et entendants, a séduit le public avec Artémime fait son show.
Le spectacle réunissait sourds et entendants pour une première qui a fait salle comble.
Le but de l'association était de faire découvrir la richesse et la beauté de la langue des signes à tous où la voix et la danse étaient mêlées.
Un spectacle inoubliable et riche en émotion, particulièrement avec L'aigle noir de Barbara, temps fort de la soirée, interprété en signes par France Rougié, chanté par Charlotte et chorégraphié par Marie.
Colomiers. Nathalie Vigneau utilise ses mains pour communiquer avec les bébés
On pourrait dire « C'est de la communication à portée de main ». Nathalie Vigneau infirmière de profession a fait une formation à la langue des signes pour mieux communiquer avec bébé dès l'âge de 7 mois : « J'ai appris avec ma fille cet outil de communication gestuelle. C'est un support à l'acquisition du langage, même si bébé ne sait pas s'exprimer, il ressent des émotions et des désirs et peut ainsi nous comprendre. D'ailleurs il répond en pointant du doigt, dit au revoir avec les mains, ainsi il communique ». Nathalie s'est formée à la langue des signes et a étudié des méthodes américaines qui ont mis au point ce langage pour les petits de 7 mois à 18 mois, avant qu'il ne puisse vocaliser. Pour apprendre aux assistantes maternelles, au personnel de crèches, Nathalie est devenue formatrice en communication gestuelle et propose des formations professionnelles : « Je me déplace aussi dans les familles, nous étudions une trentaine de signes du quotidien. Nous échangeons entre parents, grands-parents, et avons comme support des comptines, et des petits jeux » Son atelier d'initiation s'appelle « Kestumdis » Contact tel 06 63 66 20 60. Nathalie a fait découvrir son atelier de communication gestuelle au Kiosque Bébé à Colomiers, lors de la braderie puériculture.