En chiffres
L’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) tient jeudi sa deuxième séance d’audition de mémoires sur le projet.
Comité d’action de Parc Extension (CAPE) déposera jeudi soir son mémoire sur le projet de conversion de l’ancien Institut des sourds-muets. L’immeuble, situé à l’angle du boulevard Saint-Laurent et de la rue de Castelneau, fait l’objet d’un projet de rédeveloppement immobilier qui prévoit l’aménagement de 302 copropriétés.
Le CAPE demande à la Ville de Montréal de ne pas autoriser la transformation de ce bâtiment à des fins résidentielles tant qu’elle n’aura pas mené une réflexion sur l’avenir de l’ensemble de la zone longeant la voie ferrée de la ligne Saint-Jérôme/Montréal et la ligne bleue du métro.
Le CAPE insiste enfin pour que la vocation sociale et communautaire de l’ancien Institut des sourds-muets soit conservée.
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MÉTRO
Publié: 08 décembre 2010 22:20
Alors que se tenait l’audition des mémoires des personnes et organismes désirant s’exprimer à propos du 7400, boulevard Saint-Laurent, aucun interprète en langues des signes n'était présent ! Ce qui a provoqué la colère de la communauté sourde. La séance à été ajournée.
Sujets :
Institut des sourds , église Orthodoxe Saint-Nicholas , Boulevard Saint-Laurent , Rue de Castelnau Est
À peine l’audition de l'Office de consultation publique de Montréal (OCPM) débutée, les membres du centre Alpha-Sourd se sont levés pour interrompre la présidente. Et pour cause, l’interprète en langue des signes, prévu pour l'audition, était absent. Ironie du sort, le 7400, boulevard Saint-Laurent, qui doit être reconverti en condominiums, hébergeait auparavant l’ancien Institut des sourds et muets.
Luc Doray, secrétaire général de l’OCPM s’est dit « déçu de cet incident extrêmement malheureux ». Il a expliqué n’avoir été prévenu que dix minutes avant le début de la séance.
Indignés et en colère, ils étaient une quinzaine de membres de la communauté sourde à s’être déplacés. Alors que les citoyens présents criaient à l’atteinte à la démocratie, au manque de respect et de transparence, il a été décidé en concertation avec le public que la séance serait reportée à une date ultérieure, « selon la disponibilité de la salle ».
L’OCPM opaque ?
Par ailleurs, le public n’a appris que ce soir qu’une seconde audition avait lieu le 9 décembre. En effet, le site de l’OCPM, indique seulement la séance du 8 décembre. Selon Luc Doray, la précision devrait être prochainement indiquée.
La première séance d’audition des mémoires se tiendra donc le jeudi 9 décembre à 19h à l’église Orthodoxe Saint-Nicholas ( 80 rue de Castelnau Est).
Quelque 1.000 handicapés (sourds-muets et aveugles) de la daïra de Hassi Bahbah lancent une nouvelle fois un appel de détresse aux autorités concernées pour leur prise en charge médicale, pédagogique et sociale." Nous sommes sans scolarité ni soutien médical ni pension. Et notre espoir réside dans la réalisation d'un centre spécialisé pour une daïra de 80.000 habitants, étant donné que ceux de Djelfa sont de surchargés", clament les plaignants.
Des personnes se faisant passer pour sourdes, afin de récolter de l'argent dans un train entre Fribourg et Neuchâtel ont été démasquées par une lectrice.
«Au moyen de la langue des signes, j’ai indiqué à la personne qui récoltais des fonds que j’étais sourde également et j’ai essayé d’entamer une conversation. J’ai de suite réalisé qu’il ne comprenait rien et n’était pas sourd», raconte Hadja. La jeune fille est encore écœurée de la mésaventure qui lui est arrivée mardi en fin d'après-midi dans le train entre Fribourg et Neuchâtel.
Deux jeunes hommes et une femme se sont approchés. L'un d'eux a tendu une fiche à l'amie avec laquelle Hadja voyageait. «Il lui a simplement fait signe de lire le document. Cet individu par gestes désordonnées (ne correspondant pas à la langue des signes) lui a fait comprendre qu’il était sourd», explique Hadja. Mais c'est quand elle a vu le logo de la Fédération Suisse des sourds qu'elle s'est vraiment intéressée à cette collecte. Rapidement Hadja a compris qu'elle avait affaire à des imposteurs. Trop tard, son amie avait déjà fait un don. «Lorsque l'individu a remarqué que j’avais compris la supercherie, il a fait un signe à ses comparses et tous trois ont rapidement filé dans le wagon suivant», explique encore Hadja.
Des faux sourds de plus en plus violents
«Ces individus portent un grave préjudice à l’image de la Fédération suisse des sourds, qui est une organisation certifiée Zewo et également à celle de l’ensemble de la population sourde et malentendante», regrette la porte-parole de la FSS Eva Hammar Bouveret. La FSS s'est déjà plainte à plusieurs reprises. Elle invite la population à ne pas inverser un centime à ces malfrats. «Une collecte de la FSS ne se fait qu’au moyens de stands officiels, géré par des professionnels, qui s’expriment oralement. La FSS n’effectue jamais de récolte dans les trains ou dans les bus.
Ces individus sont sans exception toujours des arnaqueurs.» Mais ce qui inquiète le plus l'association c'est que la situation s'aggrave. Le nombre de telles fausses collectes seraient en augmentation et «il semblerait que ces individus font de plus en plus preuve d’agressivité», regrette Eva Hammar Bouveret.
«N'hésitez pas à demander une pièce d'identité»
«En Suisse, près de 80% des ménages ont fait des dons en 2005. C’est beaucoup. La propension à faire des dons attire toutefois aussi des esprits malveillants», reconnaît la Fondation Zewo qui a pour objectif d'assurer la transparence sur le marché des dons en Suisse. Pour éviter de se faire arnaquer par un faut collecteur de don, le ZEWO recommande de ne pas hésiter à demander à voir une pièce d'identité.
Un collecteur honnête doit également être en mesure de montrer une autorisation écrite des autorités s'il agit dans la rue ou du propriétaire des locaux dans lesquels il collecte de l'argent. Il devrait aussi pouvoir remettre des informations sur l'association pour laquelle il dit travailler, un rapport d'activité par exemple.
Enfin, «si une personne a fait un don et qu’elle constate par la suite qu’il s’agit d’une fraude, elle peut déposer une plainte», rappelle le ZEWO.
Handicapés : L’intérêt particulier du wali de Constantine
La célébration de la journée nationale du handicapé a revêtu cette année un cachet particulier à travers un riche programme d’activités lancés par la DAS au niveau des 12 structures publiques de la wilaya de Constantine où cette frange de la société est estimée à 33.726 personnes.
La célébration de la journée nationale du handicapé a revêtu cette année un cachet particulier à travers un riche programme d’activités lancés par la DAS au niveau des 12 structures publiques de la wilaya de Constantine où cette frange de la société est estimée à 33.726 personnes.
Accordant un intérêt particulier à cette catégorie de citoyens, le wali de Constantine, M.?Noureddine Bedoui a tenu à assister à une cérémonie organisée à l’Ecole des sourds-muets de Sidi Mabrouk où il devait procéder à la distribution de 17 chaises roulantes don de la wilaya, aux handicapés moteurs.
Il est à noter qu’en matière de prise en charge des handicapés et dans le cadre des programmes de développement dégagés par l’Etat, Constantine a bénéficié de cinq nouvelles structures dont quatre sont en cours de réalisation alors que les travaux de la cinquième seront lancés prochainement.
Il s’agit d’un centre spécialisé de rééducation pour filles à Massinissa, d’un centre médico-pédagogique pour enfants handicapés à Ali-Mendjeli d’un service d’observation en milieu ouvert (SOEMO) à Constantine, d’une maison d’associations et d’un SAMU social également à Constantine.
PUBLIE LE : 04-12-2010 | 21:31
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La fédération togolaise des associations des personnes handicapées (FETAPH) souffle ses 20 bougies
La Fédération togolaise des associations de personnes handicapées (FETAPH) a célébré son vingtième (20è) anniversaire hier. C’est l’école des sourds muets du Togo Ephaphta de Djidjolé à Lomé qui a servi de cadre à cet anniversaire. Les manifestations commémoratives ont été marquées par le lancement du projet relatif au renforcement des droits des personnes handicapées inscrit dans le Document stratégique de réduction de la pauvreté (DRSP).
Il vise à renforcer les droits des personnes handicapées à travers l’amélioration de la qualité de leur vie par la sensibilisation. Les plaidoyers, la formation, le soutien à la réadaptation, les études de terrain sont les activités de ce projet.
Le projet va ancrer les droits et intérêts des personnes handicapées dans les plans d’actions et budgets officiels. De même, ce projet va outiller les personnes handicapées à connaître et à défendre leurs droits dans les domaines de l’emploi, de la santé et de l’éducation.
Les festivités se sont déroulées en présence de la ministre Méïmounatou Ibrahima, du chargé d’affaire de l’Ambassade d’Allemagne au Togo M. Uwe Baumgärtner et du président du conseil d’administration du FETAPH, M. Kassa Blibo.
Il écope de 3 mois avec sursis pour avoir édenté son oncle
Dakar, 24 nov (APS) – Le tribunal des flagrants délits de Dakar a condamné mercredi un homme âgé de 30 ans à trois de mois de prison avec sursis pour coups et blessures volontaires sur son oncle âgé de plus de 60 ans, a constaté l’APS.
Le mis en cause devra également payer une amende de 100.000 francs CFA à la victime, qui a perdu deux dents lors de la bagarre.
Le procureur a sévèrement réprimandé le prévenu. Il a qualifié son attitude d’irrespectueuse pour avoir frappé à la porte de son oncle à minuit, avant d’escalader le mur et d’aller lui porter des coups.
Le parquet explique que le mis en cause a voulu régler un différend qui existait entre sa mère et son oncle.
Ce différend porte sur un litige foncier à propos d’un terrain dont chacun dit être le légitime propriétaire. Le procureur a requis trois mois de prison ferme contre le prévenu.
A la barre, l’oncle du mis en cause, un sourd-muet, a eu droit à l’assistance de son épouse, qui a servi d’interprète avec le tribunal pour expliquer le déroulement de la bagarre.
L’avocat de la défense a quant à lui sollicité la clémence du tribunal. Le prévenu, a-t-il expliqué, a voulu simplement réparer le tort que son oncle a causé à sa mère.
D’après la défense, l’affaire avait même été déjà réglée en famille et le prévenu avait demandé pardon. Aussi a-t-elle sollicité un verdict allant dans le sens de l’apaisement et de la cohabitation pacifique entre les deux parties.
Le tribunal des flagrants délits, à la suite de son délibéré, a déclaré le prévenu coupable et l’a condamné à trois mois de prison avec sursis. Il payera 100.000 francs CFA à titre de dommages et intérêts à la partie civile.
Mario Jean en spectacle pour la Fondation Signes d’espoir
Les gens qui voudraient faire une pierre deux coups en encourageant financièrement le centre administré par la Fondation Signes d’espoir tout en assistant à un spectacle de l’humoriste Mario Jean pourront le faire lundi soir prochain à compter de 20 h à la salle Albert-Rousseau de Sainte-Foy.
Le Centre Signes d’espoir a été fondé il y a plus de 30 ans par sœur Louise Bellavance. Il est le seul organisme communautaire spécialisé en surdité au Québec à offrir en langue des signes québécoise différents services : soutien, formation, travail (service aux entreprises) et hébergement aux personnes adultes sourdes et en situation de handicap.
Parmi ces services, il y a l’Atelier le Coup de main, un service aux entreprises offert par des travailleurs sourds. Ceux-ci effectuent entre autres des travaux manuels d’assemblage de cartables d’échantillons, la préparation de pochettes pour congrès ou autres grands événements, le tri postal et l’expédition de colis autorisée par Poste Canada, le démantèlement de livres et d’ordinateurs en fin de vie, etc.
L’atelier œuvre aussi pour le monde des affaires en permettant aux sourds de jouer un rôle actif sur le marché du travail. C’est surtout grâce au bouche à oreille que quelques entreprises privilégiées bénéficient des services spécialisés offerts par l’atelier.
En collaboration avec la Fondation Signes d’espoir, le centre organise des activités de financement et de parrainage pour amasser les fonds nécessaires à la réalisation de l’œuvre. En achetant quatre billets au coût de 100 $ l’unité pour cette soirée-bénéfice, on devient par le fait même ambassadeur de la soirée.
Déjà, plusieurs ambassadeurs assisteront au spectacle. On pense ici à Yvette Jacques de l’Atelier le Coup de main, Daniel Forgues de la Fondation des sourds du Québec, Renée-Claude Auclair de Distribution Teknolight, Susan Doyle de l’Académie Doyle, Gilles Gariepy des Entreprises Gilmo de même que René et Richard Rochon du Garage Rochon et fils.
On obtient de plus amples renseignements sur le spectacle-bénéfice de Mario Jean au profit de la Fondation Signes d’espoir en téléphonant au 418 624-4752, poste 208. Il est également possible de visiter le site Internet de l’organisme au www.signesdespoir.org.
Il est enfin à noter qu’un reçu de charité au montant de 50 $ par billet vendu sera expédié sur demande.
Denis Fortin
Publié le 23 Novembre 2010
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Les dernières intempéries l’ont mise à nu
Batna… ville inondable !
La culture de l’interdisciplinarité est totalement inconnue. Des citoyens qui se branchent en toute impunité aux différents réseaux, des routes sans évacuation d’eau et des maisons construites aux bords des oueds. C’est pour ainsi dire du jamais vu !
Le souvenir des dégâts causés par les intempéries de septembre 2007, se chiffrant à des milliards de dinars, est encore vivace dans l’esprit des habitants de la capitale des Aurès qui, d’un point de vue topographique, se trouve dans une cuvette. L’exemple le plus édifiant reste l’école des jeunes sourds-muets (cité la Verdure) qui a avait perdu presque la totalité du matériel pédagogique, et ce en dépit de l’existence d’un tunnel de 2 400 mètres pour la protection de la ville.
Aujourd’hui, on parle de négligence qualifiée, mais on ne connaît toujours pas le responsable. Les orages qu’a connus la ville de Batna au début du mois de novembre ont mis encore une fois à nu l’inefficacité du système d’évacuation des eaux pluviales. 20 minutes ont suffi à bloquer la circulation et à inonder plusieurs quartiers situés sur les hauteurs de la ville, à savoir les cités Bouzghaïa, de Chouhada, Bourdj El-Ghoula, du 5-Juillet et enfin le quartier de la Verdure.
À l’Office national de l’assainissement (ONA), dont le siège se trouve à la cité Kechida (zone industrielle), on nous apprend que l’office ne réalise aucun projet et qu’il ne s’occupe que de la gestion et du nettoyage des réseaux d’assainissent. Les groupes d’intervention en matériel roulant (camion spéciaux) font des déplacements quand c’est nécessaire, et dans les cas extrêmes, ils sont mobilisés, ce qui était le cas lors des dernières chutes de pluie. Un chef d’antenne préside une cellule et reste en contact avec les services météo, qui lui fournissent régulièrement des bulletins. En une nuit, il y a eu 139 interventions, dans 16 points différents, sachant que l’équipe connaît parfaitement les points sensibles de la ville : Bouakal 1, 2 et 3, Bordj El-Ghoula, Kechida et Douar Disse.
On nous explique aussi que ce ne sont pas les fortes chutes de pluie qui obstruent, à elles seules, les avaloirs et autres conduites, mais bien d’autres surprenantes et désolantes raisons. Le goudronnage des avaloirs apparents ou encore leur inexistence, la vétusté des conduites, leur sous-dimensionnement et les extensions anarchiques. Comment peut-on réaliser un réseau routier sans avaloirs ?
Car la pratique existe bel et bien. Aussi, on est en droit de se demander qui est responsable de cette situation. Aux services techniques de l’APC de la ville de Batna, c’est le chef de service voirie et réseaux divers qui nous reçoit et qui parle longuement de la menace des crues. “Batna est dotée d’un système d’assainissement unitaire, c'est-à-dire qu’il transporte les eaux usées et pluviales.
Beaucoup d’études ont été consacrées à la protection de la ville contre les crues : tunnel de protection pour les cas extrêmes, fosses de protection (ceintures) et différents canaux. Cependant, le projet et la réalisation risquent d’être inutiles, sinon obsolètes s’il n’y a pas l’entretien. Il faut se préparer aux crues dès le mois d’août, par le curage du réseau d’assainissement aussi bien les déversoirs que les avaloirs, le curage des cours d’eau, mais aussi le nettoyage de la ceinture de protection que les riverains ont transformée en décharge sauvage et qu’ils ont totalement obstruée, raison pour laquelle l’eau déborde sur la route.” Et de poursuivre : “D’une manière générale, les grands collecteurs sont fiables et aux normes, et leur dimensionnement est juste. Ce qui pose problème, ce sont les réseaux terriers et secondaires. Il y a — et il faut le reconnaître — des tronçons réalisés par les habitants eux-mêmes et qui nous sont inconnus.” Ce sont autant de points négatifs qui s’ajoutent à un relief qui rend la capitale des Aurès sujette à des crues qui, selon certains spécialistes, risquent de causer des dégâts aussi bien matériels qu’humains, car, à Batna, beaucoup d’endroits considérés comme inconstructibles sont désormais habités.
À ce sujet, nous avons demandé au chargé de l’urbanisme et adjoint du P/APC de Batna de nous éclairer sur les projets et les moyens mis en œuvre, pour pallier toute éventualité relative aux crues que connaît la ville de Batna. Ce responsable souhaite ainsi une coordination entre les différents services, mais aussi l’implication du citoyen. “Le citoyen a une responsabilité qui avoisine les 50%. Batna est classée 5e ville du pays par sa population. Je ne pense pas que les 300 agents de l’APC pourront faire quelque chose, si le citoyen ne collabore pas. La coordination avec les autres secteurs (eau, gaz, électricité) pose un sacré problème.
Nous ne pouvons restaurer toutes les routes, ou plutôt à quoi bon si le lendemain ou la nuit même, la Sonelgaz ou autre entame des travaux”, dit-il. Un problème de communication se pose, car il n’y a aucune coordination. La culture de l’interdisciplinarité est totalement inconnue. Des citoyens qui se branchent en toute impunité aux différents réseaux, des routes sans évacuation d’eau, des maisons construites aux bords des oueds. C’est pour ainsi dire du jamais vu ! Il est temps de mettre le holà.
Par : Rachid Hamatou
http://www.liberte-algerie.com
Maroc : L'association "Main dans la main" de Salé remporte le mini-championnat de football des sourds muets
L'association "Main dans la main" de Salé a remporté avec brio le mini-championnat de football des sourds-muets, organisé les 6 et 7 novembre à la salle couverte du complexe sportif scolaire Batha de Fès.
Les représentants de l'association "Main dans la Main" ont ainsi totalisé 4 points au terme de ce tournoi initié sous l'égide de la Fédération royale marocaine des sports pour personnes handicapées (FRMSPH).
Les deuxièmes et troisièmes positions sont revenues respectivement à l'association Amal Oujda et à l'équipe Hassania de Mohammedia.
Selon la FRMSPH, ce championnat qui a réuni quatre équipes, à savoir, l'association "Main dans la main" de Salé, l'association Amal Oujda, l'association Hassania de Mohammedia et l'association du Gharb de Kenitra, vise en premier lieu à faire sortir les sourds-muets de leur isolement et leur permettre de communiquer avec le reste de la société.
La FRMSPH œuvre, entre autres, à fédérer les personnes et les associations concernées par la question des sourds-muets en vue de défendre, notamment leurs droits et de former des interprètes en communication gestuelle dans le but de faciliter le contact de cette frange de la population avec la société.
