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 Divers : Clip 'Je vois ce que tu veux dire' avec LSF
 elle a été co-écrite par des jeunes du CROP (Centre de Ressource de l'Ouïe et de la Parole) et des animateurs de l'association Pacte de la ville de Caen.

>
2008/07/09 10:43 - BB - Version imprimable 

 Divers : Sourd fan du golf...
 J'ai l'honneur de solliciter de votre très haute bienveillance, de bien vouloir m'accorder des informations nécessaires, pour comment on peut avoir et créer une association du sourd-muet, ici dans ma ville Agadir au sud du Maroc, et ça sera la première fois, car je suis handicapé comme eux.


Je suis un ancien caddie dans un golf a Agadir,j'ai une grande expérience dans le domaine, comme caddie professionnel,je connais toutes les règles pour ce jeu et ce sport,donc , j'aime que vous , et si vous pouvez m'aider a réaliser mon rêve, devenir un membre dans un golf ici a Agadir, et un jour, devenir un moniteur, ou un prof de golf, parce que, j'aime bien ça, et faire apprendre aux autres qui n'ont pas les moyens, on m'envoyant un sac de club et éventuellement le montant de l'abonnement annuel pour l'académie du golf.
 

En fin, j'espère que vous me comprenez, et essayer de m'aider, je suis un malentendants, car il y'a beaucoup de gens comme moi, qui attendent un coup de main......merci bien.


 Rachid bouzalim
 B P 4196 Riyad Salam
 Ait melloul 8150 Agadir
 Maroc


http://www.golf-deaf.skyrock.com
http://www.trajectoire-golf.com
-email : sourd5@hotmail.com
2008/06/16 11:28 - BB - Version imprimable 

 Divers : Abysse, témoignage d'un sourd
 ABYSSE

Témoignage d’un sourd

« De quel crime odieux les sourds se
sont-ils rendus coupables pour
que leur langue soit interdite ? »
Harlan Lane, 1984

        Qu’importe la surdité de l’oreille, quand l’esprit entend ?La seule surdité, la vraie surdité, la surdité incurable, c’est celle de l’intelligence.
Victor Hugo à Ferdinand Berthier
25 novembre 1845


Après plusieurs années d’expérience, en tant que personne sourde et professeur de langue des signes dans des établissements scolaires pour jeunes sourds, je souhaite partager mes observations concernant l’état actuel de la communauté sourde. En effet la situation d’aujourd’hui est très loin d’être satisfaisante et occasionne de nombreux échanges, que ce soit dans les lieux privés, professionnels ou dans les salons sourds… sans qu’il n’y ait toujours de traces écrites. Passer des signes au papier permet de porter ces « paroles » au-delà des cercles sourds. A ce titre, il est flagrant de remarquer combien les non-initiés méconnaissent le monde des sourds. Et c’est encore plus rare pour les « entendants » d’accéder directement à la parole des sourds, les nombreux ouvrages existant sur la question étant rédigés dans la très grande majorité par des entendants.
Le texte qui suit se veut un simple témoignage qui allie observations et réflexions sur les obstacles rencontrés par la majorité des sourds, autour de deux grands axes : l’éducation des enfants sourds et la place des sourds dans la société française.

La désastreuse éducation des enfants sourds

Afin de comprendre la situation actuelle de l’éducation des enfants sourds, des rappels historiques sont nécessaires.
Depuis ses débuts historiques, le champ de la pédagogie des enfants sourds est traversé par une opposition entre un courant oraliste, qui prône l’acquisition du langage oral, et un courant gestualiste, qui revendique la langue des signes comme langue naturelle des enfants sourds.

Alors qu’auparavant dominait la pédagogie individuelle visant l’apprentissage de la parole orale, vers 1760 l’abbé de l’Epée crée la première école pour sourds en France. Son initiative créa deux bouleversements : d’une part il acceptait les gestes dans l’enseignement du français, et d’autre part, le regroupement d’enfants sourds facilitait la pratique collective du langage gestuel. Cette nouvelle conception de l’enseignement a permis d’acquérir un niveau de français écrit équivalent aux enfants entendants de même âge.
En conséquence, ce rassemblement de sourds dans un même lieu favorisait une prise de conscience de la communauté, l’emploi des professeurs sourds et la légitimité du langage gestuel (on ne disait pas encore « langue des signes »). Cet ensemble de facteurs amena une certaine reconnaissance de la communauté sourde qui se développa et des savants et artistes sourds se firent connaître.

La méthode oraliste continue cependant de croître et connaîtra son apogée avec le congrès de Milan en 1880, grand point noir dans l’histoire des sourds. A la fin du congrès, qui réunit les professionnels de la pédagogie des sourds en Europe, est votée l’interdiction de l’utilisation des gestes dans l’éducation des sourds.

Or cette privation de la langue des signes engendra inévitablement un enseignement inadapté à leurs besoins ainsi que d’énormes difficultés de communication, l’accès à la parole orale pouvant être très difficile pour une majorité de sourds.

Le suprématie du courant oraliste s’installe alors avec force dans la France et perdure encore aujourd’hui malgré la reconnaissance du langage gestuel comme une véritable langue et malgré les toutes récentes lois votées récemment (voir ci-dessus). Suite à l’avènement de l’oralisme lié à la privation de la langue des signes, il en résulte aujourd’hui un faible niveau linguistique et de connaissance chez les sourds, les capacités de mentalisation et de réflexion sont alors fortement entravées. Cela occasionne également une misère culturelle. Les échecs de la méthode oraliste se reflètent d’ailleurs dans les taux anormalement élevés d’illetrisme et de chômage dans la population sourde.

Cette interdiction de la langue des signes perdurera jusqu’à très récemment : ce n’est seulement qu’en 1991 que la langue des signes peut réapparaître dans l’enseignement, la loi Fabius stipulant que « dans l’éducation des jeunes sourds, la liberté de choix entre une communication bilingue – langue des signes et français – et une communication orale est de droit ».
La loi de l’égalité des chances de février 2005 reconnaît la langue des signes comme une vraie langue, mais incite fortement à l’intégration scolaire, ce qui rend très difficile le rassemblement collectif de sourd, indispensable pour que la langue des signes se pratique ! (difficile d’apprendre la langue des signes tout seul !)

Force est de constater que malgré ces lois, les possibilités d’une réelle éducation bilingue (langue des signes – français) demeurent extrêmement restreintes voire inexistantes. Actuellement il n’existe que deux écoles pour sourds véritablement bilingues dans toute la France ! Un peu partout en France des associations sourdes et des parents d’enfants sourds essaient de créer des classes avec un enseignement en langue des signes, mais ces initiatives sont souvent vouées à l’échec face à la lourdeur administrative et aux résistances encore solides face à la langue des signes. Quel paradoxe ! Récemment tout bachelier peut choisir la langue des signes au bac, mais les enfants sourds en sont encore privés.

En effet, dans la majorité des établissements spécialisés pour jeunes sourds ainsi que dans l’administration de l’éducation nationale, il est encore difficilement accepté l’idée d’éduquer les enfants sourds avec la langue des signes. On retrouve ce veux débat entre le courant oraliste et gestualiste. L’omniprésence de la représentation médicale de la surdité ne laisse que peu de place à la représentation culturelle des sourds. La société tend davantage à considérer les sourds comme ayant une déficience qu’il faut réparer avec l’espoir de permettre à la personne de devenir normale, c’est-à-dire entendante. Or nous revendiquons notre différence et notre besoin de la langue des signes, seule voie permettant une intégration dans la société comme citoyen à part entière.

Actuellement, dans les écoles pour sourds le plus grand flou est la règle. Le projet linguistique de ces établissements scolaires est très loin d’être clair, la réflexion sur la place de la langue des signes dans l’enseignement étant très rarement abordée. Dès lors on assiste à un cocktail des moyens de communication utilisées dans une même classe : oral, langue des signes, LPC (langage parlé complété), le borel maisonny … le plus souvent sans de cohérence… comment un élève sourd peut-il se construire sereinement sur le plan linguistique ? ! Je rencontre souvent des enfants qui mélangent ces différents modes de communication, ne pouvant lui-même faire la différence.

Dans les nombreux endroits dans lesquels j’ai travaillé, j’ai toujours était consterné de voir le trop faible nombre de professionnels sourds (professeurs, éducateurs, psychologues…). Souvent sur 200 professionnels, seuls 3 à 5 sont sourds ! Alors que très peu de professionnels entendants maîtrisent la langue des signes. Soit ils ne la connaissent pas soit ils la pratiquent très maladroitement, dans un jargon souvent incompréhensible pour les sourds. Trop souvent des professeurs sont embauchés (ou mutés) sans aucune connaissance de la langue des signes ni du monde des sourds ni de la pédagogie pour public sourd. Or comment imaginer une classe où l’enseignant et les élèves ne parlent pas la même langue ? Comment un professeur peut-il enseigner à des jeunes sourds s’il ne connaît pas la langue de ses élèves ? Et ce sont les élèves qui en pâtissent. Avec cette éducation presque vide de langue des signes, ils grandissent ainsi sans réelle immersion linguistique dans le cadre scolaire et éprouvent alors de grandes difficultés à s’exprimer dans leur propre langue, ce qui se ressentira aussi à l’âge adulte.
Ce qui m’est par ailleurs insupportable est de voir que souvent les professionnels ne peuvent s’empêcher parler oralement en présence de jeunes sourds. Même si l’élève se retrouve seul… il ne comprend rien de ce qui se passe. Heureusement qu’il peut parfois rencontrer une petite abeille sourde pour communiquer avec lui.

Dans ces conditions comment s’étonner que les sourds ne puissent accéder à des formations universitaires ou aux écoles supérieures ? Les méthodes d’enseignement actuelles conduisent les sourds à acquérir un niveau scolaire de CAP, au mieux. Pourquoi n’y a t il pas de sourds réalisateurs, astronomes, chercheurs, pilotes (comme aux USA), hommes d’affaires, acteurs, députés, avocats, écrivains, astronomes, présidents de la république ?

Face à ces conséquences dramatiques de l’enseignement prodigué jusqu’à aujourd’hui, je n’ai noté aucune réaction des pouvoirs publics, aucun contrôle de la qualité de l’éducation donnée aux enfants sourds.

Comme le dit si bien Patrick Bélissen « depuis le congrès de Milan, les sourds se retrouvent comme des goélands qui ont subi et subissent encore les ravage d’une marée noire sans précédent ».

Quelle place du sourd dans la société française ?

Toute la question de l’éducation des enfants sourds est bien évidemment liée aux représentations sociales des sourds. Il s’agit de alors de s’interroger sur la place des sourds dans la société française.

En France, les sourds sont catégorisés comme des handicapés. Or nous ne nous considérons pas comme tels, mais comme des citoyens français s’exprimant selon une modalité langagière différente.
La création des récentes Maisons Départementales des Personnes Handicapées va dans le sens inverse de nos revendications. Elle aboutit à distinguer d’un côté la société et de l’autre les handicapés. D’ailleurs il aurait été plus judicieux de créer une Maison des Sourds, une Maison des aveugles, une Maison des personnes à mobilité réduite etc… plutôt que de mettre toutes les situations de handicap dans un même sac, celui des « anormaux ».
Plutôt que de donner de l’argent en compensation du « handicap » (AAH, PCH…) je préférerais que les sommes colossales attribuées par ces allocations et prestations soient mieux distribuées dans la société de façon à garantir une réelle intégration sociale des sourds. L’exemple des interprètes est illustratif. Le PCH (prestation de compensation) attribue 330 euros par mois dans le but de payer des interprètes. Il aurait été nettement plus judicieux que l’Etat s’engage davantage en garantissant des services d’interprètes gratuits.
De même, plutôt que de verser l’AAH, qui est souvent utilisé comme un revenu, il conviendrait d’améliorer le droit au travail et les conditions professionnelles. En effet, le chômage demeure extrêmement élevé. Et en cas d’emploi, les manques d’adaptation fréquemment observées (représentation négative de la surdité, difficultés de communication) peuvent être à la source d’une grande souffrance.

Autre obstacle majeur à l’intégration des sourds dans la société : l’accès à l’information. Suite à l’éducation reçue, les sourds connaissent très souvent des difficultés au français écrit. L’information de la presse est dès lors inaccessible, tandis que dans l’audiovisuel les revendications de présence de la langue des signes n’ont jusqu’alors pas abouti. C’est toute l’information qui peut devenir inaccessible ! Par exemple, à l’époque où les pouvoirs publics alertaient la population sur les dangers du SIDA, les sourds n’avaient pas accès aux informations. Il en a résulté d’énormes malentendus, chaque sourd essayaient d’interpréter les images et les rumeurs. Ainsi certains ont pu pensé que le SIDA s’attrapait par le soleil, par des baisers, en buvant etc… Ce n’est que quelques années après, et ce avec une association sourde (Aides), que l’information a pu être transmise. Aujourd’hui ce sont d’autres thèmes tout aussi importants qui ne sont pas relayés auprès de la population sourde.

La situation, dramatique, des personnes sourdes en France n’est pas, et ne doit pas l’être, une fatalité. Une comparaison entre les pays témoignent surtout du retard de la France. La fédération mondiale des sourds (FMS) a crée un classement mondial qui répertorie les conditions de vie des sourds. Ce classement est fondé sur plusieurs critères : travail, accessibilité, interprètes, langue des signes, formation…. La France arrive au 129ème rang ! Les pays aux premières marches du classement sont les scandinaves et les Etats Unis où le fait d’être sourd n’est pas un obstacle à l’évolution personnelle et professionnelle. La France peut elle être fière ?
A force d’entendre que la Suède est l’eldorado pour les sourds, un groupe de sourds français, dont je faisais partie, s’est déplacé pour voir si ce paradis était réel. Arrivés sur place, quelle a été notre surprise ! En effet, là bas, un enseignement de qualité en langue des signes est prodigué aux jeunes sourds de la maternelle jusqu’à l’université. L’Etat suédois s’engage réellement auprès des sourds : création d’un centre de laboratoire de langue des signes composé majoritairement de sourds, prise en charge des frais d’interprètes, foyers pour les sourds, langue des signes à la télévision. Les sourds suédois peuvent alors être maître de leur vie. Un journaliste suédois, venu interviewer les français, a été frappé par le retard que subissaient les sourds français et n’a eu qu’une réponse pour qualifier ce qui se passe en France : « c’est le chaos ! ».

En conclusion

Face aux nombreux obstacles et souffrances rencontrés par les sourds, il est primordial que l’Etat enquête et s’engager à améliorer les conditions de vie et d’enseignement des sourds. C’est pourquoi nous demandons la création d’un comité scientifique sur cette question afin de pouvoir changer cette situation qui est pour l’heure catastrophique.


Belkacem SAIFI, le 4/06/08
2008/06/06 10:57 - BB - Version imprimable 

 Divers : Lancement du mouvement « Ni pauvre, ni soumis » avec la participation de l'Unisda
 Lancement du mouvement « Ni pauvre, ni soumis »
Avec la participation de l’UNISDA

Aujourd’hui, des centaines de milliers de personnes en situation de handicap, atteintes de maladie invalidante ou victimes d’accident du travail, qui ne peuvent pas ou plus travailler, sont condamnées à vivre toute leur vie sous le seuil de pauvreté. Aucune réponse ne leur est apportée.

Face à cette situation inacceptable, le mouvement « Ni pauvre, ni soumis » vient d’être créé. Un mouvement inter associatif regroupant des organisations nationales et locales du champ du handicap, de la maladie et du secteur sanitaire et social. Une revendication prioritaire : un revenu d’existence décent, c’est-à-dire un revenu personnel égal au montant du Smic brut pour les personnes qui ne peuvent pas ou plus travailler, quel que soit leur âge et leur lieu de vie (à domicile ou en établissement). Un point d’orgue : une marche apolitique et citoyenne vers l’Elysée le 29 mars 2008.

Pourquoi ce mouvement ?
- Parce que des centaines de milliers de personnes en situation de handicap ou atteintes d’une maladie invalidante ne peuvent pas ou plus travailler, et doivent envisager leur vie entière avec des ressources sous le seuil de pauvreté.
- Parce qu’entre handicap, maladie et pauvreté, il y a un intrus que l’on doit supprimer tout de suite.
- Parce que la valeur « travail » ne peut concerner que celles et ceux qui peuvent effectivement travailler.
- Parce que les personnes en situation de handicap ou atteintes de maladie invalidante sont citoyens à part entière et ne peuvent plus accepter l’assistanat.
- Parce qu’un projet de société qui ne permet pas à chacun de pouvoir formuler et mettre en œuvre ses projets n’est que le projet d’UNE société, dont à l’évidence de nombreuses personnes en situation de handicap ou atteintes d’une maladie invalidante sont exclues.

Quelles revendications ?
Dans un pacte inter associatif (à télécharger ci-dessus), les organisations signataires demandent une réforme globale des ressources des personnes en situation de handicap ou atteintes d’une maladie invalidante, quel que soit leur âge, afin de créer un revenu de remplacement d’un montant au moins égal au SMIC brut.

Qui fait partie de ce mouvement ?
Initié par de nombreuses associations nationales, le mouvement est ouvert à toutes les organisations qui souhaitent soutenir ses revendications, associations du champ du handicap, de la maladie et du secteur sanitaire et social. Plus de 40 organisations nationales ont déjà signé le Pacte inter associatif et apportent leur soutien à la Marche vers l’Elysée le Samedi 29 mars 2008.

Quelles actions ?
- Des actions locales en février et mars pour mobiliser l’opinion publique
- Un pacte de soutien proposé au grand public (signature en ligne sur www.nipauvrenisoumis.org)
- Le point d’orgue : une marche citoyenne vers l’Elysée le Samedi 29 mars prochain
Lors de ce grand rassemblement national, plus de 20 000 personnes venues de toute la France sont attendues pour porter haut et fort la demande d’un revenu d’existence décent, le 29 mars 2008.

Un blog dédié :
Infos, témoignages, détails des revendications, liste des signataires, pacte de soutien www.nipauvrenisoumis.org
2008/03/28 11:32 - BB - Version imprimable 

 Divers : Projet reportage sur 'la relation et le lien entre un enfant entendant et ses parents sourds'
 Bonjour,

Je me permet de vous contacter en tant que centre de loisir pour faire appel à votre aide et votre participation, si vous le pouvez .
Je suis photographe, et voici mon projet de reportage :
Il aura pour objectif de rendre compte de la relation et du lien d'attachement qui se tissent entre un enfant entendant et ses parents, sourds.
> Il évoluera donc de la façon suivante ( dans l'idéal):
> - suivi du couple et de la grossesse de la future maman, avec pudeur : comment est appréhendée la venue de l'enfant au sein du monde "sourd"? au travers de photographies de vie quotidienne, douces et respectueuses, pour mettre en valeur l'amour du couple, et la volonté de donner la vie, de fonder une famille...
> -L'acceptation pour la personne sourde, de vivre dans deux mondes différents, que son enfant sera sûrement différent de soi, entendant, et vivra donc dans un univers différent .
> Ce reportage ira donc à la rencontre de couples qui vivent avec la surdité mais qui donnent la vie à un enfant à priori entendant "pour" un monde entendant. -Comment l'apprentissage de la langue des signes se vit, en parallèle à l'éducation de l'enfant .

Voilà donc en quelques lignes un résumé .

N'hésitez donc pas à me joindre pour me mettre en relation avec des personnes ou des structures susceptibles de répondre à ma demande .
L'idéal pour moi serait donc d'assister à un accouchement en parallèle au suivi d'autres couple à différentes étapes de la vie et de l'éducation .
La direction que prendra le reportage se fera en fonction des rencontres et des volontés des personnes amenées à participer .
Evidemment, les photographies seront offertes à ces personnes avec plaisir, pour les remercier de leur participation .

Ce reportage sera ensuite diffusé en France dans différentes structures média comme les journaux ou les magazines, pas encore connues à ce jour .

J'espère avoir été assez claire, si ce n'était pas le cas, faites le moi savoir...Je vous répondrai avec plaisir .

Merci par avance de l'interêt que vous porterez à mon projet .

Et voici en lien en fin de mail ma page web, où vous pourrez vouir une partie de mon travail, pour vous faire une idée du genre photographique que je pratique...

Au plaisir de vous entendre ou de vous lire.

http://www.myspace.com/photomylene
Mlle ZIZZO Mylène
06.23.14.62.41
2008/03/18 10:48 - BB - Version imprimable 

 Divers : Zellidja, bourse de voyage pour les jeunes !
 Bonjour à tous,
 
Je suis une Sourde parisienne, mais je viens d'avoir une bonne idée de venir vous informer...

 
Zellidja (http://www.zellidja.com) est une Fondation qui offre des bourses de voyage pour les jeunes de 16-20 ans. Ces jeunes choisissent le lieu de destination, pour étudier un projet qui leur tient à cœur. Ce projet leur sert à savoir où aller, et à faire qu'ils veulent.
Mais des conditions : partir seul(e), un mois au minimum, rendre des rapports après le voyage.
Je l'ai tenté l'été dernier, et cela m'a permise d'ouvrir l'esprit.
 
J'ai posté dans d'autres forums, vous pouvez y lire (c'est expliqué là-dedans) : http://etuds.idf.free.fr/forum/viewtopic.php?t=593&sid=ed329f3ae0eba074f836c433b69d0076
 
Alors, si des jeunes, de 16-20 ans, qui désirent tenter cela, qu'ils n'hésitent pas !
Si vous (ou ils) avez des questions, n'hésitez pas !
Parce que faire ce voyage, c'est une expérience extraordinaire !
 
A bientôt,
Cordialement,
Aurélie
orely.cleopatre@club-internet.fr
2008/02/22 10:07 - BB - Version imprimable 

 Divers : Demande de soutient pour une association en Afrique
 Association des Sourds Conscients du Faso
Ouedraogo issouf
01 BP 3420 Bobo-Dioulasso
Tel (00226) 76 67 08 66
E-mail issouf5000@yahoo.fr

Burkina Faso

 
Objet: demande de soutient


Monsieur / Madame

Nous les sourds de la villa de Bobo-Dioulasso saisissons l'occasion de
Venir très respectueusement par la présent pour solliciter auprès de
Votre haute bienveillance, votre soutien matériel et ou financier à titre
Administratif si possible et ou personnel hauteur de bonne volonté par
Indulgence pour la charité en vers les invalides que nous sommes en vu De nous soutenir dans notre lutte pour l'égalisation des chances des Sourds du burkina-faso. Quelle que soit la nature de votre contribution.
En lots de matériels ou en espèce, elle sera uniquement destinée à Soutenir l'équipe de football de F.C.P.S.B pour sa participation à des Tournois de cette saison afin de nous procurer des maillots, des ballons etc....Selon la valeur de votre contribution. Nous vous promettons D’avance si nécessaire selon votre demande de vous livrer les pièces
Justificatives des dépenses faisant preuve de notre moralité

En restant à votre entière disposition pour toute fin utile, je vous Pris classer vos objectifs par ordre de
 priorité des attentes de notre Organisation, de croire et d'agréer à l'assurance de notre distingué
2008/01/06 11:19 - BB - Version imprimable 

 Divers : Une blague sur la langue des signes
 Langage des signes



Au bureau de tabac du coin, une jeune et jolie buraliste vient de s'installer pour la 1ere fois derrière son comptoir.

Quand se présente un type gros et adipeux qui soudain, devant elle, lève les mains en l'air en faisant semblant de palper de l'argent puis redescend ces mains pour se gratter les parties pour finir les mains en bas en simulant une masturbation.
La jeune fille, surprise et courroucée, l'interpelle :
"Mais enfin ! Ca ne va pas ? Qu'est-ce que vous voulez ?"

Le gros type s’exécute à nouveau sans un mot :

Il lève les mains en l'air en faisant semblant de palper de l'argent puis redescend ces mains pour se gratter les parties pour finir les mains en bas en simulant une masturbation.

Cette fois, c'en est trop pour la jeune fille qui, outragée, va voir son patron en courant.

"Ecoutez, venez voir mais il y a un gros type obscène qui fait plein de geste dégoûtant devant moi".

Et le patron, en voyant le type lui répond :


"Ne vous en faites pas ! C'est Robert, un sourd-muet. Il veut juste un Millionnaire, deux Morpions et un Solitaire !"
2007/12/11 10:12 - BB - Version imprimable 

 Divers : Soutenez la traduction de l’Evangile en langue des signes
 Soutenez la traduction de l’Evangile en langue des signes

Vous pouvez visionner l’intégralité de la vidéo « Coup d’oeil sur la Bible » sur Internet à partir du
lien suivant : http://www.la-bible.net/LSF

Imaginez la suite à venir !


Chers amis,

Après quelques années d’interruption, l’Alliance biblique française relance ce grand chantier de la traduction de la Bible en langue des signes française (LSF).
En 2000, elle avait produit une vidéo « Coup d’oeil sur la Bible », avec la traduction de six extraits de l’Evangile de Luc, travaillés par des spécialistes de la LSF et signés par des acteurs sourds. L’ambition est maintenant de traduire la totalité de l’Evangile de Luc, d’ici la fin 2008, puis de poursuivre avec le livre des Actes, des extraits de l’Ancien Testament, etc.
Les sourds et malentendants représentent des centaines de milliers de personnes en France. La plupart d’entre eux n’ont jamais eu accès à la Bible, faute de la recevoir dans leur propre langue.
Nous croyons que personne dans notre pays ne doit être privé de la possibilité d’entendre et de recevoir la Parole de Dieu !
Nous avons besoin de votre aide pour toucher la communauté des sourds.

Mais au fait… pourquoi une « Bible pour les sourds » ?

Pour les aveugles, on imagine facilement ces grands volumes imprimés en braille, ou encore les enregistrements audio… Mais pour les sourds, on suppose que leur handicap ne les empêche pas de lire une Bible ordinaire, puisqu’ils ont des yeux pour voir. Il n’en est rien ! Pour un sourd profond de naissance qui n’a jamais perçu le moindre son, les mots n’ont pas le même contenu de sens que pour un entendant. Ils sont souvent comme des coquilles vides. Et le fait de pouvoir les écrire ou les lire ne change rien… Seul un très petit pourcentage de sourds est vraiment à l’aise avec la lecture. Même la Bible en français fondamental reste difficile voire inaccessible pour de nombreux sourds.



Bien sûr, des groupes chrétiens, catholiques, protestants, évangéliques rassemblant des sourds et malentendants se réunissent déjà autour de la Bible… Mais ils n’ont pas d’accès direct au texte, ils ont besoin d’un interprète. Anne-Lise Nerfin, aumônier de la Communauté des Sourds et Malentendants de Genève (CSMG), et coordinatrice pour la Suisse de ce projet de traduction, se souvient de l’impact de la vidéo « Coup d’oeil sur la Bible » la première fois où elle a été visionnée dans son groupe :
« Ce fut un moment particulièrement émouvant : il aurait fallu pouvoir garder l’image de ces personnes fascinées par les gestes, et comme étonnées de leur compréhension immédiate du texte. J’avais vraiment l’impression que, pour la première fois, elles trouvaient l’accès à la Parole biblique, sans intermédiaire, sans dépendre d’une lecture toujours difficile. D’habitude, lorsque nous lisons le texte biblique, il faut toujours prendre un moment pour expliquer les termes compliqués.
Et là, il y a d’un côté ceux qui savent, et de l’autre ceux qui ne savent pas. Et ce sont toujours les mêmes de chaque côté… Il fallait voir l’interprète reprendre certains signes, les comparer avec ceux dont elle a l’habitude, les noter, les répéter. Puis la discussion s’est engagée, et très vite la demande d’en avoir davantage. Mais davantage d’extraits, ou bien tous les textes d’un même livre ? Là, les avis étaient nuancés : on aimerait toute la Bible, et on ’aimerait pas que les autres choisissent à notre place ! »

Chacun a le droit d’« entendre » la Parole de Dieu dans sa langue !

Depuis toujours, les sourds ont développé entre eux cette langue basée sur les signes – des témoignages en font foi dès l’Antiquité.
La langue des signes française est une langue à part entière, avec son vocabulaire, sa syntaxe, son « génie » propre. Et comme toute langue, elle possède une pleine capacité d’expression, et la flexibilité requise pour créer tout nouveau vocabulaire.
Savez-vous que nombre de mots propres au vocabulaire biblique n’existent pas encore en langue des signes ? Ce chantier de traduction sera donc aussi l’occasion d’enrichir et d’unifier le vocabulaire relatif à la Bible !
La communauté sourde a souvent souffert dans le passé d’être marginalisée. On assimilait – et c’est encore vrai dans nombre de pays – le sourd à un idiot !
Depuis la fin du 19e siècle en France, la langue des signes avait même été interdite dans l’éducation des enfants, sous le prétexte de « normaliser » les sourds. La majorité des sourds de France s’est donc trouvée massivement et gravement souséduquée.
Près de 80 % sont aujourd’hui illettrés ! Ce n’est qu’en 1977 que le Ministère de la Santé a levé cet interdit, et en 1991 seulement l’Assemblée Nationale a accepté l’utilisation de la LSF dans l’éducation des enfants sourds (loi Fabius)… Il aura donc fallu 100 ans pour que la population sourde puisse librement s’exprimer dans sa langue ! Depuis 10 ans, il y a eu une prise de conscience collective de la langue des signes comme source et instrument de la « culture sourde ». Il y a désormais une fierté, et non plus une honte, d’appartenir à la communauté des sourds. Les sourds accèdent aux études supérieures, aux arts,à la culture… Même des personnes entendantes apprennent la langue des signes !
C’est un moment décisif pour faire en sorte que la Parole de Dieu puisse résonner aussi dans cette communauté.

Nous avons besoin de votre aide…



C’est un pari un peu fou que nous allons relever très bientôt. Fin juin 2007, un séminaire de trois jours, destiné à organiser la méthodologie et harmoniser les bases du vocabulaire, rassemblera une trentaine de bénévoles, sourds et entendants, catholiques et protestants, venus de divers pays francophones. Ce sera le lancement officiel du chantier. Dès lors, huit groupes différents, de France, de Suisse, du Congo- Brazzaville travailleront chacun sur une portion de l’Evangile. Les traductions, après avoir été filmées, seront testées dans les divers groupes, puis retravaillées pour aboutir à un nouveau support filmé, avec des interprètes professionnels.
Des Eglises et des oeuvres ont déjà promis leur soutien financier pour ce projet. Mais votre participation est indispensable pour nous aider à couvrir les dépenses de coordination (frais de déplacement des équipes, bénévoles), la prise de vue des séquences de traduction, la rémunération des acteurs, et surtout la production et la diffusion d’un DVD qui contiendra la totalité de l’Evangile de Luc. Les sourds de langues allemande, suédoise et américaine ont
déjà leur Bible en langue des signes. Un projet est en préparation au Japon. Alors, pourquoi pas en français ? C’est un grand espoir
pour beaucoup de sourds qui attendent de découvrir la Parole de Dieu. Que, comme au jour de la Pentecôte, chacun puisse entendre la Bonne Nouvelle dans sa propre langue !

La loi fiscale en vigueur vous permet, si vous êtes imposé sur le revenu, de déduire 66% de votre don du montant de vos impôts. Exemple :
un don de 15 € occasionnera une diminution d’impôts de 10 € et ne vous coûte en réalité que 5 €.

Un grand merci pour votre soutien !

Bernard Coyault, secrétaire général de l’Alliance biblique française

http://www.la-bible.net/article.php?refart=appel
2007/06/04 11:45 - BB - Version imprimable 

 Divers : Pétition pour le droit des sourds et pour la biodiversité culturelle
 Voici un site qui parle de respct de l'homme sourd et de la biodiversité culturelle avec une pétition à signer

http://oss2007.free.fr/
2007/03/18 14:30 - BB - Version imprimable 

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